mercredi 31 août 2011

29. The Move : The Move :



Je n’ai jamais apprécié Electric Light Orchestra, mais il en va autrement des formations antérieures The Move et Idle Race. Des Move, je posssède une compilation 2 CD orange, l’album Shazam et cette édition 2 CD du premier album The Move : Deluxe 2 – CD expanded edition. The Move était un des principaux groupes à succès anglais de 66 à 68. En 1991, Svengali disait : « Without doubt, it was The Beatles, the Stones and The Move in that order in England. » Cette phrase est citée sur mon livret, je reproduis même la perfide coquille du « t » miniscule pour « the Stones ». Mais le livret d’un album des Move prteste tout de même. Svengali a oublié les Who, les Kinks et les Small faces pour cette époque déjà limitée à 66-68.
Il faut dire qu’à part de vrais fans des sixties comme moi, les fans de rock qui daignent écouter du sixties n’écoutent pas le moins du monde les Kinks ou les Small Faces. Je n’ai jamais compris où ça coinçait, mais c’est un fait. Je n’ai que quelques amis qui écoutent de temps en temps un titre des Kinks, un, il est vrai, est fan. Moi, ça me dépasse que ça soit ainsi confiné aux sixties. Alors, je ne m’attends certainement pas à convertir au son sixties très typé des Move qui que ce soit. Le groupe a eu du succès dans les années 60, mais il est complètement oublié aujourd’hui. Moi, je trouve le son hystérique bubblegum un peu spécial, mais j’adore la folie échevelée de leurs compositions-interprétations. Je lance le CD et j’apprécie du début à la fin. C’est dynamique et ça s’impose à l’oreille, sans rester de la musique de fond. J’y trouve une avalanche de trucs délirants, parfois volontairement cocasses. C’est lyrique, les compositions sont de vraies créations. L’oreille ne se branche pas tout à fait sur la performance instrumentale, ce qui doit expliquer leur impossibilité à plaire aujourd’hui. Mais l’oreille se branche sur l’allure du morceau qui porte, sur la succession jouissive des plans.
Le double CD est conçu comme suit. Le premier CD propose en mono les treize titres du premier album original. Les titres 14 à 18 sont les faces A et B des 45 tours correspondants. Le second CD propose ensuite en stéréo 16 versions inédites sous le titre New Movement. Je me concentre sur les 18 titres du premier CD. La quasi-totalité ne manque pas d’intérêt : Yellow rainbow (premier titre avec un son qui n’échappe à un peu de soufflerie, mais c’est pour mieux sentir l’atmosphère comme on l’entend dans les paroles), Kilroy was here, (Here we go round) the lemon tree, Walk upon the water, un temps fort Flowers in the rain, Hey grandma (reprise des Moby Grape qui auront aussi une place dans ma série de collectors), Useless information, la reprise délirante Zing went the strings of my heart, le classique Fire Brigade, Mist on a Monday morning avec sa mélodie sortie de je ne sais quel dix-septième siècle, et encore l’air chantant entraînant dans une musique à chuintements née du psychédélisme Cherry Blossom Clinic. Sur treize titres, je n’ai écarté que Weekend et The Gril outside, malgré l’orchestration au violon. Suivent alors les titres de 45 tours qui sont tous essentiels dans l’histoire du groupe : Vote for me, Disturbance, Night of fear, Wave the flag and stop the train, I can hear the grass grow. Plusieurs de ces titres se retrouvent en stéréo sur le second CD, mais Vote for me et The girl outside sont repris dans des versions différentes. Les inédits sont les deux premiers titres Move intro et Move, puis la plage 9 Don’t throw stones at me. Il y aura encore du très bon Move par la suite. Inutile de détailler chanson par chanson. J’ai essayé de cerner quelque chose d’essentiel à dire sur l’ensemble plus haut, mais l’écoute est nécessaire pour parler plus en profondeur de leurs chansons.

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