Il y a deux carrières à considérer, en groupe et en solo, mais on peut y ajouter les débuts fanfarons de Lou Reed qui d'ailleurs l'amènent à de première collaborations avec John Cale.
Les bases du Velvet underground ont été quelque peu jetées par le titre suivant de 1964 The Ostrich. L'album White light / White heat, des titres du premier album, etc., sont quelque peu annoncés par cette folie encore marquée d'une joie musicale très début sixties.
The Primitives - The Ostrich
Les premières collaborations entre Lou Reed et John Cale. Rodage.
The Beachnuts - Cycle Annie
The Roughnecks - You're driving me insane
Un titre qui sort du lot
The Allnight workers - Why don't you smile now
Reprise du précédent par Donnie Burkes
Mais la reprise étonnante vient du groupe garage The Downliners Sect, groupe de rhythm'n'blues anglais éphémère avec trois albums dont deux valent le détour. Leur principal hit "Glendora" n'est connu de personne. Il s'agit d'un groupe obscur dont le premier et le troisième albums sont courus par les fans de musique rock sixties. La surprise vient de ce que ces anglais reprennent un titre américain inconnu composé par Lou Reed, à une époque où la méconnaissance du Velvet underground est d'autant plus grande qu'ils n'existent pas encore ou peu s'en faut. Personnellement, j'adore.
The Downliners Sect - Why don't you smile now
Il existe un coffret du Velvet qui réunit leurs quatre albums sur cinq CD avec des bonus.
Le premier album est sans doute le meilleur par sa diversité, les pistes qu'il lance, mais le second White light/White heat a un côté brut qui me plaît pas mal. C'est même l'album que je préfère. Peut-être que je devrais assumer et dire que c'est le meilleur en fait. L'autre album à posséder est le quatrième Loaded. John Cale n'a participé qu'aux deux premiers albums, le troisième album est moins intéressant.
Loaded contient le titre Sweet Jane, mais le premier album aligne les autres grandes références du groupe comme Waiting for the man ou Venus in furs. Sa dimension pop est particulièrement intéressante. Nico y est moins fade qu'auparavant et sa pop rencontre aussi quelque chose du venin de la mise en scène à la Lou Reed, sans pourtant que les chansons cessent d'être acidulées. L'alchimie du groupe avec Nico et sa voix claire et haute est bonne. Lou Reed atteindra son point atmosphérique plus tard sur ses albums personnels. Run Run Run et Venus in furs annonce le style plus brut de White Light / White heat.
Voici les six chansons que je préfère. Je suis moins sensible à Heroin ou All tomorrow's parties. L'exécution de titres comme Sunday morning, Femme fatale et I'll be your mirror est impeccable avec Nico, mais les compositions moins poussées.
I'm waiting for the man
Venus in furs
Run Run Run
There she goes again
The black angel's death song
European son
Expérimentations brutes et dérivantes, les trois premières chansons de White light/White heat sont très prenantes. Les deux suivantes restent de haute facture. Puis ça se termine par un morceau de seize minutes qui coupe le souffle par moments.
White light / White heat
The Gift
Lady Godiva's operation
Here she comes now
I heard her call my name
Sister Ray
Sweet Jane
Je ne cite pas d'autres titres de Loaded, car je veux enchaîner plus vite.
Je passe à la carrière solo de Lou Reed.
Les albums qu'il faut avoir sont Transformer produit par David Bowie et Mick Ronson avec le hit Walk on the wild side, mais bien sûr pas seulement. Il y a ensuite l'album Berlin qui a suivi et qui est plus intériorisé, je l'affectionne dans son unité. L'album Sally can't dance (de 74 déjà) est pas mal, il fait partie des bons albums de Lou Reed, mais pas au même plan que les deux précédents. Quant à l'album Metal Machine Music, je fais partie des gens qui ne l'encaissent pas et le trouvent inaudible. Les lives de cette époque sont en revanche très bons. Puis vient l'album qui me marque le plus: Coney Island Baby. Il est plus pop que Transformer ou Berlin, mais il y a une grâce, une touche magique et une invention réelle dans cet album.
La suite de la carrière de Lou Reed est moins intéressante. Je ne suis pas fan de Street Hassle, Blue Mask, etc., à plus forte raison Magic and Loss. Je ne connais pas encore le premier album solo Lou Reed, ni Rock and roll heart de 76 tout comme Coney Island baby. L'album New sensations, moins ambitieux, me paraît pas mal.
Mais il y a une exception, c'est le duo de Lou Reed et John Cale qui nous vaut l'album Songs for Drella. Il tire parfois sur la ficelle, mais il est très grande facture, surtout pour son époque.
Il me faudra citer des titres, puis repartir peut-être sur la carrière de John Cale.
A suivre...
dimanche 19 mai 2013
mardi 14 mai 2013
Recherches best of discographiques
Pas facile de concevoir des best of discographiques. Dans les anthologies ou dans la presse rock, ce que l'on tend à faire, c'est d'écrire comme s'il était question d'une vérité révélée.
Dans le cas de Manoeuvre, son but semble d'être moderne et très tabloïd. Il célèbre une série d'artistes rock clefs, suit le parcours bien balisé pour les années 60 et 70, puis bascule dans un ensemble de compromissions assez surprenantes. Que viennent faire le rap et le hip-hop aux marges des références qu'il donne? L'oreille musicale n'a plus alors la moindre unité. C'est déjà le cas pour la bienveillance à l'égard des groupes de hard rock dont la démesure n'est pour moi que l'envers caricatural du rock. Que vient faire Michael Jackson dans ce panorama, si ce n'est se placer en tant qu'artiste de grande notoriété internationale? Pour moi, les Beatles jouissent d'une notoriété qui les met à tort au-dessus des autres grands groupes sixties, mais les Beatles ne cessent pas pour autant d'être un immense groupe de rock. Dans le cas de Michael Jackson, il faut avouer qu'il en va différemment. Que les titres de l'artiste plaisent autant n'empêche pas de constater les insuffisances flagrantes de ses chansons. Le son est soit moyen ou pourri, les riffs et parties mélodiques ne sont pas du tout de haute volée. Le plaisir de sa musique est essentiellement dans le pouvoir de captation. Le génie n'est pas véritablement au rendez-vous. A une écoute attentive, les notes lourdement espacées ou tout simplement écrasées, peu nombreuses, ne permettent pas de porter un tel jugement d'estime sur son oeuvre. On parle du riff de guitare de Beat it, en disant qu'il est joué par Van Halen. Le riff de Beat it a-t-il un son, un doigté délicat? On écoute sans réfléchir le morceau, on est pris par un rythme, un tour accrocheur, comme on peut l'être par on ne sait combien de billevesées dansantes et procédés d'excitation sonore. En revanche, on écoute en cherchant la volupté, et voilà qu'elle ne transparaît pas vraiment. D'ailleurs, c'est la même chose pour Jump le morceau célèbre de Van Halen qu'on peut écouter sans songer un seul instant à la présence d'une virtuosité guitaristique, pire sans penser qu'il y a des séquences mélodiques, rythmiques et harmoniques, autres que son tour accrocheur claironnant.
Ecouter du bon rock, c'est dépasser le plaisir prenant immédiat, pour constater si le plaisir prenant immédiat va de pair avec quelque chose dans la qualité du morceau : exécution ou accomplissement mélodique ou vertige rythmique d'habileté, d'invention, ou finesse des harmonies d'ensemble ou rendu saisissant d'une atmosphère qui fait sens, etc.
Certains groupes connus ont une exécution lisse. Ce sont des chansons bonnes pour se faire plaisir quand on va au supermarché faire ses courses. Ces chansons font une émotion pendant qu'on parcourt les rayons. Les plus rocks ou excitées vont nous faire se sentir un surhomme, nous gonfler d'un sentiment d'importance, nous pénétrer d'un démon d'affirmation de soi, sinon d'une démangeaison émotionnelle. Mais ce niveau d'appréciation n'est pas le bon pour goûter le bon rock et on peut penser que la grande majorité du public n'a ainsi pas vraiment conscience que la critique rock n'est pas un plaisir épidermique à trouver dans telle ou telle chanson l'âme rock.
Il y a enfin, malgré tout, le problème du goût avec la tension qui sépare un certain choix plus rock-punk d'un choix plus poussé à la sophistication, mais celle aussi qui suppose des oppositions entre rock délicat et rock moins policé.
Dans une interview en ligne, un collègue de Manoeuvre, Ungemuth, marque son mépris pour le rock progressif en disant que ce sont des gens qui ont voulu refaire Bach, grandiloquence manquée d'apprentis musiciens. Je n'écoute pas tellement de rock progressif et je pourrais acquiescer à ce jugement qui convient à mon goût personnel. Mais la critique ne marche pas, je ne peux pas l'enregistrer telle quelle. Les gens qui écoutent du progressif n'écoutent pas forcément de la classique, voire n'en écoutent pas. Ils veulent un rock symphonique et un rock conjuguant les motifs les plus bigarrés. Ils achètent ce qui correspond à leur attente. Quelqu'un qui écoute du rock progressif peut avoir une démarche critique pertinente, par exemple le fait de savoir reconnaître la voix d'un même chanteur d'un groupe à un autre, sans que l'information n'ait été donnée, genre la voix du chanteur de Patto qui passe à l'album tardif The Mirror de Spooky Tooth. Patto et Spooky Tooth sont deux bons groupes et Patto ce n'est pas du rock progressif, mais il s'agit d'illustrer la réalité de connections qui sont faites. Les prétentions du rock progressif ont été revues à la baisse, mais je me méfie de la critique à sens unique. D'ailleurs, dans l'autre opposition, je m'amuse justement à continuer de cibler le discours de vérité révélée qui est très présent chez Ungemuth, sauf que cette fois c'est lui qui passe du côté d'une sophistication où on refait pas Bach, mais l'histoire du chant. Ungemuth a publié un livre sur le rock garage où il descend en flèche des groupes de référence et citent un nombre conséquent de chanteuses pop. Sandie Shaw, Chris Farlowe, Alan Bown Set et Lulu au-dessus des Music Machine et des Seeds, parmi les trésors lourdement conspués, il fallait le faire.
J'essaie ainsi moi-même de trouver l'équilibre qui ne me fera pas passer pour couillon avec des écrits emplis de vérités révélées.
Pourtant, il y a des combats indispensables, et parfois même contre un discours majoritaire. C'est le cas par exemple du rapprochement entre Tim Buckley et Jeff Buckley. Jeff Buckley a marqué son époque, le début des années 90, dans la mesure où le contexte n'offrait guère de nouveautés fascinantes, notamment sur les grandes ondes. Il est ensuite desservi parce que la mort l'enlevant ne lui a sans doute pas permis d'aligner autant d'albums que son père. Mais la presse rock est inquiétante. La dimension tabloïd du fils et le caractère très particulier des albums du père ont amené les critiques rock à mettre les deux Buckley sur un pied d'égalité, et peu s'en faut que ce soit le fils qui ne prenne le pas sur le père. Pourtant, les avertisseurs ne manquent pas. Le père est un génie dans la continuité de toute la richesse sixties qui allait bien au-delà du rock. Connaissez-vous Fred Neill? Tim Buckley continuait ces mouvances profondes qu'ignore l'histoire de la notoriété en termes de pop music. A une écoute attentive, mille arguments plaident pour le père au détriment de la musique à effets bien exécutée, mais pauvre d'inspiration de Jeff Buckley. Autre avertisseur à prendre en compte. Le père était un génie et le fils a voulu suivre la voie du père. Le fils ne fait que transposer des éléments singuliers du père dans un registre musical beaucoup moins inspiré et beaucoup plus conventionnel. Pourquoi cela n'a-t-il pas été vu?
Il y a enfin un dernier centre nerveux. Pourquoi une chanson de trois minutes qui n'a pas fait le top des singles, ni été incluse dans un album à succès, serait géniale? On entend un riff, un air, d'accord, mais par quels tours de passe-passe allez-vous soutenir par des arguments objectifs, intangibles, que ce morceau vaut plus que trente autres qui furent des hits, surtout quand on bascule dans la catégorie garage qui lorgnent du côté de modèles à faire revivre?
Pourtant, si, le travail attentif d'écoute aux plans exécution, mélodie, rythme, harmonie, atmosphère, fait son oeuvre, mais le problème vient de ce qu'il n'est pas immédiatement communicable à autrui. La communication par les mots doit à la fois formuler ce qu'il y a de traduisible au sujet d'une musique et préparer celui qui écoute, en principe avec bienveillance et motivation sincère, à faire le même constat auditif, lorsque lui et lui seul écoutera le morceau mis en débat. A cela s'ajoutent les errements de nos attentes dans l'écoute attentive, car il y a plusieurs pôles et les écoutes attentives peuvent se différencier entre elles. Une artiste soul dont on attend des titres neufs va nous décevoir un jour, avant qu'en ne l'écoutant pour les finesses on se rende compte qu'elle est vraiment prenante. Et là encore, peu de gens sont prêts à admettre l'importance d'une écoute attentive choisissant patiemment quels sont les pôles pertinents pour décréter: ceci est bon, mauvais, génial, etc.
mardi 16 avril 2013
Grands groupes et albums des années 80 (partie 3/3)
Dans les artistes que les anthologies du rock privilgient, je ne retiendrai pas Echo and the Bunnymen, sauf le premier album, ni The Pretenders, The Stranglers, The Residents, Julian Cope ou The Teardrop explodes et certainement pas The Cult, Joy Division The Pixies, Tears for fears, Prefab Sprout, Depeche Mode, Duran Duran, Simply Red, Frankie goes to Hollywood, The Fall, The Beastie Boys, Sonic youth, The Stone Roses, etc.
Je laisserai aussi Nick Cave, XTC / The Dukes of stratosphear et Marshall Creenshaw sur le seuil. Je trouve que la crème est déjà réunie. Colossal Youth des Young marble giants, je connais mal pour l'instant. J'ai enfin décidé de citer des artistes seventies pas spécialement au premier plan alors, mais qui ont eu une carrière eighties comme Graham Parker et Tom Waits, ce dernier ayant une seconde époque innovante à partir de la charnière 80-83. Puis, le retour de Roy Loney en solo (fin seventies, j'avoue). En revanche, je ne citerai pas d'autres artistes sixties ou seventies déjà bien connus.
J'ajoute ici ce qui me manquait encore The Violent Femmes, The Jesus and Mary Chain, Tav Falco (mais débuts vers 79) et Mojo Nixon, puis deux mentions spéciales pour l'Australie et la Suède.
The Violent Femmes
Deux premiers albums géniaux, le premier éponyme et Hallowed ground entrer 82 et 84. Bien prenant.
Add it up
Gone Daddy gone
Prove my love
Please do not go
Blister in the sun
Kiss off
Country Death Song
Never tell
The Jesus and Mary chain
Le premier album essentiellement Psychocandy, mais celui-là est marquant.
Just like honey
Never understand
Upside down
You trip me up
The Living end
Tav Falco
Bourgeois Blues
Brazil
Mojo Nixon and Skid Roper
Elvis is everywhere
I ain't gonna piss in no jar
Burn down the malls
Roy Loney
Artistic as hell, un EP et cinq premiers albums superbes de rock, puis une carrière qui se prolonge avec encore des pépites jusqu'au temps présent. des membres des Flamin' Groovies l'accompagnent. Du tout grand. Eh oui, je suis loin de trouver tous les liens.
Hundred miles an hour (live)
Born to be your fool
She run away (live)
Don't believe those lies (live)
San Francisco girl
Emmy Emmy
Poor tuxedo
Lana Lee
Don't start cryin' now
Panic to a manic degree
You can't be too wild
Ragged but wrong
Big fat nada (2007)
..........
Graham Parker
Get started, start a fire
Tom Waits
Un petit rappel de sa période seventies avec un extrait du premier CD que j'ai acheté et connu de lui.
Blue Valentines
La seconde époque
16 shells from a thirty-ought-six
Downtown train
Gun street girl
Union square
Clap hands
Way down in the hole
Cold cold ground
Innocent when you dream (78)
Black wings
I don't wanna grow up
Who are you
Australie
The Stems
Une référence en matière de rock australien. Je collectionne l'oeuvre de Dom Mariani : The Stems, The Someloves, DM3, etc.
Tears me in two
Make you mine
She's a monster
Can't resist
Love will grow
Just ain't enough
The Sunnyboys
L'autre référence australienne des années 80, premier album éponyme, mais et la suite encore. On se prend une sacrée dose de finesse.
Alone with you
Happy man
You need a friend
Trouble in my brain
My only friend
Tunnel of love
Il ne manque pas d'autres formations australiennes intéressantes. Je ne cite pas ici Radio Birdman et The Saints (seventies). Il y a aussi les débuts des Hoodoos Gurus, les DTK Hitmen, les Beats of Bourbon, etc.
Suède
The Nomads
Pas mal de reprises dans le répertoire, mais une magie des interprétations qui en font un groupe capable de se fondre dans la masse des grandes formations anglaises, américaines et australiennes. Performance unique pour un groupe qui ne vient pas d'un pays de langue anglaise. Bien sûr, c'est du rock garage et ils ne sont pas spécialement connus dans leur pays natal.
The way (you touch my hand)
I'm 5 years ahead of my time
Where the wolf bane blooms
Bangkok
She pays the rent
La Suède compte plusieurs autres grands groupes: The Watermelon Men, The Wylde Mammoths, The Wayward souls, etc., etc.
Je laisserai aussi Nick Cave, XTC / The Dukes of stratosphear et Marshall Creenshaw sur le seuil. Je trouve que la crème est déjà réunie. Colossal Youth des Young marble giants, je connais mal pour l'instant. J'ai enfin décidé de citer des artistes seventies pas spécialement au premier plan alors, mais qui ont eu une carrière eighties comme Graham Parker et Tom Waits, ce dernier ayant une seconde époque innovante à partir de la charnière 80-83. Puis, le retour de Roy Loney en solo (fin seventies, j'avoue). En revanche, je ne citerai pas d'autres artistes sixties ou seventies déjà bien connus.
J'ajoute ici ce qui me manquait encore The Violent Femmes, The Jesus and Mary Chain, Tav Falco (mais débuts vers 79) et Mojo Nixon, puis deux mentions spéciales pour l'Australie et la Suède.
The Violent Femmes
Deux premiers albums géniaux, le premier éponyme et Hallowed ground entrer 82 et 84. Bien prenant.
Add it up
Gone Daddy gone
Prove my love
Please do not go
Blister in the sun
Kiss off
Country Death Song
Never tell
The Jesus and Mary chain
Le premier album essentiellement Psychocandy, mais celui-là est marquant.
Just like honey
Never understand
Upside down
You trip me up
The Living end
Tav Falco
Bourgeois Blues
Brazil
Mojo Nixon and Skid Roper
Elvis is everywhere
I ain't gonna piss in no jar
Burn down the malls
Roy Loney
Artistic as hell, un EP et cinq premiers albums superbes de rock, puis une carrière qui se prolonge avec encore des pépites jusqu'au temps présent. des membres des Flamin' Groovies l'accompagnent. Du tout grand. Eh oui, je suis loin de trouver tous les liens.
Hundred miles an hour (live)
Born to be your fool
She run away (live)
Don't believe those lies (live)
San Francisco girl
Emmy Emmy
Poor tuxedo
Lana Lee
Don't start cryin' now
Panic to a manic degree
You can't be too wild
Ragged but wrong
Big fat nada (2007)
..........
Graham Parker
Get started, start a fire
Tom Waits
Un petit rappel de sa période seventies avec un extrait du premier CD que j'ai acheté et connu de lui.
Blue Valentines
La seconde époque
16 shells from a thirty-ought-six
Downtown train
Gun street girl
Union square
Clap hands
Way down in the hole
Cold cold ground
Innocent when you dream (78)
Black wings
I don't wanna grow up
Who are you
Australie
The Stems
Une référence en matière de rock australien. Je collectionne l'oeuvre de Dom Mariani : The Stems, The Someloves, DM3, etc.
Tears me in two
Make you mine
She's a monster
Can't resist
Love will grow
Just ain't enough
The Sunnyboys
L'autre référence australienne des années 80, premier album éponyme, mais et la suite encore. On se prend une sacrée dose de finesse.
Alone with you
Happy man
You need a friend
Trouble in my brain
My only friend
Tunnel of love
Il ne manque pas d'autres formations australiennes intéressantes. Je ne cite pas ici Radio Birdman et The Saints (seventies). Il y a aussi les débuts des Hoodoos Gurus, les DTK Hitmen, les Beats of Bourbon, etc.
Suède
The Nomads
Pas mal de reprises dans le répertoire, mais une magie des interprétations qui en font un groupe capable de se fondre dans la masse des grandes formations anglaises, américaines et australiennes. Performance unique pour un groupe qui ne vient pas d'un pays de langue anglaise. Bien sûr, c'est du rock garage et ils ne sont pas spécialement connus dans leur pays natal.
The way (you touch my hand)
I'm 5 years ahead of my time
Where the wolf bane blooms
Bangkok
She pays the rent
La Suède compte plusieurs autres grands groupes: The Watermelon Men, The Wylde Mammoths, The Wayward souls, etc., etc.
mercredi 3 avril 2013
Grands groupes et albums des années 80 (partie 2/3)
Vous vous dites sans doute que les artistes les plus valables des années 80 ne sont peut-être pas ceux qui ont le plus de notoriété, mais qu'à tout le moins ils faisaient un petit voyage dans les charts, sauf les fans de hard rock qui pensent qu'on n'a jamais fait mieux que.. que quoi déjà?... qu'Assez-DC, Metallicaca d'oie, Horreur Maiden et j'en passe et des meilleur(e)s.
X
C'est le nom du groupe et une recherche X Los Angeles sur Gogol ne nous fait pas tomber sur une page porno, à l'exception d'une histoire de préservatifs nécessaires à cette industrie. J'ai découvert récemment le groupe X. C'est génial. Les deux premiers albums Los Angeles et Wild gift sont exceptionnels. Les deux suivants sont de très haute volée encore et on aime encore le cinquième.
Johnny hit and run Paulene
Los Angeles
Soul kitchen (titre des Doors)
Your phone's off the hook (but you're not)
Nausea
Beyond and back
We're desperate
I'm coming over
The hungry wolf
The Undertones
Excellents avec des bases rock simples primordiales. Les deux premiers albums sont super, notamment Hypnotised qui en plus est bardé d'un nombre conséquent de chansons, après il y a un rapide déclin quand même.
Teenage kicks
Jimmy Jimmy
Here comes the summer
More songs about chocolate and girls
There goes Norman
Hypnotised
Under the boardwalk (reprise des Drifters)
My perfect cousin
Tearproof
Wednesday week
You've got my number (why don't you use it)
The Gun Club
Groupe de Jeffrey Lee Pierce, remarquables débuts, les premiers albums Fire of love, Miami, The Las Vegas Story et l'EP Death Party. La chanteuse de Blondie, Debbie Harry, sous le pseudo D.H. Laurence Jr, participe aux "backing vocals" de titres de Miami.
Sex Beat
She's like heroin to me
For the love of Ivy (la guitariste des Cramps, titre joué avec son coauteur Kid Congo Powers)
Fire spirit
Mother of earth
Sleeping in blood city
The Fire of love
Death party
Giant Sand
Trois bons albums, les deux premiers en 85 et 86, Valley of rain et Ballad of a thin line man, puis Ramp en 1991. Il y en a d'autres pas mal que j'ai peu écoutés, mais déjà ces trois-là. J'écoute les albums sans regarder les titres, donc un peu d'aléatoire dans ce qui suit à titre indicatif.
Valley of rain
Tumble and tear
Death, dying and channel V
Thin line man
Body of water
Graveyard
Warm storm
Romance of falling
Seldom matters
Nikki Sudden / The Jacobites / The Swell Maps
Tout commence avec les Swell Maps, punk britannique, deux albums en 79 et 80 dont je tire deux morceaux pour leur curiosité, puis il y aura une carrière de Nikki Sudden un peu solo, et un peu formation et reformation des Jacobites. Je recommande les deux premiers albums en solo de Nikki Sudden Waiting on Egypt et The Bible Belt, en 82 et 83, c'est rafraîchissant, ainsi que Groove en 89, et en parallèle les deux premiers Jacobitezs: l'homonyme The Jacobites et le double Robespierre's velvet basement. Pas la première fois que je triche, Nikki Sudden et Wreckless Eric sont tantôt en solo, tantôt en groupe.
(Swell Maps) Vertical slum
(Swell Maps) Gunboats
Channel steamer
Back to the coast
Knife my heart
Fashion cult
Chelsea embankment
Road of broken dreams
The angels are calling
The Jacobites - Where the rivers end
The Jacobites - Country girl
The Jacobites - Only children sleeping
The Jacobites - It's all end up in tears
The Jacobites - Snow white
Ben Vaughn / Ben Vaughn Combo
Très bon, les deux premiers albums (Many moods et Beautiful things) et l'album de reprises Mono. Je ne trouve pas tous ses titres sur le net, loin de là. C'est pourtant musicalement du gros, gros calibre.
Jerry Lewis in France
M-M motor vehicle
Beautiful thing
Big house with a yard
The Long Ryders
Ils ont eu le mauvais goût de poser en mormons, mais sur le premier EP 10-5-60 de 83 et sur les deux premiers albums Native sons et State of our union, des titres qui envoient.
Looking for Lewis and Clark
J'avais arrêté après n'avoir cité qu'un seul titre des Long Ryders. Je réfléchissais sur la suite à donner. Je pensais signaler l'un ou l'autre groupe de reggae. Pour UB40, je n'en ai pas, je viens d'écouter un best of, leurs interprétations ne vont pas et les titres qui le font sont souvent des reprises. J'ai cru à tort que j'allais trouver des pépites. Il y a ensuite les Specials. Je les ai écartés pour des raisons de dates. Je les considère comme un groupe à rattacher plus volontiers à la période 77-80. Il y a des chansons qui me plaisent vraiment des Specials, Ghost town, Message to Rudy, etc., et la touche est originale, mais j'écoute plus des chansons avec des richesses inventives qu'une musique à l'interprétation fondante.
On a essayé de me faire écouter des groupes des années 80, mais je considère assez nettement que U2 c'est de la daube. Police, il y a quelque chose, mais ce n'est pas ça non plus et je n'écoute ni n'achète. Apprécier le hard rock de Van Halen, Satriani, Iron Maiden, Metaliica, Motley Crue, Guns and roses, etc., etc., je ne comprends pas ce qu'on me demande. Le rock en plastique de Bonjovi, je n'en fais aucun cas, ça va de soi, et ainsi de suite. AC-DC, j'aime bien des aspects, mais qu'on arrête de les mettre au sommet de quoi que ce soit. Michael Jackson, certaines chansons ont quelque chose, mais les interprétations et les mélodies instrumentales sont à mes yeux de l'amateurisme inconscient, ce n'est pas bon du tout. Je ne suis pas le moins du monde convaincu par The Smiths, et j'écoute The Pogues en passant, parce que c'est différent, mais sans y attacher de l'importance. Il y a en revanche un artiste et un groupe que je n'ai guère choyés dans mon parcours, mais je consens à leur faire une place, parce qu'ils souffrent essentiellement de ma capacité à les réfuter par comparaison avec une musique sixties autrement géniale. Sachant qu'ils sont des références pour les années 80, je les descends en flèche, mais ils résistent mieux que d'autres. Comme il est question ici d'un best of du rock des années 80, je ne peux pas me permettre de les faire passer à la trappe. Je me demande aussi s'il est légitime de ne pas citer Dire Straits. Il y a une chanson de Dire Straits qui dure sept minutes qui est pas mal Telegraph machin truc je crois. D'autres titres peuvent le faire, mais je trouve que le chanteur ce n'est pas ça, que la musique est rengainante et finalement pas bien variée, que Money for nothing il y a de longs passages de chipotages électriques qui ne sont pas de l'inspiration, etc.
Les deux noms que j'ai boudés sont ceux de Prince et des Cure. Pour Prince, cela s'aggravait de mon mépris dès l'adolescence pour sa chanson Batman pas très heureuse, ni son clip. Ils vont donc compléter cette deuxième partie du best of rock des années 80. Dans la troisième partie, j'ajouterai pas mal de choses, et je ferai un sort au rock suédois et au rock australien.
Pour Tom Petty and the Heartbreakers, je ne le citerai pas non plus car je le rattache à une période 76-80 plutôt.
Je pense dès lors à Bruce Joyner et tout particulièrement aux Unknowns, je l'ajoute donc ici en fin de deuxième partie.
The Cure
Les 3 premiers albums et certains titres ultérieurs.
Killing an arab
10:15 Saturday night
Boys don't cry
A forest
Primary
Close to me
Prince
Kiss
Cream
When doves cry
1999
Bruce Joyner and the Unknowns
Bruce Joyner est resté bon à travers le temps, mais évidemment il y a les titres marquants des éphémères Unknowns, dont deux d'une beauté vertigineuse : Not my memory et Pull my train, cette dernière ne se rencontrant pas actuellement sur youtube.
Not my memory
X
C'est le nom du groupe et une recherche X Los Angeles sur Gogol ne nous fait pas tomber sur une page porno, à l'exception d'une histoire de préservatifs nécessaires à cette industrie. J'ai découvert récemment le groupe X. C'est génial. Les deux premiers albums Los Angeles et Wild gift sont exceptionnels. Les deux suivants sont de très haute volée encore et on aime encore le cinquième.
Johnny hit and run Paulene
Los Angeles
Soul kitchen (titre des Doors)
Your phone's off the hook (but you're not)
Nausea
Beyond and back
We're desperate
I'm coming over
The hungry wolf
The Undertones
Excellents avec des bases rock simples primordiales. Les deux premiers albums sont super, notamment Hypnotised qui en plus est bardé d'un nombre conséquent de chansons, après il y a un rapide déclin quand même.
Teenage kicks
Jimmy Jimmy
Here comes the summer
More songs about chocolate and girls
There goes Norman
Hypnotised
Under the boardwalk (reprise des Drifters)
My perfect cousin
Tearproof
Wednesday week
You've got my number (why don't you use it)
The Gun Club
Groupe de Jeffrey Lee Pierce, remarquables débuts, les premiers albums Fire of love, Miami, The Las Vegas Story et l'EP Death Party. La chanteuse de Blondie, Debbie Harry, sous le pseudo D.H. Laurence Jr, participe aux "backing vocals" de titres de Miami.
Sex Beat
She's like heroin to me
For the love of Ivy (la guitariste des Cramps, titre joué avec son coauteur Kid Congo Powers)
Fire spirit
Mother of earth
Sleeping in blood city
The Fire of love
Death party
Giant Sand
Trois bons albums, les deux premiers en 85 et 86, Valley of rain et Ballad of a thin line man, puis Ramp en 1991. Il y en a d'autres pas mal que j'ai peu écoutés, mais déjà ces trois-là. J'écoute les albums sans regarder les titres, donc un peu d'aléatoire dans ce qui suit à titre indicatif.
Valley of rain
Tumble and tear
Death, dying and channel V
Thin line man
Body of water
Graveyard
Warm storm
Romance of falling
Seldom matters
Nikki Sudden / The Jacobites / The Swell Maps
Tout commence avec les Swell Maps, punk britannique, deux albums en 79 et 80 dont je tire deux morceaux pour leur curiosité, puis il y aura une carrière de Nikki Sudden un peu solo, et un peu formation et reformation des Jacobites. Je recommande les deux premiers albums en solo de Nikki Sudden Waiting on Egypt et The Bible Belt, en 82 et 83, c'est rafraîchissant, ainsi que Groove en 89, et en parallèle les deux premiers Jacobitezs: l'homonyme The Jacobites et le double Robespierre's velvet basement. Pas la première fois que je triche, Nikki Sudden et Wreckless Eric sont tantôt en solo, tantôt en groupe.
(Swell Maps) Vertical slum
(Swell Maps) Gunboats
Channel steamer
Back to the coast
Knife my heart
Fashion cult
Chelsea embankment
Road of broken dreams
The angels are calling
The Jacobites - Where the rivers end
The Jacobites - Country girl
The Jacobites - Only children sleeping
The Jacobites - It's all end up in tears
The Jacobites - Snow white
Ben Vaughn / Ben Vaughn Combo
Très bon, les deux premiers albums (Many moods et Beautiful things) et l'album de reprises Mono. Je ne trouve pas tous ses titres sur le net, loin de là. C'est pourtant musicalement du gros, gros calibre.
Jerry Lewis in France
M-M motor vehicle
Beautiful thing
Big house with a yard
The Long Ryders
Ils ont eu le mauvais goût de poser en mormons, mais sur le premier EP 10-5-60 de 83 et sur les deux premiers albums Native sons et State of our union, des titres qui envoient.
Looking for Lewis and Clark
J'avais arrêté après n'avoir cité qu'un seul titre des Long Ryders. Je réfléchissais sur la suite à donner. Je pensais signaler l'un ou l'autre groupe de reggae. Pour UB40, je n'en ai pas, je viens d'écouter un best of, leurs interprétations ne vont pas et les titres qui le font sont souvent des reprises. J'ai cru à tort que j'allais trouver des pépites. Il y a ensuite les Specials. Je les ai écartés pour des raisons de dates. Je les considère comme un groupe à rattacher plus volontiers à la période 77-80. Il y a des chansons qui me plaisent vraiment des Specials, Ghost town, Message to Rudy, etc., et la touche est originale, mais j'écoute plus des chansons avec des richesses inventives qu'une musique à l'interprétation fondante.
On a essayé de me faire écouter des groupes des années 80, mais je considère assez nettement que U2 c'est de la daube. Police, il y a quelque chose, mais ce n'est pas ça non plus et je n'écoute ni n'achète. Apprécier le hard rock de Van Halen, Satriani, Iron Maiden, Metaliica, Motley Crue, Guns and roses, etc., etc., je ne comprends pas ce qu'on me demande. Le rock en plastique de Bonjovi, je n'en fais aucun cas, ça va de soi, et ainsi de suite. AC-DC, j'aime bien des aspects, mais qu'on arrête de les mettre au sommet de quoi que ce soit. Michael Jackson, certaines chansons ont quelque chose, mais les interprétations et les mélodies instrumentales sont à mes yeux de l'amateurisme inconscient, ce n'est pas bon du tout. Je ne suis pas le moins du monde convaincu par The Smiths, et j'écoute The Pogues en passant, parce que c'est différent, mais sans y attacher de l'importance. Il y a en revanche un artiste et un groupe que je n'ai guère choyés dans mon parcours, mais je consens à leur faire une place, parce qu'ils souffrent essentiellement de ma capacité à les réfuter par comparaison avec une musique sixties autrement géniale. Sachant qu'ils sont des références pour les années 80, je les descends en flèche, mais ils résistent mieux que d'autres. Comme il est question ici d'un best of du rock des années 80, je ne peux pas me permettre de les faire passer à la trappe. Je me demande aussi s'il est légitime de ne pas citer Dire Straits. Il y a une chanson de Dire Straits qui dure sept minutes qui est pas mal Telegraph machin truc je crois. D'autres titres peuvent le faire, mais je trouve que le chanteur ce n'est pas ça, que la musique est rengainante et finalement pas bien variée, que Money for nothing il y a de longs passages de chipotages électriques qui ne sont pas de l'inspiration, etc.
Les deux noms que j'ai boudés sont ceux de Prince et des Cure. Pour Prince, cela s'aggravait de mon mépris dès l'adolescence pour sa chanson Batman pas très heureuse, ni son clip. Ils vont donc compléter cette deuxième partie du best of rock des années 80. Dans la troisième partie, j'ajouterai pas mal de choses, et je ferai un sort au rock suédois et au rock australien.
Pour Tom Petty and the Heartbreakers, je ne le citerai pas non plus car je le rattache à une période 76-80 plutôt.
Je pense dès lors à Bruce Joyner et tout particulièrement aux Unknowns, je l'ajoute donc ici en fin de deuxième partie.
The Cure
Les 3 premiers albums et certains titres ultérieurs.
Killing an arab
10:15 Saturday night
Boys don't cry
A forest
Primary
Close to me
Prince
Kiss
Cream
When doves cry
1999
Bruce Joyner and the Unknowns
Bruce Joyner est resté bon à travers le temps, mais évidemment il y a les titres marquants des éphémères Unknowns, dont deux d'une beauté vertigineuse : Not my memory et Pull my train, cette dernière ne se rencontrant pas actuellement sur youtube.
Not my memory
mardi 2 avril 2013
Grands groupes et albums des années 80 (partie 1/3)
Bon, quand vous pensez années 80, vous pensez Michael Jackson, Madonna, Dire Straits, hard rock, Phil Collins, etc. Okay okay. Je crois que le best of rock des années 80 va avoir une tout autre image.
Groupes capables de plusieurs grands albums.
Nota bene : en général, j'écoute les albums sans du coup connaître bien le lien d'une chanson à un titre. Pas évident pour moi de mettre ainsi en lien forcément mes gros coups de coeur. Je fais donc la pub d'albums qui sont bons, pas simplement des titres excellents retenus ici. Je vais m'améliorer là-dessus prochainement.
The Replacements
8 albums (ou 7 et demi), 4 sinon 5 grands, plus carrière solo de Paul Westerberg. Retenir Sorry Ma Forgot to take out the trash, Let it be, Tim, Pleased to meet me.
I will dare
Can't hardly wait
Bastards of young
Alex Chilton
Green on red
Fameuse liste de grands albums, le EP Green on red Two bibles est malheureusement introuvable. Mais indispensable suite: EP Green on red, puis les albums Gravity talks, Gas food lodging, No free lunch, The killer inside me, Here comes the snake, This time around, Scapegoats, The little things in life.
Sixteen ways
The Drifter
Two lovers
Cheap wine
Aspirin
Hair and skin
Shed a tear
Gold in the graveyard
The Ballad of Guy Fawkes
Hector's out
REM
Célèbres pour Out of time et Automatic for the people, les albums qu'ils ont sortis avant sont encore meilleurs, tout particulièrement Fables of reconstruction, Lifes Rich pageant et Document. D'autres premiers albums encore à noter Murmur, Reckoning et Green.
Driver 8
Cant get there from here
Fall on me
Begin the begin
Finest worksong
The One I love
Losing my religion
The Plimsouls
Trop éphémère, mais carrière solo de Peter Case ensuite. Fabuleux EP et fabuleux deux albums studio, puis des albums live posthumes! Peter Case a précédemment joué avec The Nerves, groupe éphémère mythique réunissant encore Jack Lee et Paul Collins à ses côtés.
Lost time
Zero hour
Now
Everyday things
Million miles away
Play the breaks
Oldest story in the world
The Feelies
Un peu de triche de ma part, deux grands albums, mais à 6 ans de distance. Crazy rhythms est vertigineux et Good earth est très bon encore.
Crazy Rhythms
Fa Ce-La
Forces at work
On the roof
The Good earth
Dream syndicate
Pailsey underground californien pour prolonger Green on red, je recommande lEP de lancement, le premier album The Days of wine and roses, mais aussi en 89 le remarquable Live at Raji's. Et après, on n'hésite pas à creuser.
Sure thing
The days of wine and roses
Tell me when it's over
The Barracudas
Premiers EP et singles enchaînés à trois premiers albums studio très bons: Drop out with the Barracudas, Mean time et Endeavour to persevere. Style très Flamin' Groovies, mais Chris Wilson n'apparaît qu'à partir du deuxième album.
Violent times
Summer fun
I wish it could be 1965 again
Hour of degradation
Stolen heart
The way we've changed
Wreckless Eric / Len Bright Combo
Débuts remarquables en 78 avec des albums solos, dont certains reprenant les titres des albums précédents. Puis, derrière l'inégalité du parcours, une longévité. Les deux albums du Len Bright Combo comme second temps fort génial, même si le succès relatif n'a touché que la Belgique, et encore récemment les albums avec son épouse américaine Amy Rigby. Il y a aussi l'album Jubilee de BBC Sessions.
Whole wild world
Veronica
A popsong
Reconnez Cherie
Take the cash
You're gonna screw my head off
Shirt without a heart
Someone must've nailed together
DMZ / Lyres
Les deux groupes de Mono Man. Tous deux excellents. Des Lyres, un superbe live en 83, compiler les morceaux des premiers singles, EP (AHS1005) et les premiers albums: In fyre, Lyres Lyres, A promise is a promise.
Busy Man
When I get off
Buried alive
In motion
I really want you right now
Don't give it up now
Help you Ann
She pays the rent
How do you know?
The Prisoners
Grand groupe des débuts de Graham Day qui continuera d'exceller par la suite avec d'autres formations: The Mighty Caesars, The Prime Movers, The Solarflares, Graham Day and the Gaolers. Le premier album est la révélation, mais j'adore aussi le second The Wisermiserdemelza. La suite reste de très haute facture.
Maybe I was wrong
Whenever I'm gone
Threw my heart away
Coming home
Far away radio medway edit
Melanie
Hurricane
Tonight
Makin' time
Groupe de Fay Hallam qui deviendra compagne un temps de Graham Day (époque Prime Movers). Génial groupe de mod revival des années 890. Bien obscur, ce qu'il faut en deux CD blindés.
Walk a thin line
The girl that touched my soul
Only time will tell
Honey
Feels like it's love
Pump it up (reprise du principal titre chouette d'Elvis Costello)
Here is my number
The Soft boys
Ephémère, mais deux fameux albums Can of bees et Underwater moonlight. Robyn Hiitchcock a encore donné en solo deux bons albums.
Wading through a ventilator
Only the stones remain
Underwater moonlight
I wanna destroy you
Kingdom of love
The Queen of eyes
Positive vibrations
The Fleshtones
Reconnaissance évidente dans le milieu des connaisseurs pointus du rock, le groupe est étrangement inexistant en termes de ventes et notoriété. Pourtant, son côté festif est sa limite rock et son argument pour la célébrité. C'est forcément un événement excitant que les Fleshtones. En tout cas, une sacrée longévité et suite d'albums et titres. Même si la période IRS est la meilleure (albums Roman Gods et Hexbreaker, EP Up-front et singles). Un album Blast off sur Roir contemporain des IRS et en 2001 un album tel que Solid gold sound, entre autres...
Girl from Baltimore
Theme from "The Vindicators"
I was a teenage zombie
All arfound the world (très mauvais rendu sonore du fichier)
Cold, cold shoes
The Dreg
Roman gods
Let's see the sun
The world has changed
I've gotta change my life
Stop fooling around
Critical list
Soul struttin'
Hexbreaker
Screaming skull
Hexbreaker + supervindicator (télé française)
Hall of fame
American Beat 84 (mauvais rendu sonore)
Solid gold sound
Ten dollars more
The Rezillos / The Revillos
Le second degré sur des bases rock simples n'empêche pas la touche de génie de ce groupe écossais particulièrement dynamique. L'intégrale des Rezillos d'un côté, puis le second groupe avec changement d'une seule lettre dans le nom, puisque Fay Fife et Eugene Reynolds ont poursuivi l'expérience avec d'autres membres. La réédition CD de l'album Attack! est géniale.
Destination Venus
Top of the pops
(My baby does) Good sculptures
Can't stand my baby
Somebody's gonna get their head kicked in tonight
(reprise d'un titre de Jeremy Spenser au sein des premiers Fleetwood Mac)
Yeah Yeah
Motorbike Beat
Where's the boy for me
Scuba Scuba
Bongo Brain
She's fallen in love with a monster man (reprise de Screaming Lord Sutch)
Snatzomobile
Tell him (reprise sixties)
Man attack
The dB's
Compositions de Peter Holsapple ou de Chris Stamey, les deux albums Stands for decibels et Repercussion ont quelque chose. Plus le 45 tours You wanted to know / If and when. Une marque originale et innovante pour leur époque. C'est un groupe powerpop plutôt que rock et, en les écoutant, je ne comprends pas pourquoi ils ne sont pas du tout célèbres. Chris Stamey sera moins intéressant en solo.
(I thought) You wanted to know
Tearjekin'
Cycles per second
Espionage
The fight
She's not worried
Dynamite
I'm in love
Bad reputation
Big brown eyes
Ask for Jill
Happenstance
Amplifier
From a window to a screen
Groupes capables de plusieurs grands albums.
Nota bene : en général, j'écoute les albums sans du coup connaître bien le lien d'une chanson à un titre. Pas évident pour moi de mettre ainsi en lien forcément mes gros coups de coeur. Je fais donc la pub d'albums qui sont bons, pas simplement des titres excellents retenus ici. Je vais m'améliorer là-dessus prochainement.
The Replacements
8 albums (ou 7 et demi), 4 sinon 5 grands, plus carrière solo de Paul Westerberg. Retenir Sorry Ma Forgot to take out the trash, Let it be, Tim, Pleased to meet me.
I will dare
Can't hardly wait
Bastards of young
Alex Chilton
Green on red
Fameuse liste de grands albums, le EP Green on red Two bibles est malheureusement introuvable. Mais indispensable suite: EP Green on red, puis les albums Gravity talks, Gas food lodging, No free lunch, The killer inside me, Here comes the snake, This time around, Scapegoats, The little things in life.
Sixteen ways
The Drifter
Two lovers
Cheap wine
Aspirin
Hair and skin
Shed a tear
Gold in the graveyard
The Ballad of Guy Fawkes
Hector's out
REM
Célèbres pour Out of time et Automatic for the people, les albums qu'ils ont sortis avant sont encore meilleurs, tout particulièrement Fables of reconstruction, Lifes Rich pageant et Document. D'autres premiers albums encore à noter Murmur, Reckoning et Green.
Driver 8
Cant get there from here
Fall on me
Begin the begin
Finest worksong
The One I love
Losing my religion
The Plimsouls
Trop éphémère, mais carrière solo de Peter Case ensuite. Fabuleux EP et fabuleux deux albums studio, puis des albums live posthumes! Peter Case a précédemment joué avec The Nerves, groupe éphémère mythique réunissant encore Jack Lee et Paul Collins à ses côtés.
Lost time
Zero hour
Now
Everyday things
Million miles away
Play the breaks
Oldest story in the world
The Feelies
Un peu de triche de ma part, deux grands albums, mais à 6 ans de distance. Crazy rhythms est vertigineux et Good earth est très bon encore.
Crazy Rhythms
Fa Ce-La
Forces at work
On the roof
The Good earth
Dream syndicate
Pailsey underground californien pour prolonger Green on red, je recommande lEP de lancement, le premier album The Days of wine and roses, mais aussi en 89 le remarquable Live at Raji's. Et après, on n'hésite pas à creuser.
Sure thing
The days of wine and roses
Tell me when it's over
The Barracudas
Premiers EP et singles enchaînés à trois premiers albums studio très bons: Drop out with the Barracudas, Mean time et Endeavour to persevere. Style très Flamin' Groovies, mais Chris Wilson n'apparaît qu'à partir du deuxième album.
Violent times
Summer fun
I wish it could be 1965 again
Hour of degradation
Stolen heart
The way we've changed
Wreckless Eric / Len Bright Combo
Débuts remarquables en 78 avec des albums solos, dont certains reprenant les titres des albums précédents. Puis, derrière l'inégalité du parcours, une longévité. Les deux albums du Len Bright Combo comme second temps fort génial, même si le succès relatif n'a touché que la Belgique, et encore récemment les albums avec son épouse américaine Amy Rigby. Il y a aussi l'album Jubilee de BBC Sessions.
Whole wild world
Veronica
A popsong
Reconnez Cherie
Take the cash
You're gonna screw my head off
Shirt without a heart
Someone must've nailed together
DMZ / Lyres
Les deux groupes de Mono Man. Tous deux excellents. Des Lyres, un superbe live en 83, compiler les morceaux des premiers singles, EP (AHS1005) et les premiers albums: In fyre, Lyres Lyres, A promise is a promise.
Busy Man
When I get off
Buried alive
In motion
I really want you right now
Don't give it up now
Help you Ann
She pays the rent
How do you know?
The Prisoners
Grand groupe des débuts de Graham Day qui continuera d'exceller par la suite avec d'autres formations: The Mighty Caesars, The Prime Movers, The Solarflares, Graham Day and the Gaolers. Le premier album est la révélation, mais j'adore aussi le second The Wisermiserdemelza. La suite reste de très haute facture.
Maybe I was wrong
Whenever I'm gone
Threw my heart away
Coming home
Far away radio medway edit
Melanie
Hurricane
Tonight
Makin' time
Groupe de Fay Hallam qui deviendra compagne un temps de Graham Day (époque Prime Movers). Génial groupe de mod revival des années 890. Bien obscur, ce qu'il faut en deux CD blindés.
Walk a thin line
The girl that touched my soul
Only time will tell
Honey
Feels like it's love
Pump it up (reprise du principal titre chouette d'Elvis Costello)
Here is my number
The Soft boys
Ephémère, mais deux fameux albums Can of bees et Underwater moonlight. Robyn Hiitchcock a encore donné en solo deux bons albums.
Wading through a ventilator
Only the stones remain
Underwater moonlight
I wanna destroy you
Kingdom of love
The Queen of eyes
Positive vibrations
The Fleshtones
Reconnaissance évidente dans le milieu des connaisseurs pointus du rock, le groupe est étrangement inexistant en termes de ventes et notoriété. Pourtant, son côté festif est sa limite rock et son argument pour la célébrité. C'est forcément un événement excitant que les Fleshtones. En tout cas, une sacrée longévité et suite d'albums et titres. Même si la période IRS est la meilleure (albums Roman Gods et Hexbreaker, EP Up-front et singles). Un album Blast off sur Roir contemporain des IRS et en 2001 un album tel que Solid gold sound, entre autres...
Girl from Baltimore
Theme from "The Vindicators"
I was a teenage zombie
All arfound the world (très mauvais rendu sonore du fichier)
Cold, cold shoes
The Dreg
Roman gods
Let's see the sun
The world has changed
I've gotta change my life
Stop fooling around
Critical list
Soul struttin'
Hexbreaker
Screaming skull
Hexbreaker + supervindicator (télé française)
Hall of fame
American Beat 84 (mauvais rendu sonore)
Solid gold sound
Ten dollars more
The Rezillos / The Revillos
Le second degré sur des bases rock simples n'empêche pas la touche de génie de ce groupe écossais particulièrement dynamique. L'intégrale des Rezillos d'un côté, puis le second groupe avec changement d'une seule lettre dans le nom, puisque Fay Fife et Eugene Reynolds ont poursuivi l'expérience avec d'autres membres. La réédition CD de l'album Attack! est géniale.
Destination Venus
Top of the pops
(My baby does) Good sculptures
Can't stand my baby
Somebody's gonna get their head kicked in tonight
(reprise d'un titre de Jeremy Spenser au sein des premiers Fleetwood Mac)
Yeah Yeah
Motorbike Beat
Where's the boy for me
Scuba Scuba
Bongo Brain
She's fallen in love with a monster man (reprise de Screaming Lord Sutch)
Snatzomobile
Tell him (reprise sixties)
Man attack
The dB's
Compositions de Peter Holsapple ou de Chris Stamey, les deux albums Stands for decibels et Repercussion ont quelque chose. Plus le 45 tours You wanted to know / If and when. Une marque originale et innovante pour leur époque. C'est un groupe powerpop plutôt que rock et, en les écoutant, je ne comprends pas pourquoi ils ne sont pas du tout célèbres. Chris Stamey sera moins intéressant en solo.
(I thought) You wanted to know
Tearjekin'
Cycles per second
Espionage
The fight
She's not worried
Dynamite
I'm in love
Bad reputation
Big brown eyes
Ask for Jill
Happenstance
Amplifier
From a window to a screen
mardi 19 février 2013
Rock garage
The A-Bones - Life of Riley (1991)
(C'est à mes yeux l'album de référence du groupe, mais ils ont accompagné Roy Loney sur 45 tours également. Du "jungle exotica" très pêchu! Du rockabilly endiablé!)
Bevis Frond - Any gas faster (1990)
Bevis Frond - Miasma (1987)
(Groupe psychédélique hendrixien et mélodique anglais de Nick Saloman. Ce sont les deux albums les plus vifs et donc ceux auxquels on préfèrera s'attacher. La chanson retenue pour la compile Children of Nuggets vient d'un autre album Triptych de 88.)
Outskirt of infinity - Scenes from the dreams of angels (1989)
(Groupe psychédélique hendrixien. Nick Saloman a également fait partie de ce groupe, mais mes connaissances sont vagues. Peut-être n'est-il pas sur cet album-ci, la référence du groupe. L'autre album important s'intitule Lord of the Dark Skies.)
The Chesterfield Kings - Here are the Chesterfield Kings (82)
The Chesterfield Kings - Stop! (1985)
The Chesterfield Kings - The Night of the living eyes (compilation des débuts)
The Chesterfield Kings - Let's go get stoned (vers 1994)
(Je signale Let's go get stoned, juste parce que ce fut mon premier album du groupe. Il s'agit d'un hommage aux Rolling stones. En réalité, il faut courir les deux premiers albums et la compilation de leurs débuts. C'est là leur meilleur et leur oeuvre la plus strictement garage, sachant qu'il y avait un réel mimétisme de leur part, un peu comme The Unclaimed ou The Miracle workers. Ils passeront après à un plus gros rock un peu hardeux avec voix éraillée du chanteur malheureusement. Groupe phare de la scène rock garage au début des années 80 donc! Plaisir garanti pour les nostalgiques des sixties que je suis!)
The Miracle Workers - Inside out! (1985)
The Miracle Workers - Moxie's Revenge (1989, compilation de titres plus anciens)
(Groupe de garage sixties proche quelque peu de l'esprit Chesterfield Kings et qui a connu aussi une évolution rock lourd, mais les deux albums de référence donnés ici sont superbes. Plus âpres que les Chesterfield Kings d'ailleurs.)
The Unclaimed - The Unclaimed (Primordial Ooze flavor) (1983)
The Unclaimed - The Unclaimed (1987)
(deux tirages différents d'une même série mini album de 6 titres. Groupe très sixties se rêvant une réincarnation de Music Machine. Les deux titres d'émission télé ne figurent pas sur les disques de référence, ni sur le maxi 45 tours.)
The Crawdaddys - I can never tell (1979)
(Premier album de rock garage avec un mimétisme plus que réel, groupe lancé par l'auteur de la série Battle of the garages en 1979, juste avant la série même donc! Edition CD blindée de titres, chanson-titre inévitable.)
The Tell Tale Hearts - The Tell Tale Hearts (vinyle 1985)
The Tell Tale Hearts - High tide (big noses and pizza faces) (compilation CD, 1994)
(C'est tout ce que j'ai d'eux. Je peux juste ajouter la chanson qui figure sur le Children of Nuggets. On aura reconnu un pastiche du sous-titre de More hot rocks des Rolling stones : big hits and fazed cookies. Ce sont en effet des fans, mais ils ont aussi pour particularité d'avoir beaucoup creusé la veine du rock néerlandais sixties qui ne fut pas mauvaise. Très bon groupe garage stonien dans la suite logique des groupes précédemment cités. Mais le sous-titre "pizza faces" est aussi la reprise d'une insulte du groupe féminin The Pandoras qui, bien à tort, les a méprisés. Le nom du groupe reprend au pluriel un titre de nouvelle d'Edgar Poe. Là, je cite les titres comme ils viennent.)
The Cynics - Blue train station (1987)
(Très bon album, de référence selon moi, pour le groupe garage The Cynics, connu aussi pour l'album Rock and roll qui a suivi. Entre les deux Twelve flights up en 88. Mais Blue train station est le plus fin.)
Jeff Dahl Group - Scratch up some action (1990)
(Très bon album de Jeff Dahl qui rend hommage par son titre à Shake some action des Flamin' Groovies. Quoique plus appuyé, son Vomit wet kiss est pas mal non plus.)
Dead Moon - Strange pray tell (1992)
(un vétéran, un membre du groupe sixties The Lollipope shoppe qui figure sur le coffret Nuggets et qui donc livre ce bel album en 1992.)
A suivre...
dimanche 17 février 2013
Les différentes versions de Jumpin' Jack flash
Le titre Jumpin' Jack Flash a évolué de 68 à 73. Voici.
Tout commence bien sûr avec Satisfaction en 65, puisque Jumpin' Jack Flash se démarque quelque peu par son riff du hit légendaire de 1965, mais j'y reviendrai plus après.
Pour le public, le morceau s'entend une première fois dans une version studio mise sur un 45 tours. Les déboires des Rolling stones ont empêché Let's spend the night together d'être numéro 1 en 67 (censure de cette face A qui explique que le titre commercial soit devenu Ruby Tuesday la face B), mais aussi Have you seen your mother, baby, standing in the shadow? en 66 (numéro 2 à peu près, morceau trop en avance d'un an) et We love you (préjugé quant à la musique psychédélique par les stones et moindre préparation suite aux affaires de drogue et incarcérations). Jumpin' Jack Flash renoue avec le succès. Le morceau a une structure couplets-refrain avec vers les deux tiers une sorte de discret déchaînement instrumental à identifier, ce qui se retrouve dans Street fighting man.
Street fighting man (Beggar's Banquet)
Jumpin' Jack Flash (45 tours en 68)
Il existe une prise différente, mais je ne la trouve pas sur youtube, cette version différente est la base de la version des Flamin' Groovies, sa caractéristique, c'est les cris "yeah yeah" de l'intro.
The Flamin' Groovies - Jumpin' Jack Flash (sur la base de la version inédite chute de studio des stones)
Riff plus dépouillé, plus sec, la vertigineuse nouvelle version live de Get yer ya-ya's out. Cru, dépouillé. Après, on a droit à des tas de versions de ce titre si on collectionne tous les concerts 69 de la tournée américaine des Rolling stones et des quelques concerts anglais. On peut aussi trouver la version cru qui a servi à Get yer ya-ya's out, la version sans overdub. Le titre prend ici une dimension rock brute et première.
Jumpin' Jack Flash dépouillé, brut et premier en live en 69
J'ai des tonnes d'enregistrements de la tournée européenne de 1970, mais les concerts furent moins bien enregistrés cette année-là qu'en novembre 69 aux Etats-Unis et les concerts ont le même schéma qu'en 69.
En 1971, en revanche, tournée spéciale pour l'Angleterre avec des vraies différences, mais là il s'est passé un truc de dingue. Les anglais n'ont même pas pris la peine d'enregistrer les Stones concert après concert!? La télévison a voulu le faire pour un concert à Londres, au Marquee, la vidéo en prime, mais elle a foiré!?
Pourtant, deux concerts demeurent, mais pas dans leur intégralité, Leeds et Roundhouse (Londres). Quand on entend ces joyaux, on se dit qu'on a perdu quelque chose!
Mais, le morceau connaît une nouvelle mouture réelle en 1972. Il ne s'agit plus de dire que le morceau est bien joué telle année, ou qu'il est joué de telle façon, avec telle forme, tel état d'esprit. Non, il s'agit d'une nouvelle mutation dans l'interprétation. Il s'agit de la version Taylor, car elle met en avant son jeu. Elle est moins pertinente que les deux versions précédentes. C'est sur d'autres morceaux que Taylor fait merveille cette année-là, mais voici donc cette version immédiatement identifiable comme relevant de l'époque 72-73. Elle se caractérise par un jeu de petites notes perlant le riff. C'est légèrement curieux, mais cela témoigne de l'esprit de finesse des concerts en 72 et 73, voire plus encore de 72 que de 73.
Jumpin' Jack Flash Live Texas 1972
L'année 73 se divise en deux parties côté lives stoniens: une tournée en début d'année impliquant Los Angeles, Honolulu et l'Océanie, puis une tournée européenne en septembre-octobre. Les versions de Jumpin' Jack Flash sont proches donc de la mouture américaine de 72, mais l'esprit de finesse recule. Il est vrai que pour ce riff il valait mieux ne pas accentuer l'esprit des notes perlées. En Europe, on voit se développer une approche particulière de riffs inventifs multipliés, permettant de trouver un compromis entre l'esprit de finesse du perlé et le côté primaire. Cette version annonce la forme standard ultérieur du morceau en live, sauf que le relief des riffs (plutôt des solos brefs sur un temps de riff) inventifs reculera à son tour.
Jumpin' Jack Flash début 73 live australien
Jumpin' Jack Flash live 73 en Europe
Le morceau a tout de même connu ce qui peut être considéré comme une quasi nouvelle mouture en 89, la version Flashpoint. Ce n'est pas pleinement une nouvelle mouture, car les nouveautés sont plus dans l'enrobement que dans le vif de la composition. Il est visible que Jagger ne chante pour ainsi dire plus et que les parties guitares ne font qu'assurer, tandis que le son est un peu douteux, mais la prestation a le mérite de l'efficacité résultant d'une bonne préparation. C'est la dernière grande variante, peut-on dire.
Jumpin' Jack Flash en live en 1989
Toutefois, entre-temps, il y a eu un film intitulé Jumpin' Jack Flash. Les chanteuses soul aiment chanter les stones: Tina Turner, Aretha Franklin et Thelma Houston.
Tina Turner - Jumpin' Jack Flash en live
Thelma Houston - Jumpin' Jack Flash (1969)
Aretha Franklin - Jumpin' Jack Flash (avec Keith Richards, 86 je crois)
Enfin, un autre hommage au titre mythique, Johnny Winter a repris à de multiples reprises cette chanson en live, et il en fait un morceau de bravoure pour électriser l'ambiance, tout en développant un tantinet d'adresse guitaristique. On imagine ce qu'aurait pu être une version live des Rolling stones avec Rory Gallagher.
Johnny Winter - Jumpin' Jack Flash (live 70-71)
Tout commence bien sûr avec Satisfaction en 65, puisque Jumpin' Jack Flash se démarque quelque peu par son riff du hit légendaire de 1965, mais j'y reviendrai plus après.
Pour le public, le morceau s'entend une première fois dans une version studio mise sur un 45 tours. Les déboires des Rolling stones ont empêché Let's spend the night together d'être numéro 1 en 67 (censure de cette face A qui explique que le titre commercial soit devenu Ruby Tuesday la face B), mais aussi Have you seen your mother, baby, standing in the shadow? en 66 (numéro 2 à peu près, morceau trop en avance d'un an) et We love you (préjugé quant à la musique psychédélique par les stones et moindre préparation suite aux affaires de drogue et incarcérations). Jumpin' Jack Flash renoue avec le succès. Le morceau a une structure couplets-refrain avec vers les deux tiers une sorte de discret déchaînement instrumental à identifier, ce qui se retrouve dans Street fighting man.
Street fighting man (Beggar's Banquet)
Jumpin' Jack Flash (45 tours en 68)
Il existe une prise différente, mais je ne la trouve pas sur youtube, cette version différente est la base de la version des Flamin' Groovies, sa caractéristique, c'est les cris "yeah yeah" de l'intro.
The Flamin' Groovies - Jumpin' Jack Flash (sur la base de la version inédite chute de studio des stones)
Riff plus dépouillé, plus sec, la vertigineuse nouvelle version live de Get yer ya-ya's out. Cru, dépouillé. Après, on a droit à des tas de versions de ce titre si on collectionne tous les concerts 69 de la tournée américaine des Rolling stones et des quelques concerts anglais. On peut aussi trouver la version cru qui a servi à Get yer ya-ya's out, la version sans overdub. Le titre prend ici une dimension rock brute et première.
Jumpin' Jack Flash dépouillé, brut et premier en live en 69
J'ai des tonnes d'enregistrements de la tournée européenne de 1970, mais les concerts furent moins bien enregistrés cette année-là qu'en novembre 69 aux Etats-Unis et les concerts ont le même schéma qu'en 69.
En 1971, en revanche, tournée spéciale pour l'Angleterre avec des vraies différences, mais là il s'est passé un truc de dingue. Les anglais n'ont même pas pris la peine d'enregistrer les Stones concert après concert!? La télévison a voulu le faire pour un concert à Londres, au Marquee, la vidéo en prime, mais elle a foiré!?
Pourtant, deux concerts demeurent, mais pas dans leur intégralité, Leeds et Roundhouse (Londres). Quand on entend ces joyaux, on se dit qu'on a perdu quelque chose!
Mais, le morceau connaît une nouvelle mouture réelle en 1972. Il ne s'agit plus de dire que le morceau est bien joué telle année, ou qu'il est joué de telle façon, avec telle forme, tel état d'esprit. Non, il s'agit d'une nouvelle mutation dans l'interprétation. Il s'agit de la version Taylor, car elle met en avant son jeu. Elle est moins pertinente que les deux versions précédentes. C'est sur d'autres morceaux que Taylor fait merveille cette année-là, mais voici donc cette version immédiatement identifiable comme relevant de l'époque 72-73. Elle se caractérise par un jeu de petites notes perlant le riff. C'est légèrement curieux, mais cela témoigne de l'esprit de finesse des concerts en 72 et 73, voire plus encore de 72 que de 73.
Jumpin' Jack Flash Live Texas 1972
L'année 73 se divise en deux parties côté lives stoniens: une tournée en début d'année impliquant Los Angeles, Honolulu et l'Océanie, puis une tournée européenne en septembre-octobre. Les versions de Jumpin' Jack Flash sont proches donc de la mouture américaine de 72, mais l'esprit de finesse recule. Il est vrai que pour ce riff il valait mieux ne pas accentuer l'esprit des notes perlées. En Europe, on voit se développer une approche particulière de riffs inventifs multipliés, permettant de trouver un compromis entre l'esprit de finesse du perlé et le côté primaire. Cette version annonce la forme standard ultérieur du morceau en live, sauf que le relief des riffs (plutôt des solos brefs sur un temps de riff) inventifs reculera à son tour.
Jumpin' Jack Flash début 73 live australien
Jumpin' Jack Flash live 73 en Europe
Le morceau a tout de même connu ce qui peut être considéré comme une quasi nouvelle mouture en 89, la version Flashpoint. Ce n'est pas pleinement une nouvelle mouture, car les nouveautés sont plus dans l'enrobement que dans le vif de la composition. Il est visible que Jagger ne chante pour ainsi dire plus et que les parties guitares ne font qu'assurer, tandis que le son est un peu douteux, mais la prestation a le mérite de l'efficacité résultant d'une bonne préparation. C'est la dernière grande variante, peut-on dire.
Jumpin' Jack Flash en live en 1989
Toutefois, entre-temps, il y a eu un film intitulé Jumpin' Jack Flash. Les chanteuses soul aiment chanter les stones: Tina Turner, Aretha Franklin et Thelma Houston.
Tina Turner - Jumpin' Jack Flash en live
Thelma Houston - Jumpin' Jack Flash (1969)
Aretha Franklin - Jumpin' Jack Flash (avec Keith Richards, 86 je crois)
Enfin, un autre hommage au titre mythique, Johnny Winter a repris à de multiples reprises cette chanson en live, et il en fait un morceau de bravoure pour électriser l'ambiance, tout en développant un tantinet d'adresse guitaristique. On imagine ce qu'aurait pu être une version live des Rolling stones avec Rory Gallagher.
Johnny Winter - Jumpin' Jack Flash (live 70-71)
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