Mention toute spéciale, The Replacements. Ils recueillent l'héritage punk dans un superbe premier album Sorry Ma, Forgot to take ou the trash.
31 titres de pur bonheur sur la réédition CD à bonus tracks, 18 titres sur l'album initial, mais les 31 s'écoutent comme du petit lait, s'écoulent comme du miel. Pour ceux qui ne sont pas punks, avalanche de perles mélancoliques juste après ça!
Non!
Mais un peu de tendresse.
Ah, l'idée!
Brouillons, les quatre membres du groupe ont ensuite plus de mal avec les deux albums suivants Stink et Hootenanny qui sont très bons, mais pas à la hauteur des espoirs qu'on peut placer en eux. Stink est moins mémorable sans doute, mais Hootenanny livre des titres éblouissants quand même. Tantôt punk-rock, tantôt mélancolique, le groupe est fabuleux avec un compositeur magique Paul Westerberg.
Le groupe commence à devenir sérieux en 1984 avec l'album Let it be, mais l'album n'atteint toujours pas la perfection attendue. Mais, parmi les titres, de fameux coups de maître!
L'album est encensé, mais, en 1985, les Replacements sont enfin sérieux d'un bout à l'autre de l'album. C'est l'accomplissement avec l'album Tim, mais la malédiction les rattrape. La maison de disques va trouver le moyen de mal produire le matériau étincelant qu'ils avaient entre les mains. Il n'en reste pas moins que l'album ne saurait que faire crier au chef-d'oeuvre.
Bon, je pense que Bastards of young est indispensable. Et c'est partiiii!
Tim, recommandé par Dave!
Vous avez vu un titre faible, vous?
Je vous ai mis tout l'album, il ne manque que le titre écrit par tout le groupe et une chute de studio.
Un guitariste part, le quatuor devient trio, mais la grâce sacrée ne les quitte pas sur le suivant qui, cette fois, est non seulement comme Tim accompli d'un bout à l'autre, mais en prime bien produit cette fois. Allez, on se remet ça avec Pleased to meet me en 1987.
Et évidemment, ce splendide Can't hardly wait dont deux versions outtakes sont déjà en bonus sur Tim peut faire la transition.
La plus belle chanson de 1987? Or, les titres mélancoliques sont concentrés en fin d'album, Can't hardly wait le termine en étant précédé d'un autre slow rock complètement dingue et ahurissant.
N'en doutez pas: vous écoutez ce qui a paru de plus beau en 1987 pour vous rincer les oreilles!
Evidemment, un album des Replacements, c'est très Docteur Jekyll Mister Hyde. Le trio se déchaîne en ouverture d'album par un titre qui me plaît vraiment dans le style et la structure.
Et tout autant la troisième de l'album!
Et on ne saurait oublier le titre hommage à un grand nom du rock! Titre qui fait encore une fois l'unanimité!
A partir de 1989, le groupe n'est plus vraiment uni. Les deux derniers albums sont moins marquants, tout en apparaissant comme la transition vers la carrière solo réussie de Paul Westerberg qui sort régulièrement de bons opus.
Du dernier album, dont la pochette des deux chiens me fait penser à une peinture dans Les Affranchis de Scorsese, le titre Merry go round a quand même connu un relatif succès.
Courez, courez vite acheter Sorry Ma, Forgot to take out the trash, Let it be, Tim, Pleased to meet me!
Ne vous laissez pas avoir par les petits scarabées, exigez les remplaçants!
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