mercredi 3 avril 2013

Grands groupes et albums des années 80 (partie 2/3)

Vous vous dites sans doute que les artistes les plus valables des années 80 ne sont peut-être pas ceux qui ont le plus de notoriété, mais qu'à tout le moins ils faisaient un petit voyage dans les charts, sauf les fans de hard rock qui pensent qu'on n'a jamais fait mieux que.. que quoi déjà?... qu'Assez-DC, Metallicaca d'oie, Horreur Maiden et j'en passe et des meilleur(e)s.

X

C'est le nom du groupe et une recherche X Los Angeles sur Gogol ne nous fait pas tomber sur une page porno, à l'exception d'une histoire de préservatifs nécessaires à cette industrie. J'ai découvert récemment le groupe X. C'est génial. Les deux premiers albums Los Angeles et Wild gift sont exceptionnels. Les deux suivants sont de très haute volée encore et on aime encore le cinquième.

Johnny hit and run Paulene
Los Angeles
Soul kitchen (titre des Doors)
Your phone's off the hook (but you're not)
Nausea
Beyond and back
We're desperate
I'm coming over
The hungry wolf

The Undertones

Excellents avec des bases rock simples primordiales. Les deux premiers albums sont super, notamment Hypnotised qui en plus est bardé d'un nombre conséquent de chansons, après il y a un rapide déclin quand même.

Teenage kicks
Jimmy Jimmy
Here comes the summer
More songs about chocolate and girls
There goes Norman
Hypnotised
Under the boardwalk (reprise des Drifters)
My perfect cousin
Tearproof
Wednesday week
You've got my number (why don't you use it)

The Gun Club

Groupe de Jeffrey Lee Pierce, remarquables débuts, les premiers albums Fire of love, Miami, The Las Vegas Story et l'EP Death Party. La chanteuse de Blondie, Debbie Harry, sous le pseudo D.H. Laurence Jr, participe aux "backing vocals" de titres de Miami.

Sex Beat
She's like heroin to me
For the love of Ivy (la guitariste des Cramps, titre joué avec son coauteur Kid Congo Powers)
Fire spirit

Mother of earth

Sleeping in blood city
The Fire of love
Death party

Giant Sand

Trois bons albums, les deux premiers en 85 et 86, Valley of rain et Ballad of a thin line man, puis Ramp en 1991. Il y en a d'autres pas mal que j'ai peu écoutés, mais déjà ces trois-là. J'écoute les albums sans regarder les titres, donc un peu d'aléatoire dans ce qui suit à titre indicatif.

Valley of rain
Tumble and tear
Death, dying and channel V
Thin line man
Body of water
Graveyard
Warm storm
Romance of falling
Seldom matters

Nikki Sudden / The Jacobites / The Swell Maps

Tout commence avec les Swell Maps, punk britannique, deux albums en 79 et 80 dont je tire deux morceaux pour leur curiosité, puis il y aura une carrière de Nikki Sudden un peu solo, et un peu formation et reformation des Jacobites. Je recommande les deux premiers albums en solo de Nikki Sudden Waiting on Egypt et The Bible Belt, en 82 et 83, c'est rafraîchissant, ainsi que Groove en 89, et en parallèle les deux premiers Jacobitezs: l'homonyme The Jacobites et le double Robespierre's velvet basement. Pas la première fois que je triche, Nikki Sudden et Wreckless Eric sont tantôt en solo, tantôt en groupe.

(Swell Maps) Vertical slum
(Swell Maps) Gunboats
Channel steamer
Back to the coast
Knife my heart
Fashion cult
Chelsea embankment
Road of broken dreams
The angels are calling
The Jacobites - Where the rivers end
The Jacobites - Country girl
The Jacobites - Only children sleeping
The Jacobites - It's all end up in tears
The Jacobites - Snow white

Ben Vaughn / Ben Vaughn Combo

Très bon, les deux premiers albums (Many moods et Beautiful things) et l'album de reprises Mono. Je ne trouve pas tous ses titres sur le net, loin de là. C'est pourtant musicalement du gros, gros calibre.

Jerry Lewis in France
M-M motor vehicle
Beautiful thing
Big house with a yard

The Long Ryders

Ils ont eu le mauvais goût de poser en mormons, mais sur le premier EP 10-5-60 de 83 et sur les deux premiers albums Native sons et State of our union, des titres qui envoient.

Looking for Lewis and Clark

J'avais arrêté après n'avoir cité qu'un seul titre des Long Ryders. Je réfléchissais sur la suite à donner. Je pensais signaler l'un ou l'autre groupe de reggae. Pour UB40, je n'en ai pas, je viens d'écouter un best of, leurs interprétations ne vont pas et les titres qui le font sont souvent des reprises. J'ai cru à tort que j'allais trouver des pépites. Il y a ensuite les Specials. Je les ai écartés pour des raisons de dates. Je les considère comme un groupe à rattacher plus volontiers à la période 77-80. Il y a des chansons qui me plaisent vraiment des Specials, Ghost town, Message to Rudy, etc., et la touche est originale, mais j'écoute plus des chansons avec des richesses inventives qu'une musique à l'interprétation fondante.
On a essayé de me faire écouter des groupes des années 80, mais je considère assez nettement que U2 c'est de la daube. Police, il y a quelque chose, mais ce n'est pas ça non plus et je n'écoute ni n'achète. Apprécier le hard rock de Van Halen, Satriani, Iron Maiden, Metaliica, Motley Crue, Guns and roses, etc., etc., je ne comprends pas ce qu'on me demande. Le rock en plastique de Bonjovi, je n'en fais aucun cas, ça va de soi, et ainsi de suite. AC-DC, j'aime bien des aspects, mais qu'on arrête de les mettre au sommet de quoi que ce soit. Michael Jackson, certaines chansons ont quelque chose, mais les interprétations et les mélodies instrumentales sont à mes yeux de l'amateurisme inconscient, ce n'est pas bon du tout. Je ne suis pas le moins du monde convaincu par The Smiths, et j'écoute The Pogues en passant, parce que c'est différent, mais sans y attacher de l'importance. Il y a en revanche un artiste et un groupe que je n'ai guère choyés dans mon parcours, mais je consens à leur faire une place, parce qu'ils souffrent essentiellement de ma capacité à les réfuter par comparaison avec une musique sixties autrement géniale. Sachant qu'ils sont des références pour les années 80, je les descends en flèche, mais ils résistent mieux que d'autres. Comme il est question ici d'un best of du rock des années 80, je ne peux pas me permettre de les faire passer à la trappe. Je me demande aussi s'il est légitime de ne pas citer Dire Straits. Il y a une chanson de Dire Straits qui dure sept minutes qui est pas mal Telegraph machin truc je crois. D'autres titres peuvent le faire, mais je trouve que le chanteur ce n'est pas ça, que la musique est rengainante et finalement pas bien variée, que Money for nothing il y a de longs passages de chipotages électriques qui ne sont pas de l'inspiration, etc.
Les deux noms que j'ai boudés sont ceux de Prince et des Cure. Pour Prince, cela s'aggravait de mon mépris dès l'adolescence pour sa chanson Batman pas très heureuse, ni son clip. Ils vont donc compléter cette deuxième partie du best of rock des années 80. Dans la troisième partie, j'ajouterai pas mal de choses, et je ferai un sort au rock suédois et au rock australien.
Pour Tom Petty and the Heartbreakers, je ne le citerai pas non plus car je le rattache à une période 76-80 plutôt.
Je pense dès lors à Bruce Joyner et tout particulièrement aux Unknowns, je l'ajoute donc ici en fin de deuxième partie.

The Cure

 Les 3 premiers albums et certains titres ultérieurs.

Killing an arab
10:15 Saturday night
Boys don't cry
A forest
Primary
Close to me

Prince

Kiss
Cream
When doves cry
1999

Bruce Joyner and the Unknowns

Bruce Joyner est resté bon à travers le temps, mais évidemment il y a les titres marquants des éphémères Unknowns, dont deux d'une beauté vertigineuse : Not my memory et Pull my train, cette dernière ne se rencontrant pas actuellement sur youtube.

Not my memory

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire