http://www.youtube.com/watch?v=iDe54dQX6jQ
http://www.youtube.com/watch?v=dpNsGXD2_9U
http://www.youtube.com/watch?v=EzegbWsVH_k
http://www.youtube.com/watch?v=kLXUzZiYTkY
http://www.youtube.com/watch?v=0cT858T1UIM
http://www.youtube.com/watch?v=-tLKmGzPKg4
Attention chef-d'oeuvre inconnu:
http://www.youtube.com/watch?v=TYMxQak6xTg
http://www.youtube.com/watch?v=4H4p3lmTLyE
Je ne peux m'en empêcher:
http://www.youtube.com/watch?v=bSTZkNVW5mY
http://www.youtube.com/watch?v=yl-y6rLj58Q
(Modern lovers, puis Sex pistols)
Attention, chefs-d'oeuvres méconnus, surtout le troisième lien Not that memory ou Not my memory:
http://www.youtube.com/watch?v=G87kwnWEXns
http://www.youtube.com/watch?v=ddZIc4iuHLE&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=4a1cbVcKCPY
http://www.youtube.com/watch?v=457N1m4oUZw
La même chanson encore mieux avec ce lien vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=NZ2X2_ts5Kw
Je n'ai pas mis les liens pour Flamin' Groovies, DMZ, Stooges, Plimsouls et Barracudas. Pas trouvé en revanche le titre de Eyes of mind...
Tiens, si je mettais un lien surprise pour rigoler:
http://www.youtube.com/watch?v=MsXknE8LOEI
Greg Shaw est à l’origine de la compilation de 1981 Battle of the garages, à la source aussi de la maison de disques Voxx qui contribua donc à l’émergence du rock garage avec comme premier album produit Crawadaddy express du groupe The Crawdaddys. La compilation du meilleur de Bomp records’ brasse un peu plus large que le rock garage, mais peu s’en faut. Elle permet de suivre les choix de Greg Shaw et elle est accompagnée d’un important livret. La compilation s’étend sur deux CD et, bizarrement, le CD est présenté de telle façon qu’il faut tenir le livret ouvert pour suivre le défilé des artistes et chansons. Le premier CD est inévitablement le principal, il retrace la période 1974-1982, il s’ouvre par son titre inévitablement le plus fort : You tore me down des Flamin’ Groovies. Le morceau a été produit par Dave Edmunds en décembre 1974. Comme le dit Greg Shaw en son commentaire, il est stomaquant que personne n’ait daigné s’empresser de produire les Flamin’ Groovies entre 1972 et 1976. La période Roy Loney fut tellement splendide jusqu’en 1971, rien moins que l’un des plus grands groupes de l’histoire du rock avec des albums joyaux Flamingo, Teenage head et l’extraordinaire Supersnazz. Or, malgré ce départ terrible de Roy Loney, les Flamin’ Groovies ont réussi le miracle d’un album marqué par les Beatles, sinon les Byrds, le fabuleux Shake some action en 76. Ici, l’appellation de rock garage ne serait tout de même pas adéquate, puisque les Flamin’ Groovies, s’ils ne sont pas encore des vétérans en 1974, sont de toute façon un groupe sixties authentique. Ce n’est qu’après 76 que ça va se gâter côté qualité musicale pour les Flamin’ Groovies. Le second titre de la compilation Bomp est une composition signée Lennon-McCartney Love of the Loved, mais ce titre est assez fade et n’apporte pas grand-chose. Il est interprété par The Poppees. Il s’agit d’un titre de mars 1975. Greg Shaw y a cru. Le troisième titre Jingle, Jangle par The Rockfields Chorale rendrait bientôt méfiant à l’égard de cette compilation. Mais, le niveau se redresse d’un coup avec le rock au riff Berry teinté de son richardsien I.R.T. par un groupe féminin Snatch. Nous sommes passés brutalement de décembre 75 à février 77. Greg Shaw aurait ainsi enfin trouvé un nouveau souffle, lors de cette année 77 de rockeuse mémoire. Le morceau n’a l’aire que de passer malgré son charme, mais le deuxième temps fort de la compilation débarque, rien moins que Busy man des D.M.Z., le futur groupe des Lyres, avec bien sûr pour meneur Jeff Connolly alias Mono Man. J’avoue que la comparaison avec les Ramones ne saurait un instant retenir mon attention. Je trouve que la musique des Ramones est parfaitement minable. En revanche, la musique des D.M.Z. et Lyres est pour moi excitante, entraînante, régénérante et dans la digne continuité des sixties pour ce qui est du sentiment qu’un air rock se crée dans nos oreilles, et pas seulement un jeu avec des motifs, bien que le rentre-dedans soit privilégié. J’ai plusieurs albums des DMZ dont quelques lives, la référence sera Relics en vinyle, mais l’album est sorti en CD avec le titre When I get off. Pour la suite au nom des Lyres, on peut y aller les yeux fermés. Le live de 83 en vinyle est sorti en CD allongé avec le titre The Early years 1979-1983. Personnellement, ma préférence va nettement à l’album In fyre avec sa longue série de bonus. Lyres Lyres ou A promise is a promise sont encore très bons ou bons comme albums. J’ai aussi le tardif Some Lyres qui parodie la pochette stonienne de Some girls. J’ai déjà entendu que la compilation des 45 tours des Lyres serait préférée à In fyre, mais l’album et ses bonus restent ce qui me marque le plus vivement.
Troisième temps fort de l’album, l’exceptionnel I got a right d’Iggy & the Stooges. C’est même le principal titre de la compilation avec You tore me down des Flamin’ Groovies et ce dernier morceau étant une ballade c’est bien sûr le titre d’Iggy qui remporte la palme du morceau excitant. Busy man était de septembre 77, le titre d’Iggy est vaguement référencé de 1977. Je ne passerai pas trop de temps sur la discographie de l’iguane. Trois albums stoogiens avec une mention particulière pour les à côtés de Raw power, puisque j’ai un double album Raw power à bonus et les versions crues avant le passage de Bowie du CD bootleg Search and destroy. Le premier album est peut-être inégal malgré ses somemts No fun ou I wanna be your dog. Le second album Fun house est fascinant, original et particulièrement âpre d’écoute avec ses apports de saxophone qui lui donnent un certain cachet. La carrière solo d’Iggy Pop vaut aussi le détour, notamment pour ce qui est des deux premiers albums The Idiot et Lust for life. Il y a après à boire et à manger, mais j’ai bien aimé le tardif American caesar par exemple, moins son Easy rider, quelque peu son Bricks by bricks avec je crois les futurs X-pensive-Winos de Keith Richards.
Les septième et huitièmùe titres de la compilation sont datés comme Busy man de septembre 1977. Le titre du groupe The Zeros s’intitule Don’t push me around est une composition d’un certain Javier Escovedo. Il entre pour moi dans une série interchangeable de rock garage interchangeables avec des chœurs gentils qui ne sont pas trop mon truc, des attitudes teigneuses que je trouve débiles, puis des couplets, des riffs de guitare qui confirment mon sentiment que c’est commun à des tonnes de morceaux qu’on ramasse à la pelle. Je préfère le jeu sur les sons du titrez suivant Life of crime par The Weirdos, mais cela reste de la distraction anecdotique inférieure à mes attentes. J’aime bien la tonalité instrumentale globale, lme délire bien équilibré de la grosse voix et la réverbération câjoleuse de l’onomatopée en chœur, les petits déséquilibres mêmes de la partition instrumentale. Mais le morceau est structuré pour ne faire que passer. Cela continue par le titre Okay des Shoes. Encore une balalde interchangeable avec beaucoup d’autres. Ce n’est qui plus est pas du tout mon truc. Le titre date de juin 78. L’enregistrement a été soigné, mais la mélodie plane trop à mon goût. C’est rengainant. L’harmonica n’est qu’une joliesse et ainsi de suite. La répétition de Okay frise le ridicule. Plus intéressant, le titre Giving it all de 20/20, enregistrement lui aussi de juin 78 qui a plus à dire. La course guitare est appréciable, les changements mélodiques sont nombreux, mais jamais déplaisants. La voix donne de son âme par les tours forcés proposés. Le titre balance et le fade out est bien amené, bien trouvé. Sans être un tout grand morceau, c’est une belle réussite à une époque déjà tardive comme celle-là. Nous voici en mars 80 avec un morceau You’re for me du groupe The Singles qui sonne à la fois très sixties et se fond pourtant dans un style bien daté début des années 80. Le morceau est tout à fait sympa avec des sons rafraîchissants, notamment la guitare. Les chœurs et les couplets sont voluptueux à l’écoute. Le morceau pop est dynamiquement soutenu par un rythme rock et de bons breaks de batterie. Il y a bien quelques transitions maladroites ou mal finies, mais ça va, c’est réussi. Nous enchaînons alors avec Running Away, rock mélodique à la Who du groupe The Romantics. Le morceau est vaguement daté de 1980. Dire que le titre est à la Who, c’ezst déjà une bonne image assurée pour ce titre. Il est à la Who d’ailleurs jusque dans la complexité de son élaboration. Son refrain rengainant, chœurs à l’appui, nous éloigne toutefois quelque peu des Who et de la bonne formule. Retour ensuite à l’année 1979 avec un bon morceau Walking Out on Love de Paul Collins. Quand je viens d’écouter la compilation, il s’agit de l’un des titres que j’ai le plus facilement mémorisé pour les heures qui suivent. Le titre est court et son style daté bonne ambiance rock 80. Mais cela reste réussi si je m’en fie à mon intuition, plutôt qu’à quelque appui de l’analyse. Suit alors un autre morceau des plus faciles à mémoriser, du moins pour ce qui est du refrain vocal : Just what I need par Nikki & the Corvettes. Je n’en ferai pas le titre le plus mémorable pourtant de la compilation, mais l’oreille voyage agréablement du chant féminin très en avant aux parties guitare longtemps feutrée, toujours à l’arriere-plan et d’une dynamique rythmique bien vivante. Le titre est vagument daté de 1980. On continue avec les morceaux faciles à mémoriser, mais ici la raison est évidente : Little G.T.O. de Rodney & the Brunettes. Ce n’est pas le plus grand morceau de la compilation, mais on ne boudera pas son plaisir avec ce refrain chanté à tue-tête, ses « ouhouhouh » d’une époque très Plastic Bertrand, ces affectations de la voix, ces chœurs féminins et ces petits jeux de guitare sortis du tiroir avec leurs petites syncopes rock’n’rolliennes. Il s'agit en réalité d'une reprise d'un titre de 64, j'ai mis en lien la reprise un peu plus risquée avec la chanteuse Deborah Harry en lien, à défaut du titre de cette compilation. Enfin, celle-ci prend de la dimension sans plus s’appuyer sur de grosses pointures The Flamin’ Groovies ou The Stooges, sinon DMZ. Le suivant morceau est un très bon garage de The Last. Il date de juin 78 et il figure sur le coffret Children of Nuggets : il s’agit de She don’t know why I’m here (ne me demandez pas pour "she don't" au lieu de "she doesn't", la version LP est un peu molle.) Il s’agit d’un authentique titre de rock garage digne des formations sixties éphémères. Je ne possède pas leur album L.A. Explosion, ni rien de ce qu’ils auraient pu produire. Nous enchaînons alors avec le titre historique I can never tell du groupe The Crawdaddys. Il s’agit de l’une des plus fidèles imitations du rock sixties. L’album Crawdaddy express fut aussi le premier album garage sorti par Greg Shaw. Le titre est vraiment au top. Hélas, le groupe ne semble avoir rien fait d’autre au-delà d’un album et je trouyve moins évidente leur capacité à rendre l’âme et le son des sixties sur d’autres plages.
Nous repassons en mai 79 dans ce style mélodique d’époque bien daté et déjà très présent sur la compilation. Il s’agit d’un titre The Last year (on peut compélter par of my life) de Stiv Bators, membre des Dead Boys. Le riff obsessionnel de guitare fait la réussite du morceau avec la répétition traînante de la phrase the last year of my life. Le morceau se bonifie par les breaks et le matraquage à la batterie. Mais je n’en ferais pas pour autant une merveille. En revanche, je suis assez fan du titre Hindu Gods of Love du groupe The Lipstick killers. Il a tendance à me subjuguer, bien que je ne connaisse que ce seul titre du groupe australien. C’est ce même titre qui figure sur la compilation Children of Nuggets. Le morceau le fait bien. N’ ayant sans doute rien à voir, je possède aussi un excellent album avec Warren Zevon Hindu love gods au nom du groupe lui-même si j’ai bien compris. Quant à la compilation, elle pousuit par un titre remarquable Left in the dark du groupe The Vertebrats très difficile à dénicher en vinyle ou en CD. Le titre date de mai 81 et le groupe figure dans la série Battle of the garages. Il est dommage que, faute de succès, la formation aité été si vite enterrée, si vite oubliée. Le titre pourrait passer discrètement au milieu d’une compilation où les manières de capter brutalement l’attention se multiplient, mais quand on l’écoute bien c’est ravageur. La qualtié est au rendez-vous. Et nous enchaînons avec She cracked d’une grosse pointure The Modern lovers. Le titre est daté d’août 81. Il existe en fait deux éditions de l’unique album de ce groupe et je possède les deux versions. Il s’agit ici d’une sortie sur le tard. Le titre est bien entendu superbe, avec une approche à la Velvet caractéristique du groupe qui s’inscrivait dans cette continuité. Le leader Jonathan Richman composait les morceaux et l’album s’ouvrait par Road Runner, titre tourné en dérision d’hommage rock par les Sex pistols sur l’album The Great rock’n’roll swindle. Nous passons ensuite à l’année 1982 avec The Unknowns et un rock qui pulse, le fabuleux Pull my train. Il n’existe qu’un album CD avec des bonus de la formation Bruce Joyner and the Unknowns. C’est dfommage car c’est excellent, surtout Pull my train et bien sûr l’impossible à commenter Not my memory qui figure sur les Children of Nuggets. Bruce Joyner a fait de très bons albums par la suite avec d’autres formations ou à son seul nom, mais cela n’a jamais retrouvé le niveau des Unknowns. Il s’agit tout de même d’un artiste ayant maintenu un bon niveau dans le temps. La bonne série continue avec un autre groupe exceptionnel The Plimsouls et leur titre le plus fameux A Million miles away. Il est daté de janvier 1882. Le génial compositeur est Peter Case et ses traits de génie étaient magnifiquement desservis par la qualité d’interprétation du quatuor. D’ailleurs, A million miles away a été repris par les Flamin’ Groovies. Il n’existe que deux albums studio des Plimsouls et un EP qui figure en bonus sur le premier album réédité en CD. En revanche, il y a quelques lives officiels à la clef. La grande série s’arrête là. Il ne reste que deux titres à commenter. D’abord, l’humoristique Johnny are you Queer ? de Josie Cotton qui date d’août 81, ensuite l’ambiance particulière de Frogs par Toy Love qui remonte à mars 1980 et surprend par un passage mélodique au piano en plein milieu d’un rock sombre intériorisé. La partie piano revient insensiblement au rock sombre. La performance, curieuse, est ici néo-zélandaise. Nous renouons avec une ambiance psychédélique très année 1969.
Le second CD va de 1981 à 1994. Il sera forcément moins bon.
Il s’ouvre par The Barracudas : Surfers are back. Attention, le groupe n’a que partiellement assumé la dimension surf rock. Il s’agit d’un très bon groupe qui recrutera Chris Wilson des Flampin’ Groovies. Il y a trois albums à avoir en essayant d’obtenir l’édition CD du premier album la plus blindée de bonus qui soit. Le titre est daté de juillet 82. Nous passons ensuite à un autre titre surf, mais plus instrumentale, plus Dick Dale : Rumble at Waikiki de Jon & the Nightriders. Le titre de mai 81 est très bon, mais il réchauffe les classiques Misirlou et compagnie. Le troisième titre (décembre 1984) ne dure que 55 secondes. Il s’agit d’un titre acid rock de Zebra stripes intitulé Intro ’66. L’introduction du titre suivant a quelque chose de prometteur qui n’est pas assez suivi d’effet. Il s’agit de She’s not mine par The Mystery Machine. Le titre s’affadit à mon grand désappointement. Ses prises de risque dans les changements soudains d’harmonie ne me convainquent pas par la suite. Nous sommes toujours en décembre 84. Arrive alors le titre Hot generation des Pandoras qui ne manque pas l’allusion au titre de référence des Who My Geneartion, mais qui s’en éloigne pour un rock teigneux 80 fémininement hardeux. Ce sera le principal titre de gloire de ce groupe de filles, mais l’orchestration ne touche pas vraiment. La création gagne plus l’estime que l’assentiment. Nous sommes alors en février 85. Mais ça repart pour une bonne série. D’abord, le titre de fans des Rolling stones The Tell-Tale Hearts (janvier 86). Il s’agit de It’s just a matter of time. C’est le meilleur titre du deuxième CD. Pourtant, le groupe a ce côté irritant de vouer un culte pédant aux obscures formations sixties néerlandaises. Malgré van Leuween et notamment Venus des Shocking Blues, il ne faut pas pousser mémée dans les orties. Ceci dit, le titre stonien est ici très bon. Du bon matériel du groupe sur vinyle ou sur CD. Je n’ai pas encore tout pris à l’étendue de leur discographie disponible. Nous enchaînons avec The Gravediggger 5 et le titre Stoneage stomp (novembre 84). Ce serait le meilleur titre du second CD de la compialtion exaequo avec le précédent. Je ne comprends pas comment quelque chose d’aussi féerique que Gravedigger 5 n’a pas eu de suite. Repartis dans d’autres formations, les musiciens n’ont plus su rien donner. L’intégrale du Gravedigger 5 tient sur un seul CD et non seulement c’est très bon, mais on ne peut que leur être reconnaissants pour cette fabuleuse reprise du All black and hairy de Screaming Lord Sutch and the Savages. Là, c’est quelque chose. La bonne série se poursuit-elle avec Already gone par The Miracle workers ? Oui, mais déjà un niveau en-dessous (juin 85). Le chant pose problème en tout cas. Suivent The Lazy cowgirls en mai 87 avec Can’t you do anything right ? Du bon gros rock, le rythme est quand même bien balancé. Mais ce n’est pas mon truc et ce n’est pas ce que j’estime de plus inspiré. Nous enchaînons avec un rockabilly crade très court Lick it par The Dwarves. Nous sommes en août 88. Brutalement, nous lorgnons vers les années 90. HOD de Distorted pony date de septembre 91. Le titre a un côté hardeux qui me déplaît franchement et en même temps plus appréciable un côté Brian Eno avec certains bruitages et une voix comme jaillissant d’une onde radiophonique. Je préfère passer à autre chose. Retour au calme avec la ballade Everytime par The Things qui date de mars 86. La voix se veut pure et douce. Les sons sont clairs. Le titre évolue calmement, avec quelques breaks bien sentis tout de même pour le dynamisme à faire passer. Malgré le réchauffé, le titre a son mérite. Nous enchaînons avec un autre temps fort de ce second CD de compilation, le titre With you again par The Eyes of mind. Là encore, nous sommes du côté pop. Le titre (mai 84) a un net format mélodique type des années 80, mais la richesse instrumentale autour me paraît excellente. Le groupe a sorti un album vinyle remarquable qui est le seul que je possède et connaisse Tales of the turquoise umbrella.
Je ne sais pas trop quoi dire des changements incessants du titre Tourists from Timenotyet par The Steppes (février 88). Les parties les plus accrocheuses sentent le réchauffé en tout cas. Le titre est assez expérimental, mais il ne l’est pas tant que ça, car je ne sens pas vraiment les prises de risque. Le jeu se fait sur un terrain bien balisé. C’est bien fait, mais bon c’est sans grand intérêt à mon sens, même si je peux répéter que des passages sont accrocheurs. Passons à la reprise de Syd Barrett Arnold Layne par SS-20, datée vaguement de 1989. Le titre figure sur le tribute Beyond the wildwood. J’aimerais pouvoir juger du groupe sur un autre titre que celui-là, car il y a du potentiel apparemment. La reprise est très bonne. Les qualités d’interprétation sont là. Mais, le style 80 ne correspond pas à la dimension nettement sixties du morceau à mon sens. L’impression reste néanmoins que le groupe a de quoi se défendre. En août 90, voilà maintenant Walking in the rain de The Green Pajamas. Hélas, la mélodie du chant, je l’ai entendue mille fois dans mille chansons dérisoires me semble-t-il, y compris la façon de se mettre en chœur et l’accompagnement en retrait à la guitare. Le passage au solo de guitare assure bien toutefois. La batterie est intéressante. Continuons avec Love is blue par The Hangman’s beautiful daughters en septembre 89. J’aime bien le morceau, guitare, chant, batterie. J’estime que le compte y est, c’est pas mal. On enchaîne avec un titre non daté (previously unreleased) de Patti Palladin, rien moins qu’une reprise d’un titre moins connu des Rolling stones première période The Singer not the song. N’était l’interprétation, le chant un peu improbable et la fidélité à la version originale, ce serait forcément le meilleur titre de ce second CD, tant les compositions des Rolling stones sont génialissimes. Mais voilà. Cela reste au moins l’un des meilleurs moments du second CD. Passons à un groupe que je connais mal Spacemen 3 avec son titre Honey de septembre 89. Mon avis est favorable. Il s’agit d’un titre psychédélique planant. L’âme sixties est bien présente. L’instrumentation pop est classieuse et fondue aux dominantes sonores planantes. Il y a un effet de grandiloquence à la Moonlight mile des Rolling stones, mais la prestation paraît des plus courtes en trois minutes. Finissons par basculer dans les années 90. Le titre de juin 91 Salvation avec son chant à la Patti Smith vient du groupe Sacred Miracle Cave, mais le grain de Patti Smith n’y est pas. C’est de la cérémonie rock tendre d’après des codes. La guitare a ses crises. Le chant se contorsionne. Mais bof ! Le titre de décembre 92 How bread is made par Head est très court. C’est original et complexe, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. De février 93, suit le titre Fantasy of folk de Blair 1523, le style sautillant qui lance le morceau annonce un truc con-con que confirme la langueur bête du chant. Je n’aime pas. La compilation se referme sur un titre de janvier 93 Evergreen par The Brian Jonestown Massacre. Il s’agit de resucée de titres seventies et eighties me semble-t-il. Je ne suis pas du tout accro à ce style de chant eighties banal et sans âme, endormi. La musique est plus élaborée, pas trop mal dans son style.