Caravan *** : Je n'écoute pas vraiment de rock progressif, mais Caravan est un bon groupe de cette tendance, proche quelque peu de Soft Machine. Un membre David Sinclair rejoindra justement The Matching Mole de Robert Wyatt en 1971. Un autre Sinclair quittera la Caravan pour former un plus obscur Hatfield and the North. Les deux autres membres originaux ont fait se maintenir un groupe Caravan jusqu'à présent, malgré des périodes d'absence. Le groupe Caravan est formé au départ de quatre membres du groupe Wilde flowers qui s'est défait. En 68, Caravan sort de premiers singles Place of my own, Hello Hello et, comme ce n'est pas un groupe de singles, son premier album éponyme Caravan. On peut encore les suivre facilement pour deux albums: If I could do it all over again, I'd do it all over you et In the land of grey and pink.
Le groupe n'a jamais eu de succès du tout en Amérique, il n'a jamais eu de succès en Angleterre non plus, mais il a eu une petite notoriété sur le continent : France, Allemagne, Pays-Bas.
Je n'ai pas acheté ces trois premiers albums. C'est en attente. Mais, cela reste bon.
Lien pour le troisième album : In the land of grey and pink
The Caravelles : You don't have to be a baby to a cry. Succès éphémère de ce duo féminin avec ce titre en 63.
Carnaby : Jump and dance. Groupe mod du milieu des années 60 qui voulait incarner l'habillement nec plus ultra, mais ce n'est pas leurs singles qui leu permirent d'imposer la mode dans la rue.
Johnny Carr and the Cadillacs : Je n'ai pas la chance de connaître, mais je place ceci pour l'anecdote. Il s'agirait d'un groupe de rock formé en 58 qui a tenu tout au long des sixties, mais avec plusieurs changements de chanteurs qui tous se seraient prêtés au jeu d'endosser l'identité Johnny Carr. Leur titre ayant le plus approché d'un début de succès serait "Do you love that girl" en 65.
Carter Lewis and The Southerners : Formation du début des sixties, dont le plus gros succès fut Your momma's out of town en 63, pas vraiment un succès d'ailleurs. Mais John Carter et Ken Lewis seront des compositeurs sixties appréciés pour Mike Sarne, Brenda Lee, P.J. Proby, Herman's Hermits. Toutefois, leur groupe ne jouera guère leurs propres compositions. Carter et Lewis représentent deux tiers du groupe The Ivy League qui a suivi. Enfin, Viv Prince et Jimmy Page sont passés par ce groupe. Sur Somebody told my girl, nous aurions à la fois Viv Prince et Jimmy Page. De manière un peu abusive, la reprise d'un titre de Bill Haley en 64 Skinny Minnie excite les utilisateurs de youtube par son gros son précoce. Carter chante sur Winchester Cathedral par The New Vaudeville Band et le hit composé pour Herman's Hermits Can't you hear my heartbeat aurait une version studio enregistrée avec Jimmy Page.
En-dehors des titres pour The Ivy League et des artistes cités plus haut, Carter et Lewis ont composé le hit Let's go to San Francisco et le hit (de 74) Beach Baby pour First Class sera encore coécrit au moins par Carter.
Voilà pour un peu de galeries souterraines de noms secondaires.
Chad and Jeremy : Ils ont sorti plusieurs singles et albums principalement composés par eux-mêmes, mais n'ont eu qu'un seul petit succès en Angleterre avec Yesterday's gone. En revanche, ils ont atteint à trois reprises le top 20 aux Etats-Unis. Un gros succès américain en 64 avec A summer song.
The Chants : Groupe de Liverpool et "the first coloured vocal group in the country", au début donc des sixties, avec des titres comme : Sweet was the wine, Lover's story. Ils n'ont eu aucun impact. Leur style me fait plus penser à l'Amérique qu'au début merseybeat du rock anglais auquel ils sont géographiquement assimilés. Le chanteur Eddie Amoo fera partie du groupe The Real thing dans les années 70.
Michael Chapman : artiste folk que je connais encore mal dont les deux premiers albums sont Rainmaker et Fully Qualified survivor. Si, sur le titre suivant It didn't work out, vous pensez au chant de Bowie, il faut savoir qu'il était accompagné de Mick Ronson, le futur guitariste de Bowie. Il était aussi entouré de Rick Kemp, bassiste qui partit pour Steeleye span dans les années 70. J'approfondirai, ça m'a l'air prometteur. Juste un peu mou, le morceau semble faire un peu de surplace, mais il y a des forces.
The Cherokees : anecdotique, leur version de Seven golden daffodils a eu plus de succès en 64 que celle des Mojos, mais cela ne se jouait pas en tête des charts pour autant, entre la 20ème et la 30ème plutôt. Produit par Mickie Most, ils n'ont jamais fait mieux ensuite : Wondrous place et Land of 1000 dances.
Cherry Smash: de l'anecdotique toujours avec Sing songs of love, Fade away Maureen. 66-69.
The Cheynes: groupe des débuts de Mick Fleetwood et de Peter Barden, juste avant The Peter B's, dont j'ai déjà parlé début lettre B. Ils ont une reprise des Isley Brothers Respectable et on peut relever d'autres singles Going to the river ou Down and out.
The Chicago line Blues Band : connais pas, groupe qui a suivi The Bo street runners et qui comprenait Mike Patto, Viv Prince, Tim Hinkley et Louis Cennamo.
Chicken Shack ** : très bon groupe blues de la fin des années 60, formé en 65 autour de Stan Webb. Deux bons premiers albums 40 Blue fingers freshly packed and ready to serve (titre à se mordre les doigts) et OK Ken. Le groupe a connu aussi le succès en matière de singles avec I'd rather go blind reprise d'Etta James et Tears in the wind, titre de leur encore très bon troisième album, le premier que j'ai acheté d'eux, 100 Ton chicken. Christine Perfect ne chante déjà plus sur ce troisième album, elle est partie rejoindre son mari Mc Vie au sein de Fleetwood Mac dans sa nouvelle mouture d'après Green. La perte de cette voix féminine et la dépendance aux modes ont fait que le groupe n'a plus eu beaucoup de succès au début des années 70. Stan Webb a alors rejoint Savoy Brown.
Entrées prévues.
Chords five : Une composition de The Smoke en 67 I am only dreaming (à ne pas confondre avec les Small Faces ou d'autres titres similaires), Same old fat man et Some people en 68. Anecdotique.
Neil Christian and the Crusaders: seulement mémorable par le fait que le tout jeune Jimmy Page est passé par là. Voici d'ailleurs un titre non sorti à l'époque: Jet Black, c'est le temps des Shadows. Sans Jimmy Page, jusqu'en 66, le groupe enregistrait encore quelques singles.
The Citations : groupe rock instrumental du début des sixties, proche des Tornadoes, mais la face A de 63 Moon Race doit céder la place à la face, une reprise de Little Richard Slippin' and slidin'.
The Dave Clark Five : Groupe londonien formé en 60 qui commence par des succès modestes Mulberry Bush et Do you love me, mais en janvier 64 ils ont un numéro 1 avec l'aujourd'hui célèbre Glad All Over. C'est le début d'une importante série de succès, sans nouveau numéro 1 toutefois, jusqu'en 70. Mais nous ne joindrons pas l'estime au succès commercial. Le groupe n'est pas bon du tout. Même si Glad All Over a son charme, ils interprètent ça comme des pieds. Dave Clark est d'autant moins le meneur du groupe qu'il en est le déplorable batteur. C'est Mike Smith (chant et claviers) qui compose pour l'essentiel. Leur succès fut plus accentué aux Etats-Unis où Over and over fut un inexplicable nouveau grand hit fin 65-début 66. Bits and pieces serait un grand succès inquiétant dans les salles de bal pour la ferveur dansante qu'il inspirerait.
De grands noms ont repris Glad All Over, mais ne croyez pas que cela va vous conduire à la révélation du Dave Clark Five.
The Clayton Squares: groupe de Liverpool, qui arrive un peu tard pour ce qui est de la vague merseybeat. Des titres peuvent le faire, mais le succès n'a pas été là : Imagination, Tell me how do you feel (live à la mythique Cavern), There she is, Watch your stel (live at the Cavern), Hey good looking (live at the Cavern).
Deux membres continueront dans The Liverpool scene.
The Climax Chicago Blues Band *** : Un groupe blues de la toute fin des sixties qui a sorti plusieurs albums à partir de 69 et dans les années 70. Pas mal du tout. Looking for my baby. Je n'ai pas encore acheté.
Clouds: groupe écossais de la fin des années 60 avec trois albums Clouds, Scrapbook, Watercolour Days. Une chanson pour donner une idée: I'll go girl. Bon ben voilà, je l'ai dit.
Joe Cocker ** : L'artiste est connu, notamment pour sa voix et sa célébrité est pas mal attachée à sa version live de With a little help from my friends à Woodtosk. D'autres titres furent populaires par la suite. On peut essentiellement retenir son premier album. Il a d'abord joué, en-dehors de ses formations de teenagers et de sa reprise sans impact de I'll cry instead des Beatles en 64, avec le groupe Grease Band, lequel sera le backing band de ses débuts solos.
En réalité, son succès avec la reprise de With a little help from my friends est antérieur à Woodstock, tout comme l'album qui porte tout simplement le nom du succès repris aux Beatles. Jimmy Page et Stevie Winwood ont participé à l'enregistrement du premier album. Quelques titres : Feeling alright reprise de Traffic ou plus précisément d'une composition de Dave Mason, membre de Traffic, joué par Traffic sur son second album, Marjorine, Do I still figure in your life (titre de Pete Dello d'Honeybus), Bye Bye blackbird, à quoi ajouter deux reprises de Dylan et de Don't let me be misunderstood. Le second album s'intitulera tout simplement Joe Cocker. Les reprises des Beatles sur le deuxième album ont été favorisés par sa prestation de Woodstock. Les compositions de Leon Russell s'expliquent par le fait qu'il produit Joe Cocker désormais. On relève une reprise des Lovin Spoonfull : Darling be home soon. On s'essaie aussi à la reprise de Lawdy Miss Clawdy de Lloyd Price, mais Joe Cocker n'est visiblement pas un passionné à temps plein. Le succès n'a pas duré, malgré cette voix blues exceptionnelle. Il a été mal guidé par la suite et n'a ainsi jamais retrouvé la magie de la fin des sixties. Pour le troisième album Mad dogs and Englishmen qui est live, on note une reprise de Honky Tonk Women, donc évidemment ici sur ce blog vous n'y coupez pas. Ce n'est pas la plus mémorable, même en-dehors des versions stoniennes imparables. Honky Tonk Women a été reprise par Free, Prince, The Pogues, mais mieux encore par Ike and Tina Turner (autre grand voix) et the New riders of the purple sage. Retour sur l'album live où Joe Cocker exploite en live deux autres de ses succès: Cry me a river et The Letter. Ce dernier est une composition de Wayne Thompson qui a, dans une version de moins de deux minutes, a consacré le groupe américain The Box Tops, dont j'ai les quatre albums en format CD (une gageure) et qui comptait le chanteur encore adolescent Alex Chilton, lequel deviendra compositeur et leader du groupe Big Star, puis un artiste solo et un producteur dénicheur de talents.
Bon, d'accord, je m'égare. Je reviens à Joe Cocker qui est célèbre. Il renouera avec le succès en 86 avec un titre de Randy Newman You can leave your hat on. Trop banalisé pour que je le mette ici en lien. Il y aura aussi le titre Unchain my heart. Mais bon, je crois que le premier album et un best of, on a ce qu'il faut avoir.
Colosseum * : Groupe de Jon Hiseman dont j'ai parlé pour Graham Bond Organisation. Il s'agit d'une formation de jazz-rock réunissant pour partie des musiciens de l'album Bare Wires de John Mayall en 68. Deux premiers albums à noter : Those who are about to die salute you (69) et Valentyne suite (69 également). Quelques changements de personnel ont suivi et Chris Farlowe sera le chanteur sur le quatrième album Daughter of time. Le groupe a rompu après un dernier album live, une reformation quelques années plus tard portera le nom Colosseum II, mais cela devient sans intérêt.
Le premier album s'ouvre par un titre de Bond : Walking in the park.
Le premier album s'ouvre par un titre de Bond : Walking in the park.
Consortium : Ce groupe a enregistré plusieurs singlesen 68-69, dont un titre qui me plaît bien All the love in the world, sinon on trouve aussi When the day breaks, Tell me my friend, I don't want her anymore.
Cops 'n' robbers : Groupe R&B du milieu des sixties qui n'a eu aucun succès: It's all over now baby blue, St. James infirmary.
The Mike Cotton Sound : D'abord, il s'agissait d'un Mike Cotton Jazz Band à la fin des fifties, mais le groupe a viré soul et blues. Ils jouèrent leurs propres morceaux, mais furent aussi backing band, par exemple de Stevie Wonder, The Four Tops, Gene Pitney en tournées. Le titre Swing that hammer a eu un petit succès en 63. D'autres singles ont suivi : Midnite flyer, Round and round, un EP de musique du film The Wild and the willing, puis un album avec des titres comme Love potion number nine ou Night train. En 66, ils sont rejoints par un chanteur noir américain Lucas et sortiront de nouveaux singles comme Harlem Shuffle et Soul serenade. Les changements de personnel furent importants au sein du groupe. Un futur membre des Animals Dave Rowberry est passé parmi eux et le bassister Jim Rodford qui fera partie du groupe Argent. En 69, le groupe participe à l'album Postcard de Mary Hopkin.
The Cougars: connu pour l'instrumental de 63 Saturday night at the duckpond. Il s'agit d'une version pop du Lac des cygnes.
The Country gentlemen : anecdotique début sixties, avec en 63 leur Baby Jean.
Cream : en chantier
Creation : groupe exceptionnel d'abord sous le nom The Mark Four, dont l'intégral des titres sixties tend à figurer sur la compilation de référence We are the paintermen. Plusieurs compilations existent qui se recoupent. Il faut se méfier des titres et albums de la reformation des années 80 en revanche. Il s'agit d'un groupe garage majeur des sixties en Angleterre. Leur guitariste intéressait beaucoup Pete Townshend des Who, mais aussi Jimmy Page qui reprendra au guitariste Eddie Phillips la technique de l'archet joué sur une guitare. Le groupe a encore eu moins de succès en Angleterre que sur le continent. Il a deux semblants de succès avec Making time et Painter Man. Ce dernier titre sera d'ailleurs repris par Boney M, car ce groupe disco dont j'espère que vous avez tous les albums a été produit par un ancien des Creation apparemment. Après Creation, le brillant guitariste Phillips a joué un temps pour T.N.T., puis est retourné à une carrière de chauffeur de bus à Londres! Il fit une réapparition en solo en 76 avec un single Limbo Jimbo. Dalton, bassiste des Kinks, fut le bassiste des débuts des Creation, avant d'être remplacé par Kim Gardner (Birds, puis plus tard Ashton, Gardner and Dyke). Ron Wood lui-même a fait un bref passage au sein du groupe à sa toute fin en 68.
Entrée imparable.
Making time
Entrée imparable.
Making time
The Cresters : groupe du début des sixties avec en 64 I don't understand. Je vous épargne en revanche I want you imitation Beatles.
The Cryin' Shames : Groupe du milieu sixties, avec des petits succès en 66, comme What's new pussycat et Please stay. A ne pas confondre avec The Cryan' Shames, groupe américain sixties.
The Cryin' Shames : Groupe du milieu sixties, avec des petits succès en 66, comme What's new pussycat et Please stay. A ne pas confondre avec The Cryan' Shames, groupe américain sixties.
Cupids inspiration : le groupe a connu un important succès l'été 68 avec Yesterday has gone. Sans doute que c'est ce que le gros du public était content d'écouter à ce moment-là, parce qu'il faut bien avouer que ce n'est pas un titre évident. Un moindre succès a suivi avec My world, dont là à l'instant je ne me rappelle plus le morceau parodié par l'intro, ça me reviendra. Le chanteur Rice-Milton essaiera ensuite la carrière solo, mais le succès par accident ne revient pas volontiers.
Lee Curtis and the All stars : Groupe merseybeat avec un petit hit en 63 Let's stomp que je découvre à l'instant et qui est une source d'inspiration pour Surprise, surprise des Rolling stones et pour Ballroom Blitz de The Sweet. Let's go, Let's stomp, beau culot de The Sweet.
Ils imitent aussi les intonations d'Elvis dans Ecstasy en 64, puis je note une reprise de Skinnie Minnie à la Cavern où Pete Best (vous connaissez l'histoire) est leur batteur. Je relève aussi I've got my eyes on you. Je m'arrête là pour l'instant.
Ils imitent aussi les intonations d'Elvis dans Ecstasy en 64, puis je note une reprise de Skinnie Minnie à la Cavern où Pete Best (vous connaissez l'histoire) est leur batteur. Je relève aussi I've got my eyes on you. Je m'arrête là pour l'instant.
Dave Curtiss and the Tremors : Un groupe de l'Essex qui reprenait Summertime blues en 63. Je trouve que c'est dynamique, enlevé, la batterie...
The Cymbaline : Un groupe de la seconde moitié sixties avec pour singles Top girl, Peanuts & chewy macs, Turn around et Comin' home baby.
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