vendredi 29 juin 2012

141. Betty Davis - Nasty gal (1975)

Le troisième album de Betty Davis. Sublime comme les trois autres. Un funk particulièrement rock. J'avais déjà pas mal présenté l'artiste dans les chroniques des deux premiers albums venues très tôt sur le blog. J'ai déjà chroniqué le quatrième album demeuré inédit. Ici, pas de bonus tracks. Contrepoint de You and I "je suis juste une enfant qui essaie d'être une femme". En superbe finale, The Lone ranger a quelque chose du stupre propre au particulier Fingerprint file qui terminait l'album It's only rock'n'roll des Rolling stones l'année précédente. Purée, encore un truc que vous n'avez sans doute jamais lu nulle part ailleurs. Le titre se finit par le bruit du passage des chevaux. L'effet est particulièrement saisissant à la fin d'un album où les murmures, susurrements, alternent avec de puissants rocks funks, et à la suite d'un sacré bain sonore apaisé et sensuel.

This side

1. Nasty gal
2. Talkin' trash
3. Dedicated to the press
4. You and I
5. Feelins

That side

F.U.N.K.
7. Getting kicked off, Havin' Fun
8. Shut off the light
9. This is it
10. The Lone ranger

140. Funkadelic - Free your mind... (1971)

Album six titres de 1971, un festival hendrixien de folie. Le CD contient 4 bonus tracks. Le troisième album du groupe, le second sous le nom de Funkadelic. Scotchant au moins pour les quatre premiers titres qui volent très haut. Et pour nous, c'est 25 minutes à se rouler par terre. Le dernier titre est dans le prolongement de Revolution 9 de Lennon (Beatles) quelque peu et il annonce certaines folies à venir autour des chansons dans les prochains albums. La plage de promotion Free your mind radio advert vaut également le détour.

The mindblowing second album from George Clinton's warped band of brothers, plus four bonus tracks.



Bonus tracks:

I wanna know if it's good to you (1970)
I wanna know if it's good to you (instrumental)

Observations à partir d'une interview

Parce qu'ils sont les plumes actuelles de Rock and folk ou d'autres revues, certains journalistes passent pour des experts. Le raisonnement est absurde. D'abord, leurs articles ne font pas étalage de connaissances proprement musicales. Ensuite, ils sont loin de tout connaître. Les gens s'imaginent assez naïvement qu'ils ont tout écouté. Plus subtilement, les jugements ou avis qu'ils peuvent émettre sont liés à des réseaux d'information. Flairer un bon critique rock, c'est flairer les bons réseaux d'information qu'il privilégie, relance, etc. Ceci est d'autant plus évident quand les artistes en question sont d'origine américaine ou anglaise, datent d'une autre époque, et que la critique ou chronique est française et actuelle. Je ne parlerai pas trop ici de la dimension partisane, parce que cette fois-ci il s'agit de l'obsession la plus partagée de ceux qui vont se méfier d'un critique rock leur ayant déplu, les ayant heurtés dans leurs goûts, convictions, ou autrement.
Moi, ce qui me dérange, c'est que la lecture d'une anthologie dont les choix sont prévisibles passe pour un travail d'expert, sinon pour un travail de longue haleine. Et c'est là que les vidéos suivantes me permettent d'épingler les deux volumes de 101 albums à posséder de Philippe Manoeuvre.
Déjà, je me permets de penser que le jeune qui pose les questions n'a pas été choisi après audition: "ouais ouais heu? parce que c'est de la merde?..." Admirez le début de l'interview: "Euh! (premier mot) Dans votre préface, vous dites qu'en gros [10 secondes où je ne comprends même pas ce qu'il dit: comme dans le premier que vous montrez les gens que le premier que vous avez écrit que quand...???] quand les gens vous parlaient plus des trucs qu'étaient pas dans le machin que euh?"
La défense de Manoeuvre sur le sujet: "Il y avait des manques" On observe d'emblée qu'il n'assume pas les exclusions, sa politique est de satisfaire tout le monde. "J'avais fait un truc que personne n'avait fait." Comme si personne n'avait jamais lu une anthologie du rock, accentuant ou pas de principaux albums, artistes, etc. Les bibliothèques et discothèques idéales ne datent pas d'hier.
 "J'ai compris après..." Amorce de mea culpa, mais rebond dans l'ironie: il y a gens qui se sont sentis "lésés, parce que j'avais fait l'arche de Noé et que tout le monde ne retrouvait pas son animal favori." L'ironie est défensive et agressive, "animal favori" s'appliquant insidieusement à tout débat sur un disque à mettre dans l'anthologie. Mais, le titre est de 101 albums qui ont changé le monde. En réalité, l'auteur rend les armes. Il ne se montre pas capable de trancher et d'affermir un discours sur le rock. "J'avais prévu le coup, j'étais très modeste". Le "J'avais prévu le coup" peut permettre de le coincer, car, à ce moment-là, on retrouve l'idée d'une orientation assumée et partiale. Je n'aime pas la stratégie de la modestie et ici elle est revendiquée sans fondement. Le fait de donner ses coordonnées pour discuter le coup de manques possibles n'a rien à voir avec la modestie, c'est de la posture.
Juste après ce "j'étais très modeste", nous avons droit à un "j'avais travaillé sept ans" qui s'amplifiera par la suite. Il s'agit des sept ans d'une critique mensuelle.
Mais, en réalité, les critiques d'anciens albums ne faisaient que ressasser ce que l'auteur avait construit comme pensée autour de ces albums au moment de leur parution. Par ailleurs, plus le temps passe, plus il est loisible de se documenter sur les postures critiques à adopter face à tel ou tel album. En plus, le travail a des airs de deux pierres d'un coup, la chronique d'un album dans une revue ou à la radio et son entrée dans un livre. Surtout, pour moi, le raisonnement sur un album est filtré par tout ce qui a été entendu et lu dans un milieu. Ici, les histoires scabreuses de drogues me semblent être privilégiées. Les albums sixties cités sont consensuels et directement adressés à un large public. L'anthologie donne d'ailleurs la nette impression de privilégier les classiques au moins dans les sixties et une partie des seventies, avant de passer à des choix un peu personnels, sinon un peu obscurs, qui du coup donnent l'impression d'une seconde partie incongrue. Je ne vois pas trop ce que représentent concrètement les sept ans de travail revendiqués, puisque je ne vois pas un effort de confrontation; est-ce que je dois citer ceci ou plutôt ceci? Certes, des choix sont faits entre les albums d'un groupe, mais par coup de coeur, il n'y a rien de réfléchi dans la démarche. Puisque je ne vois rien d'imprévisible dans cette liste, puisque je ne lui vois pas une ligne forte, mais simplement du picorage d'albums qui intéressent l'auteur ou qu'il sait importants à citer.
Suit un passage bizarre: certains ont essayé de se faire un nom en cassant l'auteur. Le jeune demande: "vous pensez à qui?" Il est répondu: "Personne", et le jeune éclate de rires et se reprend. Qu'on m'explique pourquoi il rit! Il n'y a strictement rien de drôle et la réponse de Manoeuvre ne saurait en aucun cas être interprétée comme une bonne saillie, malgré le rire du jeune. La réponse veut dire: "je ne pense à personne de connu", c'est tout.
La suite de l'interview devient oblique sur le sujet. On salue, le rock étant un domaine ouvert, d'autres initiatives du genre, puis on revient sur le succès de son livre qui en est à la septième édition et à quelques dizaines de milliers d'exemplaires. La réussite de vente est alors renvoyée en réplique aux dénigreurs, puisque l'auteur rappelle que ça a commencé par les mots fleuris "salaud, méchant homme..." Des noms de manquants sont cités: U2, Kinks, Dire Straits. La formule est certainement préparée. D'autres interviews de l'auteur font revenir comme un grave manquement l'absence d'un album des Kinks. Ici, les Kinks sont mis au milieu pour camoufler un zest d'ironie à l'égard de U2 et de Dire Straits. Y a-t-il un Dire Straits dans ces deux listes? Je ne crois pas et je ne pense pas que ce soit nécessaire. Il y a en revanche par un peu de démagogie l'album Joshua Tree de U2 étant donné le succès de ce groupe plutôt moyen, notamment en concert. La rallonge "Queen, et voilà", est-elle aussi ironique, moins celle de Gallagher un peu plus loin.
La réplique est pas mal sur l'éditeur: à 20000 exemplaires, il prévoyait de faire la suite, alors [sous-entendu ça traîne un petit peu] à 60000 il l'exigeait!"
On passe à la confection du second livre: "Il faut faire une chronique tous les trois jours, le temps de réécouter les disques, trouver la doc, relire les bios, il fallait s'immerger dans le rock... J'étais à bloc pendant six mois... chasse aux pochettes, retrouver les pochettes les plus proches possibles de l'édition originale".
On se dira "c'est bien, ce qu'il dit est normal, effectivement cela fait du travail".
Je réagis quand même. D'abord, il ne parle pas du choix des disques, à moins que je n'aie zappé un passage de sa réponse. Ensuite, son travail est lié à sa passion. 200 disques, ce n'est sans doute rien du tout dans sa collection et c'est quelqu'un qui est dans le journalisme depuis le début des seventies. La phrase "Il fallait s'immerger dans le rock" me fait tiquer (il est vrai que des foutaises comme Beastie Boys et Joey Starr témoignent d'un éloignement), mais bon peu importe. En plus, c'est l'auteur d'une biographie des stones, si je ne m'abuse. J'admets seulement qu'il faut se bousculer un peu pour rassembler sa matière et la présenter efficacement dans une chronique, tous les trois jours. Mais, c'est son job et il a les réseaux. Sans panique, avec de l'organisation, il n'est pas surchargé pour trois jours.
Enfin, il y a la bonne blague des pochettes. D'abord, il a une collection, ensuite il est journaliste contemporain de tout ce qui s'est fait depuis 73 ou 74. Il est sans doute peu d'albums qui lui ont initialement échappé et qu'il a pu découvrir après coup. Même, dans de tels cas, les informations précises circulent. Cette histoire de chasse aux pochettes qui serait absorbante, c'est du pipeau complet.
Il connaît des collectionneurs d'albums rocks, il a sa collection et de la doc. En plus, il n'est pas pleinement exigeant: présenter la pochette la plus proche de l'original. Il me paraît autrement plus ardu de retrouver des pochettes particulières. Il y a sans doute peu d'albums qui sont concernés par des changements de pochettes originales à d'autres, et on ne manque jamais d'en raconter l'histoire. L'auteur ne travaille pratiquement jamais sur des artistes obscurs dans son anthologie. Enfin, il n'y a pas ici un vrai discours sur la démarche de collectionneur. Un collectionneur peut privilégier exclusivement l'original au détriment de toute réédition telle quelle? Il peut aussi privilégier non exactement l'original, mais la première édition dans le pays d'origine de l'artiste. Au lieu d'un album américain des stones, il préfèrera un pressage anglais, car les stones sont anglais, etc. Il y a aussi la question des variétés de contenu et de pochettes. Ici, j'entends un discours très sommaire sur les pochettes qui veut donner l'impression illusoire d'une masse de recherches à mener. Je ne marche pas.
Je ne parle même pas des "600000 signes, masse de dix romans". Outre que ce n'est pas très clair, il faut comparer ce qui est comparable.
L'auteur se vante d'une réaction "très bonne" pour le deuxième. Je n'en suis pas si sûr, mais, si cet apaisement des susceptibilités est en partie vrai, il s'agit surtout d'un grand effort de compromis, sinon de compromission.
L'auteur avoue ensuite qu'une anthologie de 200 albums c'est un peu court, mais qu'on commence à voir le bout du tunnel, il est prêt à aller jusqu'à 300. En réalité, l'anthologie est devenue tout public par son deuxième tome. Il reste quand même que vu le nombre d'albums discutables dans les deux premiers volumes, il n'est pas envisageable qu'il réussisse à clore son sujet avec un troisième tome, puisqu'il y aura près de cent albums lésés par cent qui n'ont pas leur place.
Mais il songe à finir et à en faire un coffret trois volumes quand même.
J'arrête là. Je crois avoir assez montré que la montagne de travail et l'expertise, c'est précisément ce qui a manqué. Tout est fondé sur des acquis et un bluff de présentation promotionnelle.

Albums de 1979 à 1989 par des artistes retenus dans le coffret Children of Nuggets


Le coffret Children of Nuggets met en avant un certain nombre d'artistes qui sont restés obscurs, malgré un talent indéniable, en même temps qu'il essaie de présenter des groupes marqués par l'héritage rock des années 60.
Il manque encore des artistes 80 méconnus dans ce coffret, je vais essayer de combler cette lacune par ce que je connais dans de prochaines entrées. Maintenant, je le dis tout net, je vais faire une impasse sur le groupe XTC / Dukes of stratosphear. Le groupe XTC a une réputation pop auprès de la critique, mais n'a guère décollé auprès du public. J'ai profité d'internet pour me faire une idée de plusieurs de leurs albums et je n'en sors pas grandement convaincu. C'est le même groupe qui a enregistré sous le nom de Dukes of stratosphear deux oeuvres plus sixties et psyché en 85 et 87. Or, ce groupe sous son second nom a les honneurs de la compilation Children of Nuggets. Il ouvre la compilation par le tout premier titre et ils ont droit à un deuxième titre directement sur le second CD. Je n'ai jamais entendu les vendeurs du magasin l'Armadillo à Toulouse m'encourager à acheter du XTC ou du Dukes of stratosphear, alors que je leur ai acheté mon coffret Children of Nuggets et que je posais des questions sur les différents groupes. En revanche, le groupe XTC est cité honorablement dans les premiers numéros de la revue Nineteen qu'ils avaient créé auparavant.
En clair, le meilleur titre de Dukes of stratosphear est celui qui ouvre la compilation Children of Nuggets: Vanishing girl. Pour moi, le résultat est pas trop mal, mais déjà quelque peu mitigé. Je constate déjà quelque chose de frappant. Les plus gros succès du groupe XTC sont signés Colin Moulding, et c'est aussi la signature du titre Vanishing girl qui ouvre les Children of Nuggets. Or, le leader du groupe est Andy Partridge. Alors que les premiers singles étaient massivement signés Colin Moulding, la donne a changé et sur les albums Andy Partridge compose à lui seul les albums ne laissant qu'un quart de compositions à Moulding pour chaque album, un tiers à tout casser.
On pourrait imaginer que, de toute façon, Partridge soit moins génial, mais moins populaire que Moulding avec ses "Making plans for Nigel", etc. Mais la compilation Children of Nuggets, qui ne s'appuie pas sur une question de notoriété, donne la préséance à Moulding (Vanishing girl) et non à Partridge (25 O'Clock). Par ailleurs, la recherche youtube me projette sur un clip vidéo parodiant nettement les Beatles d'I am the Walrus, mais avec une musique absolument imbuvable.
Bref, il n'y aura pas de repêchage du groupe XTC / Dukes of stratosphear. Je n'y crois pas.

Les Bangles ont également les honneurs de la compilation Children of Nuggets. En réalité, il faut distinguer les débuts du groupe qui justifient leur place ici et la suite de leur carrière qui connut le succès. Leur reprise de Walk like an egyptian et leur Manic monday composé par Prince sont deux très beaux morceaux au milieu des années 80. Je suis plus réservé quant à Eternal flame en 89. La compilation propose deux titres précoces, l'un sous le premier nom The Bangs plus perdu dans la masse (6ème titre du 4ème CD): Getting out of hand, et l'autre sous le nom célèbre The Bangles carrément à la troisième place du premier CD: The Real world. C'est un bon groupe pop de 81 à 86, avec une oeuvre plus sixties en 81-82, mais ce n'est pas non plus le groupe que je mettrais ici en avant.

Les groupes qui ont leur place sont plutôt les Lyres (deuxième titre d'ouverture de la compilation, deux titres en tout, plus un troisième pour le leader avec les DMZ), les Barracudas (quatrième titre d'ouverture), les Soft Boys (mais tout juste dans le secteur 79-80), les Fleshtones, les dB's, Dream syndicate, Green on red, les Prisoners, les Long Ryders, les Revillos-Rezillos, les Plimsouls. Il manque bien sûr à tout le moins les Replacements et les Vertebrats, Wreckless Eric et Len Bright Combo, etc.
J'hésite à faire entrer brutalement une plus longue liste de références garage: Nomads, Stems, Miracle workers, Hoods, Cynics, Tell-Tale Hearts, Unknowns.
Voilà, je complète ce sujet tout à l'heure, je mets ceci déjà en ligne.

Lyres - AHS 1005 ***
Lyres - On fyre ***
Lyres - Lyres **
Lyres - A Promise is a promise *
Lyres - Live 1983 *** CD: The Early years 1979 to 1983
[Voir aussi DMZ dans les seventies]

Barracudas - Drop out with the Barracudas **
Barracudas - Mean time *
Barracudas - Endeavour to persevere *

Soft Boys - A can of bees **
Soft Boys -  Underwater moonlight ***
[Deux bons albums solos de Robyn Hitchcock par la suite]

The Fleshtones - Roman gods ***
The Fleshtones - Blast off! ***
The Fleshtones - Hexbreaker ***
[Le meilleur est là, mais d'autres bons albums ont suivi bien sûr]

The dB's - Stand for decibels **
The dB's - Repercussion **

Dream syndicate - The days of wine and roses + EP de 82 en CD **
Dream syndicate - Medicine show **
Dream syndicate - Live at Raji's (89) **

Green on red - Two bibles (EP) ***
Green on red - Green on red (EP) ****
Green on red - Gravity talks ****
Green on red - Gas food lodging ****
Green on red - No free lunch (pas EP, mais 33 tours entiers pour moi) ***
Green on red - The Killer inside me **
Green on red - Here comes the snakes **
Green on red - This time around **
Green on red - Scapegoats ****
Green on red - The little things in life ***

The Prisoners - A taste of pink! ****
The Prisoners - The Wisermiserdemelza ****
The Prisoners - The Last fourfathers ***
The Prisoners - In from the cold ***

The Long ryders je dois réécouter

The Rezillos - Can't stand the Rezillos **
The Revillos - Rev Up **
The Revillos - Attack **

The Plimsouls - The Plimsouls... Plus (+ EP Zero Hour) en CD ****
The Plimsouls - Everywhere at once ***
The Plimsouls - Live, beg, borrow and steal ***
The Plimsouls - One night in America **
[Voir aussi le premier groupe The Nerves de Peter Case, puis bonne carrière solo constante de Peter Case]

A suivre...

jeudi 28 juin 2012

Albums de 1979 à 1989 retenus dans la 2ème liste "101" de Manoeuvre

Je note de une à cinq étoiles (*, **, ***, ****, *****) ou plus sévèrement (ça va), (bof), NUL.

AC/DC - Highway to hell NUL

Intro de Highway to hell qui se veut sans doute le Honky Tonk Women du groupe, sauf qu'il n'y a pas l'effet de liaison des instruments lançant la roue. On dirait un gosse qui répète pour le riff de guitare, la voix est minable, rentrée dans la gorge. Ensuite, la chanson, ce n'est rien d'autre que "Moi, j'aime chanter" avec de la grosse distorsion, un pas lourd de batterie, des gros sons de guitare qui se perdent, qui scandent.
Girls got rhythm finit par craindre.
Walk over you, pas terrible. Le son et l'exposition qui sont choisis écrasent la dynamique rock. Puis ces choeurs de stade qui craignent.
Touch too much passe mieux pour le début, après elle tourne dans son manque d'inspiration musicale.
Beating around the bush, Ils se croient capables de reproduire la dynamique vive d'un gros blues, de faire le show Led Zeppelin. Pour moi, c'est du ratage complet.
Shot Down in flames, ça peut remuer ceux qui aiment ce style.
Get it hot commence par une allusion à sa cible parodique Get it on de T-Rex, puis repart très vite sur les poncifs sempiternels d'AC-DC. If you want blood, c'es plat comme pas possible.
Love hungry man prend son temps pour commencer. La ligne de basse, ça va. Je m'ennuie. C'est la même chanson que d'habitude en moins excité. Avec sa slide de blues, la chanson finale Night prowler peut bien mieux passer pour moi. Mais, dès qu'il n'y a pas la slide, je sens trop le vide complet de la composition. Les gens idolâtrent un groupe qui n'est même pas inspiré, ils croient communiquer dans l'énergie rock, alors que c'est servi de manière plate en outre.
Bon, faudra aussi un jour rendre compte de High voltage ou de Let there be rock.
AC/DC, c'est enthousiasmant pour ceux qui n'écoutent pas vraiment la musique.

Talking heads - Fear of music *
J'en parlerai une autre fois et je ne connais pas encore bien cet album. Dommage qu'il n'y eut pas d'autres albums du style du premier Tlaking Heads 77.

ZZ Top - Degüello NUL

Reprise inutile de I Thank You, elle ne remplacera jamais la version de Sam and Dave dont elle est loin.
She loves my automobile / I'm bad, I'm nationwide / A fool of your stockings / Manic Mechanic (imitation des voix rigolotes du Funkadelic, mais pas de génie musical pour assurer) / Dust my broom (reprise d'Elmore James qui ne peut mal de mériter la comparaison) / Lowdown in the street / Hi Fi Mama / Cheap sunglasses / Esther be the one.
Voilà, j'ai passé en revue tous les titres. Je n'ai même pas l'impression que le groupe se donne. Qu'on m'explique comment on peut penser que cet album a sa place parmi les 200 de référence.

The Slits - Cut (Bof)

Elles ont été vantées par The Clash en annonçant la dub de Sandinista qui n'est pas le meilleur des Clash. C'est pas bien terrible.

Marianne Faithfull - Broken english NUL

Elle n'a rien à faire là. Des sons infects, y compris dans la chanson commercialement affectionnée par les réalisateurs de cinéma, la ballade de Lucy Jordan qui est nulle comme l'ennui.
Pourquoi veulent-ils commémorer des trucs pareils???

The Clash - London calling ****
Evidemment, j'en parlerai une autre fois, ce n'est pas le lieu.

Kid Creole and the Coconuts - Off the coast of me (ça va)

Il y a des titres pas mal, du moins au début, donc à l'époque de cet album. De là à en faire une référence, quelque chose m'échappe un petit peu.
Maladie d'amour, Off the coast of me, Darrio, Lili Marlene? Oui, il y a des titres intéressants. Il y en a d'ailleurs d'autres par la suite, mais c'est quand même pas une pointure du rock.

Basement 5 - 1965-1980 NUL

Je ne connais pas le contenu de l'album. Riot est pas mal, rythmé. Le reste est lamentable, c'est normal, c'est de la dub. Les Clash en écoutaient, ça a donné deux tiers de Sandinista à jeter et le groupe Big de Mick Jones dont peu ont entendu parler, c'est normal.

The Dead Kennedys - Fresh fruits for rotting vegetables (bof)

Saleté, un double album, on veut ma mort.

Kill the poor, oui si quelqu'un croit à la provoc'. Le titre n'est pas sensationnel. Les voix semblent imitées des Undertones ici. Tellement mémorable, je ne me rappelle déjà plus de Forward to death. Faut dire que c'est du rythme et de l'électricité, mais sans notes. When Ya get drafted, je m'en rappelle à peine un peu plus, il y a même les gags de dessins animés. Et la poésie guitaristique de Let's Lynch the landlord. Hou Drug me, j'ai envie de stopper net. Oui, emballe-toi. Le fantôme qui gigote, bouhouhouhouhouhouhou...
Your emotions, maintenant! J'en ai pas. Je ne sais même pas quoi dire des titres, tellement je dois inutilement justifier qu'ils sont creux et qu'un journaliste de rock n'est pas spécialement un expert. C'est quelqu'un qui écoute beaucoup de disques et publie des articles là-dessus, c'est tout. Les Dead Kennedys n'ont pas leur place au panthéon du rock, que je sache. C'est tout. Chemical warfare, purée, on pourrait en confondre des morceaux chez eux. Resucée qui fait la surface différentielle du morceau, c'est tout. 

California über alles, avec de la resucée, notamment de spanish guitar. Pfffh! I kill children, oui vas-y! continue joue le punk en plastique avec des musiciens petits moutons qui chient des crottes de lapîn en jouant de la guitare. Stealing people's mail me plaît un peu dans son grain... Funland at the beach, jamais que de la resucée à leur sauce, sauce qui ne prend pas. Ill in the head, idiotie. Holiday in Cambodia, leur gros titre apparemment. Viva Las Vegas, reprise de Presley qui suit celle de ZZ Top. J'ai autre chose à faire que d'écouter ça. J'ai d'abord connu un album d'eux sur cassette avec une tête mal rasée à la Dalton, c'était aussi insipide. J'ai vu le chanteur dans un magasin de CD et vinyles à Toulouse, mais je ne lui ai pas accordé mon intérêt. D'ailleurs, au lieu d'écouter les bons conseils sur des groupes obscurs français, il coupait court pour désirer des disques rares des gloires nationales, à commencer par Halliday. C'est à cela que lui servait sa carte American express.

The Stray Cats - Stray Cats (bof)

C'est du rockabilly franchouillard que tout le monde veut reconnaître, je n'ai jamais accroché, ils n'y a pas le truc. En plus, leur nom m'impose le rapprochement avec le titre sublime des Stones Stray Cat Blues. Après une comparaison pareille, comment espérer que j'écoute un jour ce groupe?

The Gun Club - Fire of love *
J'en ai déjà parlé et je reviendrai sur ce groupe.

The Plimsouls - Live! Beg, borrow and steal
Pourquoi le live? J'ai déjà chroniqué les superbes albums studio qui sont ***!

The Birthday party - Junk yard (ça va)
Il y a de bons titres qui passent, groupe australien de Nick Cave à ses débuts. Je ne devrais pas tant dresser l'oreille, j'aurais mis une étoile.

Michael Jackson - Thriller **

Wanna be startin' something. Ah! c'est celle-là, oui c'est dansant, génial quand même pas. M'enfin, c'est agréable.
Baby be mine. Le style ne me déplaît pas, mais le morceau n'est pas accompli et il s'inscrit dans une vague d'autres parfois meilleurs.
The girl is mine. avec Mc Cartney, et aussi avec "doggone". Ce n'est quand même pas une grande chanson.
Thriller. La chanson profite de son homonymie avec l'album et de son clip ultra long. La chanson a un certain effet, hypnotise un petit peu, mais le son est pourri et elle n'est pas spécialement géniale.
La chanson Beat it est autrement plus intéressante, un bon rock bien dansant. Après, les parties de guitare de Van Halen ne me font pas rêver. C'est le morceau en soi que j'apprécie.
Enfin, Billie Jean est le chef-d'oeuvre de Michael Jackson.
Human nature, ce ne sera pas spécialement mémorable.
P.Y.T. (Pretty Young Thing) Bon groove pour lancer le morceau, mais c'est du "pour lancer". Le titre tourne vite en bourdes sonores.
The Lady in my life Morceau qui se veut d'un esprit classieux, mais qui est finalement sans prétention, un peu comme on en trouve chez Stevie Wonder ou des artistes soul.

The Pogues - Rum, Sodomy & The Lash (ça va)
Je ne suis pas vraiment fan, mais je ferai une entrée à part sur le groupe et quelques albums. On me l'a fait écouter, mais je n'ai jamais écouté par moi-même.

Iron Maiden - Live after death NUL
Quelle horreur, faut que je me farcisse ce truc-là. Pfffh!
Une prochaine fois. Wouah! non! tout le monde sait que c'est nul, sauf une partie de ceux qui écoutaient ça à l'époque.

Beastie boys - Licensed to III NUL
Purée, ça aussi. C'est nul, c'est quasi du rap et ça se la pète. Des trucs gagas, en veux-tu en voilà.

U2 - The Joshua tree NUL
Purée, si je dois trouver de l'intérêt à cet album, mais je dois trouver de l'intérêt à tout ce qui plaît à quelqu'un. Il n'y a plus alors que de faire comme les ânes, respecter les goûts de chacun. Moi pas. La première chanson est planante, un petit quelque chose, mais musicalement ça ne casse pas trois pattes à un canard. I still haven't found what I'm looking for et With or without you sont des classiques, okay, d'accord, mais je les ai entendues mille fois (sans les écouter d'ailleurs), je n'ai jamais fait l'effort d'acheter un album du groupe. Faut dire que Rattle and hum, prêté en cassette, et sa nullité intégrale m'avaient bien traumatisé. Quelle horreur! Je regardais le mur, interloqué. Comment était-il possible que quelque chose d'aussi creux et fade, qui n'avait même pas un relief musical, soit le groupe de référence des pustuleux de l'époque?
Avec Still haven't found et With or without you, U2 a dû créer la litanie des années 80, les espèces de chansons prières d'une collectivité auxquelles personne ne prenne d'autre sens qu'un petit air de rien.
Purée, Bullet the blue sky, elle n'aurait pas déparé sur Rattle and hum. Allez, dégage! Running to stand still: ils essaient confusément d'associer leurs influences pour chansons calmes en une chanson qui soit à eux. Ciao. Et ça continue avec Red Hill Mining Town qui essaie de faire croire que c'est plus rock et différent avec des bruitages épais des instruments et un petit tapage batterie.
Le chanteur, il est là: eh oh, je crie, j'ai une émotion forte dans le coeur, je continue d'attendre, je ne peux pas bouger quand je penense! Blashblishblush j'aime une pierre, je vois toi, je crois moi, je veux là, yeayeayeah je crie je pousse devant, je ne sais pas ce que je dis, mais je le ressenens, eh hi hé hi hi do ré mi fa sol la si do. Je deviens grand, je plane au-dessus du vent, je dis des choses intelligen-ents, je suis un vrai poète car j'ai une jolie plaie dans le coeur. Wahohou j'ai un cri viril sentimental. Putain, mais c'est nul.
Je vous épargne une impro mienne sur In God's country, on irait dans le pire. Trip through your wires, au moins ils ont songé à l'harmonica. Leur secret, c'est ça, c'est les choeurs en prière avec un peu de couleur. Allez, yihou, tout le monde tape des mains, encore, et tout le monde des pieds, et on se tient les mains en remuant doucement le popotin. Purée, One tree hill, c'est de la musique de voyage, une promo pour l'Irlande verte. Alors il murmure: j'aime la pelouse qui donne sur la prairie, la prairie autour, etc., etc.
Exit, encore de la musique sans musique. On va leur faire chanter le couteau sans lame. Le couteau sent l'ââme! Merde, ils y arriveraient encore!
Mothers of the disappeared. Evidemment, un des moyens de ne pas faire de musique, c'est d'être très lent dans le démarrage d'un morceau. Il n'y a pas grand-chose à entendre et, après, ça va tout seul, les vides et les creux s'enchaînent tout seuls.
The Cult - Electric NUL

Un groupe de hard rock qui essaie d'avoir une tenue plus rock, mais qu'est-ce que c'est lourd, non inspiré?

Metallica - The $5.98 E.P. NUL

Purée, et ça repart de plus belle. Il y a une récompense si j'en fais la chronique?

The Stone Roses - The Stone Roses NUL
Je nage en plein cauchemar, ça va s'arrêter. Ecoutez le premier titre I wanna be adored, matez la vidéo de leurs improbables danses nonchalantes, dans la distanciation, et vous aurez compris. Je suis allé plus loin bien sur, ça ne vaut rien.

Mötley Crüe - Dr. Feelgood (bof)

M'enfin, même mes copains de lycée hardeux n'écoutaient pas ça. J'ai vu Sah-tan, je m'appelle Nikki Sixxx, dites-moi trois fois mon nom, si si si. Gratte gratte gratte la guitare, I'm the king do cha cha, je lève la jambe plus haut que la tête. Je veux être comme Frankeinstein. Te sens-tu pas bien? Oh yeah. Solo, hou je tombe et je me rattrape, regarde, regarde, c'est moi qui gratte. C'est le Walk this way de Motley Crue, va raconter ça à tous tes copains de récré. Wouah la distorsion guitare, wouw wouw, c'est pour ça qu'on l'appelle pedal wah-wah. Oh la guitare, ces notes, c'est les étoiles! Oh à la Hendrix, j'imite le pimpon. Les choeurs y répètent le titre sans trop savoir, faut juste pas qu'on les engueule d'avoir rien foutu pendant l'enregistrement.
Allez, il y a un rythme qui balance, mais c'est que des conneries, je n'ai pas envie de creuser, ciao.

Albums de 1979 à 1989 retenus dans la 1ère liste "101" de Manoeuvre

Je note de une à cinq étoiles (*), ou plus sévèrement.

Motörhead - Overkill NUL

Bruits confus de tondeuses, hélicoptères, voix éraillées horribles, choix mélodiques insignifiants, chevauchée rythmique à la con, le titre Overkill ne m'encourage pas à aller plus loin. Pourtant, je m'applique à essayer la suite. Stay Clean qui n'a pas les inconvénients de la confusion de tondeuses, des voix éraillées, de la chevauchée rythmique à la con est pourtant insupportable, sans inspiration. Ils improvisent n'importe comment, sans savoir ce qu'ils font, juste pour montrer qu'ils jouent quelque chose. Sérieusement nul. Puis, quel son aux oreilles. Echappe de là. Pay your price, que des poncifs de hardeux, une bourrée pour heavy metal peut-être? Un jeu avec l'électricité débile dans la tirette guitarsitique, du gros son de solo guitare hyper rebattu dans tout le sud ricain. Batteur bourrin, et j'en passe, grandiloquence de bêtas. Ciao.

Michael Jackson - Off the Wall *

Mitigé. Plusieurs chansons ne valent pas grand-chose (Workin' day & night, Off the wall,Get on the floor). Girlfriend écrite par Mc Cartney est sans intérêt particulier. Sur I can't help it, Michael Jackson ne remplace pas Stevie Wonder. Burn this disco out est dansant, mais insignifiant.  It's the falling in love, bof. La chanson de l'émotion She's out of my life, ce n'est pas mon truc. Bon, elle est appliquée, mais je vais la laisser en marge, il n'en reste pas moins que tous les titres cités précédemment sont discutables et qu'il n'y a qu'un chef-d'oeuvre réel sur l'album, la chanson d'ouverture, la seule que les gens écoutent d'ailleurs régulièrement je pense: Don't stop 'til you get enough. L'autre succès de l'album Rock with you ne me paraît pas pleinement convaincant.

Gang of four - Entertainment! (ça va)

Intéressant. Il y a des trucs auxquels on peut s'attacher dans les rythmes et les ruptures, même si cela reste assez lourd dans l'ensemble.

The Ramones - End of the century NUL

C'est nul, j'écoute ça avec une radicale indifférence, voire avec une irritation croissante quand les titres sont plus rocks, alors que j'écoute rock sur rock. Je ne comprends pas ce qu'on me demande d'écouter. J'ai un peu de sympathie pour le titre Dannys says, mais même là je suis en souffrance en l'écoutant. On ne va pas comparer leur Chinese rock aux New York Dolls. Du "Do you remember rock and roll radio", je connais des tas de groupes qui le font mieux que ça. Oui, ce titre-là me plaira mieux. Pour Return of Jacky and Judy, il y a eu une reprise de Tom Waits. La comparaison est sans appel. Après, je retrouve le côte tournoiement rock sans couleur qui m'avait stupéfié à l'écoute de Too tough to die. Cet album joue peut-être plus sur un son et des cris à chauffer le public (Let's go), mais l'inspiration dans tout ça? La reprise de Baby, I love you est inutile. On écoute l'original, monsieur Spector. En plus, sur cet album, on tombe dans l'incongru.
I can't make it on time: oui, j'ai un t-shirt, un jean, je joûeh du roock! yeah yeah! yeah! yeah! yeaah yeaaah! Lalala-lalalah, lalala-lalalah. Wake, wake! ouiiiii, wek wek ouiiiii, wek wek, ouiiii, lalala-lalalah lalala lalalah. C'est trop con-con. Je peux aimer des titres qui ressemblent un peu à ça, mais ça reste pas collé joyeusement à la maquette. Je vous épargne This ain't Havana. Rock'n'roll high school, ce n'est ni rock'n'roll, ni surf music pour moi. C'est plutôt couac couac rock'n'roll. C'est gaga. J'ai envie d'arrêter. Bon, All the way, voilà c'est fait, j'ai écouté le début. Voilà, un côté plus fermé pour "High risk insurance", ça passera mieux avec votre côté tête en l'air.


The Cramps - Songs The Lord taught us **

Je possède l'album et plusieurs autres, ainsi que les trois volumes Songs the Cramps taught us qui sont les originaux de pas mal de titres des Cramps et qui sont meilleurs que les Cramps.
J'en parlerai une autre fois.

Diana Ross - Diana *

Manoeuvre ne met pas un seul album sixties des Supremes dans sa liste et il propose cet album tardif de Diana Ross en solo, album qui ne vaut que pour deux super titres Upside down et My old piano. Deux titres jumeaux d'ailleurs. L'album en soi est bien moins intéressant.

Joy Division - Closer (bof)

Déjà l'intro de batterie est con-con. Atrocity exhibition, effectivement, ça continue avec des bruits à la con, sur un pom-pom drolatique, puis vient une voix glaciale. Je suis peut-être sévère, c'est mieux lancé qu'il n'y paraît, on entre dans le truc, mais c'est quand même limité. Bon, Isolation, venez sautiller avec moi et introspectez-vous avant le chant qui dit de la philosophie. Un goût pour les intros longues, chiantes et creuses, 40 secondes de Passover déjà entamées. Ils croient peut-être qu'une rythmique pulsation douce mais d'un coeur qui vit, ainsi qu'une réverb de notes guitares éparses marquant la profondeur de champ et l'endroit où est la porte, c'est de l'invention nouvelle. Pour la voix, je ne sais pas ce qu'ils croient, croivent, croillent (à ne pas prononcer croyent). Heu? Je peux passer Colony? Oui, A Means to an end, très bien le rythme pour aller faire du sport en salle, dommage que le chant invite à méditer allongé sur le lit. Heart and soul, l'équivalent de vocalises à la batterie sans doute. Une musique de fond pour faire croire aux fantômes.
Purée, twenty four hours, échappe de là. The Eternal, c'est lourdement chiant. Juste que l'éternité est un peu mise en question avec ce début bruissement d'insectes, puis cette marche lente et glacée vers la mort. Je m'ennuie, je me prive des beautés du reste du titre. Houla Decades, ça donne tout de suite mal à la tête. Je vais passer au milieu du morceau, parce qu'ils font souvent six minutes. 4 tests craignos, du vide ou peu s'en faut.
Voilà, fini!


AC/DC - Back in black *

Hells Bells, les toutes premières notes sont pas d'eux. Un long crescendo d'introduction, mais non je me trompe je ne peux pas vraiment appeler ça un crescendo. Je crois que l'intro est le meilleur moment de la chanson. Après, c'est trop saturé avec la voix infernale du chanteur en prime. Purée, ils ne peuvent pas le remplacer, le pousser dans la fosse autour d'une scène quand ils ne sont pas filmés? Le refrain ne ressemble à rien. Ah le premier break solo me plaît mieux, mais solo aussi court que le riff court au départ, puis après un second solo long, mais improvisation pas réussie et son pourri. Je pouvais croire que les plans me plairaient assez pour ne pas me fatiguer, mais non là j'en peux plus, ah! c'est la fin ces solos décousus pourris. Oui, la dernière note est tombée.
Je passe à Shoot to thrill. Clip de stade, avec une longue file de filles qui lancent la jambe en l'air du french cancan dans, devinez quoi, des bikinis deux pièces, mais brillants et raidis. Fausse note. Un peu disco comme gros rock.
Ho que le public assure et que les filles sont pulpeuses. C'est à ce concert-là qu'il faut aller. Allez, ciao.
What do you do for money honey, ah celle-là j'aime encore bien.
Givin the dog a bone J'aime bien aussi.
Let me put my love into you, euh? un peu plus passe partout. Pas terrible.
Back in black Mitigé. Trop appuyé, chant ultra pourri, pas mal de défauts, malgré l'architecture rentre-dedans à plans successifs.
You shook me all night long (rien à voir avec le titre de Willie Dixon repris par Led Zeppelin, du bon, c'est rock, mais bien trop limité, refrain minable, le clip est rigolo: clip vidéo pour amadouer le public
Have a drink on me, remplissage d'album.
Shake a leg Intro grandiloquente pour un chant pourri. Dommage, après, j'aime bien.
Rock and roll ain't noise pollution Ils auraient pu ajouter sauf quand c'est AC/DC qui le fait. Non, je plaisante. Titre moyen, après l'intro démarrage plat, mais plat. Le chanteur, ils n'ont pas eu moyen de s'en débarrasser. Bon, je passe à l'album suivant.

The Specials - More specials (ça va, il y a même de bons titres de ce groupe, je dois écouter l'album proposé, plus les autres pour comparer, je reviendrai sur ce groupe)

The Cure - Pornography (bof)

Bon, est-ce qu'après tout, je suis obligé d'écouter tous ces albums et de faire tout ça? Bon, allez un peu de courage, ça ne me prendra pas une éternité, tout ça.
Purée, je connais plusieurs albums d'eux, je n'aime pas, sauf de temps en temps, une chanson. Boah, je n'ai pas envie de perdre mon temps, j'ai déjà écouté, je ferai un de ces quatre un rappel des titres potables très peu nombreux.

Prince - Sign [anarchy] the times, si je déchiffre bien. Je crois qu'il interdit que ses chansons soient sur la toile. Il a tort d'ailleurs. Il faut faire tomber les maisons de disque qui profitent et assurer la diffusion la plus libre et la plus large. Il ne s'agit même pas de tenir un discours anticapitaliste, je considère simplement que les maisons de disques sont des moyens de détourner l'argent de manière légale, mais profondément illégitime (si on peut se permettre l'opposition des termes), et d'avoir un pouvoir décisionnaire dramatique.
Je n'ai encore aucun album de Prince, des titres que j'aime bien, mais d'autres vraiment pourris y compris dans les 45 tours des années 80.

Guns N' Roses - Appetite for destruction (bof)

Tout tient dans la chanson d'ouverture: Welcome to the jungle. Le reste est dynamique, mais chiant, sans inspiration ni intérêt, pompeux, rythmes et mélodies, tout tend à verser dans l'insignifiant. La voix est d'un hardeux, donc mauvaise et insupportable. La musique n'est pas toujours hardeuse, parfois plutôt du gros rock. Funk, Mr. Brownstone passe mieux. Je ne fais pas grand cas de Nighttrain et Paradise city. Oui, peut entrer dans leurs rythmes avec Thinking about you, mais comme quand on est sur la route et qu'on a besoin de la radio. Sweet child o' mine fait fort dans le domaine de l'intro pourri inadéquate à un projet hard rock. C'est quoi ce son? La fadeur des hardeux quand ils laissent le gros rock et dévoilent que ce sont des petits coeurs sentimentaux. Ils n'ont pas la fibre qui fait le plus, ils jouent leur slow, leur truc, mais c'est bébé.
Bon, j'ai survolé la fin, je passe à un autre album.

The Pixies - Doolittle NUL

Début fade avec l'intro de Debaser, puis confus quand le chant démarre. Un bon break rythmique quand même, mais après ça repart dans ses notes étirées d'un riff guitare qui vous dit genre "c'est bon les vacances", pendant que le chanteur fait son sauvage. Nul.
Tame. Dans l'intro, la basse est bien, mais pour une répétition. Ah! le confus c'est visiblement assumé. Je m'ennuie.
Bon, l'intro de Wave of mutilation, voilà les paroles que j'y mettrais: "j'ai pensé qu'il valait mieux tout oublier..."
I bleed, et moi je souffre.
Bon, au moins une chanson que je peux écouter "Here comes your man", mais ça ne veut pas dire que je trouve ça bon, car je ne ressens rien.
Pixies - Dead! Merde, j'y ai cru! En plus, il y a de la resucée pour sauver leurs affaires.
Eh non il y a encore 9 chansons, ce n'est pas du jeu.
Le clip de Monkey gone to heaven est aussi cauchemardesque et laid que la chanson, mes félicitations au producteur. Le morceau tient par une petite séquence imitation de Lou Reed avec un gros son de contrebasse (ou dans le genre).
Mr. Grieves, ça ne dure que 2 minutes, mais je m'en moque, je n'écoute pas jusq'au bout.
Crackity Jones, 1 minute 30, vais-je faire l'effort? Eu? non!
Ce que m'inspire l'intro: bouge ton pète la la love you bouge ton pète la la love you. Après, il y a un truc fade qui commence qui ne m'inspire rien du tout.
Number 13, ce n'est même pas vrai, on est qu'à la chanson 11. Musique banale, mais ça passera. Le vocal est plus intéressant.
There goes my gun, 1 minute 49. Marrant, comme c'est court. Tant mieux faut dire.
Je passe Hey, idiotie. Silver est peut-être moins idiot, mais bon. Je ne suis plus disponible. Gouge away, c'est le genre de titres qui est suivi à la radio de la publicité gagne un chocolat en participant. Ah non, je me trompe, ça plane trop pour ça, bon ben le présentateur radio il fait autre chose après la chanson.

mardi 26 juin 2012

138.-139. The Fabulous Wailers - At the Castle / & Co

Avec les Coasters, le plus grand groupe de rock de 59 à 62, avant la British Invasion. Les précurseurs des Sonics qui les admirent.
C'est eux qui eurent l'idée de reprendre "Louie Louie", titre des années 40 de Richard Berry, mais le succès fut pour le groupe incompétent des Kingsmen, grâce à une étrangeté dans l'enregistrement. Louie Louie est devenue la chanson rock la plus reprise des sixties.
En 63, ils sortent un Partytime USA qui sera le support de l'adapation du titre Sweet little sixteen de Chuck Berry en Surfin' USA par les Beach Boys, la même année.
Les morceaux sont ici exceptionnels, même ceux qui ne sont pas sur la toile. Essayer de trouver ailleurs Isabella ou Since you've been gone.
I idolize you est la reprise du titre d'Ike and Tina Turner.
Certains titres sont chantés par Gail Harris et le groupe féminin The Marshans participent parfois vocalement, ainsi pour Shoo fly pie et We're goin' surfin'., ou encore I remember.
Quelques titres sont chantés par Kent Morrill, d'autres par Rockin' Robin Roberts.
Quelle pitié que tout ne soit pas sur le net. D'autres albums vont suivre.

The Fabulous Wailers

Amazing !2 albums on 1 cd ! Big Beat

At the Castle

1. Wailers House Party
2. Dirty robber
3. San-Ho-Zay
4. Rosalie
5. Since you've been gone
6. Shivers
7. Sack O' Woe
8. Tall cool one (Version 2)
9. You've had your chance
10. Limbo Twist
11. All I could do was cry / 12. I Idolize you (with Gail Harris)
13. Zig-Zag
14. Soul-Long

& Co

15. Seattle
16. Hokey
17. Louie Louie
18. Doin' the seaside
19. Shoo fly pie
20. We're goin' surfin'
21. Frenzy
22. Shakedown
23. Partytime USA
24. Tough Walk
25. Isabella
26. Mashi

Bonus tracks

27. Velva
28. Mary Ann
29. Stompin' Willie aka Willie & The Hand Jive
30. Be my baby (with Gail Harris)
31. Tall cool one (Version 3)
32. I remember

lundi 25 juin 2012

The Solarflares - Look what I made out of my head

Side One

State of mind
Feet the wrong way round
Tired of being abused
Girl in a briefcase
In your hair
Watch from shadows

Side Two

You want blood
Hold on
A thousand lies
You hear drums
Reflections
The Loving in your eyes

**

Open your eyes

(punk) Dead fingers talk... Storm the reality studios (78)

Dead Fingers Talk . . . Storm the reality studios

Side A

Electric city
Nobody loves you when you're old and gay
New directions
Someone everyone
Storm the reality studios

Side B

Fight our way out of here
We got the message
Everyday
Into the future
Hold on to rock'n'roll
Can't think straight

Produced by Mick Ronson.

Hou putain, je me suis chié sur cette entrée.

137. Betty Davis - Is it love or desire?

J'ai déjà rendu compte des deux premiers albums. Je rendrai compte plus tard du troisième tout aussi génial. Le quatrième album Is it love or desire? est également superbe, bien qu'il ne soit pas sorti à l'époque. Je l'ai en CD et en vinyle, là j'ai le vinyle directement sous la main.


"The cult soul diva's legendary lost classic

In 1976, after her landmark albums Betty Davis, They say I'm different and Nasty Gal, iconoclastic funk-soul siren Betty Davis cut her most personal and powerful effort yet, Is It Love Or Desire. Unfortunately, this hard-hitting album was unexpectedly shelved and remained unheard by ther public for more than three decades. Sundazed's LP restoration of this fabled R&B gem-mastered from the original tapes, pressed on high-definition 180 gram vinyl and featuring original cover art - arrives just in time for Betty Davis' rediscovery by a new generation of fans."

Sundazed LP 5313

Side 1

It's So Good
Whorey Angel

Side 2

For My Man

A noter, un cinquième album enregistré en 1979 qui porte le nom Crashin' from passion, au point donc qu'on peut le confondre avec le quatrième. Hélas, Betty Davis est méconnaissable sur cet album de 79 dont je livre ici un titre trouvé sur la toile. J'ai le CD, mais pas sous la main. Les titres sont inédits sauf au moins Crashin from passion dans une autre version.
Eh oui, il a fallu que je tombe sur un album de la déception, après la suite exceptionnelle des trois albums sortis à l'époque et du quatrième inédit. Elle s'est ensuite retirée.

She's a woman (1979)

Tom Petty and the Heartbreakers - Damn the Torpedoes

Side One

Refugee
Here comes my girl
Even the losers
Shadow of a doubt (A complex kid)
Century city

Side Two

Don't do me like that
You tell me
What are you doin' in my life?
Louisiana rain

Tom Petty Twelve & six string guitars, lead vocals and harmonica.
Benmont Tench Piano, organ, harmonium and vocals
Mike Campbell Slide, six and twelve string guitars
Stan Lynch Drums and vocals
Ron Blair Electric bass guitar

1979.

Green on red - No free lunch & The Killer inside me (85, 87)

(Green on red present) No free lunch

Side One

No free lunch

Side Two


Keyboards by Cacavas
Rhythm section by Waterson & MacNicol
Guitars by C. Prophet IV
Vocals by D. Stuart & The Wrecking Crew

(Titres enregistrés en juillet 1985)

The Killer inside me

Side One
Whispering wind

Side Two

Track you down (His master's voice)

Written by Green on red, 1987.

mercredi 20 juin 2012

The Miracle workers - Inside out + Moxie's Revenge + 1000 micrograms of The Miracle workers

The Miracle workers on Voxx Records, 1985.

Un nom de groupe génial issu d'un titre de référence du circuit sixties obscur I ain't a miracle worker, titre majeur de The Brogues avec deux futurs Quicksilver Messenger Service, puis du Chocolate Watch Band.
Deux albums remarquables des Miracle Workers, d'un côté Inside out, de l'autre la compilation tardive d'esp_ces d'archives Moxie's Revenge.
En revanche, ce qui me désespère, c'est cette espèce de tentation hardeuse dans la voix, ces tics de voix de hardeux. Je ne supporte pas ce dérapage dans The Chesterfield kings, et pas toujours dans The Miracle workers. Les chanteurs d'AC-DC, très peu pour moi. Mais, quand on écoute Inside out, on ne s'arrête pas vraiment à la voix, on n'y pense pas, on prend son pied. De l'authentique rock garage de haut vol.
Attention, le groupe n'est intéressant que pour ce qui s'étend de 82 à 86, car il y a eu du changement de personnel, ce qui suit n'a pas du tout le même intérêt bien sûr.

Side One

1. Go Now
2. That ain't me
3. Inside out
4. You'll know why
5. Another guy
6. Love has no time
7. I'll walk away

Side Two

1. 5:35
2. Tears
3. Already gone
4. Hey little bird
5. Mystery girl
6. One step closer to you

Joel Barnett: bass guitar
Gene Trautmann: drums, marraccas, vocals
Gerry Mohr: vocals, tambourine, harmonica
Matt Rogers: guitar, vocals
Danny Deminakow: guitar, organ, vocals

Produced by Greg Shaw with Gary Stern

**

A compléter par

The Miracle workers - Moxie's revenge (1989)

Face A

1. Flashing red light
2. I'm hung up
3. Blue girl
4. Infected with you
5. Strange little girl
6. You knock me out

Face B

1. Waiting
2. Hang up
3. Psycho
4. Out of my head
5. Run from home
6. You don't know

Joel Barnett, bass
Jeff Grassi, drums
Matt Rogers, guitar
Danny Demiankow, organ, guitar
Gerry Mohr, vocals, harmonica

**

par

1000 micrograms of The Miracle workers

Hang up
Too many people
Change in style
Waiting
Lies, lies
You knock me out

**

par
The Miracle workers EP

Hung up
You don't know
Out of my head
Psycho

136. Sagittarius- Present tense

J'ai fait démarrer le blog à un plus ou moins important degré d'obscurité, mais à un très haut niveau musical.
Dans le même ordre d'idées, au lieu de faire découvrir les pièces montées pop des Zombies, je commence par l'obscur groupe Sagittarius, tout de même présent sur le coffret Children of Nuggets. Je peux même ajouter que quand j'ai acheté l'album, ne connaissant que la chanson Nuggets, je ne m'attendais pas à être épaté à ce point. Etant les 9 bonus tracks, le CD s'allonge sur 20 titres, mais il demeure captivant d'un bout à l'autre. Je ne vous conseille pas de vous contenter des deux chansons les plus classiques du groupe: My world fell down et Antoher time. Je vous inviterais franchement à écouter tout l'album d'un seul élan. Le titre Get the message est également remarquable parmi les titres non retenus pour l'album, ainsi que Love's fatal way.
Présent au sein du groupe, Gary Usher et Curt Boettcher expliquent sa qualité supérieure.Certains titres viennent d'une formation The Ballroom de Curt Boettcher, ce qui est encore le cas du titre Lonely girl en bonus track.

1. Another time
2. Song to the magic frog (Will you ever know)
3. You know I've found a way
4. The Keeper of the games
5. Glass
6. Would you like to go
7. My world fell down
8. Hotel indiscreet
9. I'm not living here
10. Musty dusty
11. The truth is not real

12. Artificial light (of all the living lies) (previously unissued)
13. Get the message (previously unissued)
14. Mass #586 (previuously unissued)
15. Love's fatal way (previously unissued)
16. My world fell down (single version)
17. Hotel indiscreet (single version)
18. Lonely girl [The Ballroom] (previously unissued)
19. The Keeper of the games (demo, previously unissued)
20. Sister Marie (instrumental, previously unissued)

mardi 19 juin 2012

135. Les Fleur de Lys - Reflections

L'un des principaux groupes garage anglais de 64 à 69, Les Fleur de Lys. Je détaille ici non le CD officiel, mais le CD bootleg correspondant, ce qui fera 24 titres au lieu de 26 si je ne m'abuse. Non je me trompe, c'est mon vinyle qui n'a que 22 titres. Le CD officiel et le CD bootleg ont les mêmes 24 titres. C'est juste que c'est le bootleg que j'ai dans la main et que ça m'évite de chercher ou d'attendre plus longtemps pour en parler.
Il s'agit d'un groupe stonien fabuleux qui s'est essayé à une reprise en 45 tours de Circles des Who avec un renfort de Jimmy Page à la production. J'admire le titre Prodigal son qui ressemble non pas à la reprise de blues homonyme de Beggars Banquet des Stones, mais tout de même à une chute de studio des stones de l'époque Beggars Banquet. Malheureusement, ce titre n'apparaît pas sur la toile, ah si! enfin!
Le groupe avait aussi sorti une chanson Hold on qu'il a réenregistré avec Sharon Tandy au chant pour un résultat exceptionnel. Une autre chanson du groupe avec Sharon Tandy apparaît : Daughter of the sun. Le groupe accompagnait la chanteuse, était son back band, mais je n'ai pas la compilation de Tandy sous la main, je lui réserverai une entrée à part une prochaine fois. Une grande variété ressort de cette compilation qui tend à l'intégrale du groupe et les titres puissants s'accumulent : Mud in your eye, Gong with a luminous nose, Tick Tock, I can see the light, Liar, So come on, Stop crossing the bridge, Moondreams, So many things, etc.

Un titre pose un problème particulier : Reflections of Charles Brown. Il a été enregistré sous le nom de Rupert's people, mais il s'agirait bien d'un titre des Fleur de Lys. Il s'agit d'un plagiat du Whiter shade of pale, sorti au même moment, sachant que A whiter shade of pale est lui-même une démarcation d'un peu de Bach et de When a man loves a woman de Percy Sledge. Mais, la suite de plagiats étant constatée, il n'empêche que j'ai plusieurs morceaux au nom de Rupert's people sur mes compilation, notamment mes deux coffrets Rubble (20 CD): j'y reviendrai.
En fait, une partie des titres est sortie sous leur nom. Ils ont pris aussi pour nom Shyster et Chocolate frog. Une partie, mais jusqu'à quel point (une chanson, plus?), est sortie sous le nom Rupert's people. Je crois comprendre que le projet Rupert's people fut abandonné par le groupe. Plus précisément, un membre continua avec Rupert's people et les autres redevinrent les Fleur de Lys. Ils furent back band de Sharon Tandy et John Bromley, et l'aurait été aussi de Waygood Ellis, mais là je relève au passage la polémique youtube qui pourrait très bien être un fake.

(youhou elle y est enfin!)
Deux chutes de studio de Beggars Banquet, surtout Give a hamburger to go pour la comparaison avec Prodigal son.
12. I forgive you
14. Hammerhead
Ce titre serait attribué par erreur ou opportunisme d'une maison de disques aux Fleur de Lys et serait en réalité une perle au nom de Waygood Ellis.
21. Brick by brick
22. I've been trying

134. The Action - Rolled gold (Brain)

Un album inédit sorti dans les années 2000. Le groupe The Action n'a jamais connu le succès (voir ma chronique pour Action packed). Les interprétations sont pourtant splendides avec une voix de premier ordre. Fini les reprises, les Action passent aux compositions. Ils enregistrent une maquette d'album, mais celui-ci restera au placard. La légende du groupe s'est installée au fil des années, mais cet album de démos est une révélation au début des années 2000. La qualité d'enregistrement n'est pas parfaite, ce sont des démos, et les liens youtube sont capables du pire, rien que Come around qui ne sonne pas comme mon CD. Mais la musique et la voix sont sublimes. Come around vous scotche malgré la piètre qualité sonore du lien, Something to say vous fascine à son tour, puis vous tombez dans Love is all. Cela va être ainsi jusqu'au dernier titre de l'album, aucune faiblesse. Icarus serait le moins marquant des quatre premiers titres, il n'en est pas moins de haute volée, et il est suivi par Strange roads... Things you cannot see impose ensuite sa plénitude. Brain vous enlève l'âme. Entraînement rock à dérive psyché avec Look at the view. Nouvel élan avec Climbing up the wall. Tension reprise avec arrêt planant dans Really doesn't matter. Martèlement dans I'm a stranger. Incroyablement, Little boy ne figure pas sur la toile, mais Reg King a repris son titre en solo trois ans après. Imaginez ce que c'est avec The Action! Un dévastateur annonce la grandiose fin avec In my dream en deux versions.

12. Little boy
15. In my dream (demo)