samedi 25 février 2012

Préférences rock 4: Chuck Berry

Johnny B Goode
Johnny B Goode (live 58)

Carol

[The Rolling stones: Carol en live en 69]
[The Rolling stones: Carol en 64]

Little queenie

[The Rolling stones: Little queenie en live en 69]

Sweet little sixteen

[The Beach Boys: Surfin' USA]

Memphis, Tennessee
Memphis, Tennessee (live en France d'époque)
Roll over Beethoven (live en France, d'époque)
Roll over Beethoven (live 72)
Schoold days
Reelin' and rockin'
Around and around

[The Rolling stones: around and around en 64, live]

Thirty days
Nadine
Oh baby doll
Downbound train
Come on
You can't catch me
Too much monkey business

[Bob Dylan: subterranean homesick blues]

Maybellene
Havana moon
Rock and roll music

[The Beach Boys: Rock and roll music]
[The Beach Boys: Fun fun fun]

You never can tell
Route 66
No money down
Brown-eyed handsome man
Deep feeling (blues lent hawaien typique de Chuck Berry)


Let it rock
Bye Bye Johnny
Promised land

[The Rolling stones: Let it rock live en 71, Leeds]
[The Rolling stones: Roll over Beethoven, live en 70]
[The Rolling stones: Bye Bye Johnny live en 72]


Back in the USA

[MC5: Back in the USA]
[Mc Cartney et The Beatles: Back in the USSR]


No particular place to go

I'm talking about you
It don't take but a few minutes (à défaut de l'original)
Tulane
Guitar boogie
Beautiful Delilah
Merry christmas baby
Wee Wee hours
Blue feeling
Betty Jean

Chuck Berry joue la guitare sur ce titre des Ecuadors:
Let me sleep woman

Préférences rock 3 (anglais sixties)


The Pretty things
The Them + Van Morrisson
The Yardbirds
David Bowie
Spencer Davis Group + Traffic
The Animals
Led Zeppelin
Pink Floyd (période Syd Barrett + Meddle, mais surtout pas Dark side of the moon)
Donovan
Kaleidoscope + Fairfield parlour
The Beatles


Des groupes obscurs que je place très haut:

The Action + The Mighty baby
The Attack
Legend (avec Mickey Jupp)
The Birds
The Creation
Les Fleur de Lys
Timebox + Patto
Honeybus + Peter Dello

J'y reviens...

vendredi 24 février 2012

(Préférences rock 2: anglais sixties)

Les Rolling stones sont mes favoris, mais viennent ensuite des groupes anglais extraordinaires aux répertoires extrêmement riches.

The Who
(Groupe fabuleux de 65 à 71 bien inclus, quelques lives superbes tels Leeds 70 ou Amsterdam 69)

Tout n'y est pas, inévitablement:

Magic bus
My Generation
Happy Jack
Pinball wizard
I can't explain
Substitute
Behind blue eyes
Going Mobile
Bargain (live 71)
The Seeker
The Ox
Tommy can you hear me?
I'm free
I'm a boy
Circles
The Kids are alright
Heatwave (reprise de Martha and the Vandellas)
Sally Simpson
1921
Sparks
Acid queen (Woodstock 69)
Eyesight to the blind (reprise de Sonny Boy Williamson II)
A legal matter
Pictures of Lily
I can see for miles
Baba O'Riley
Won't get fooled again
La la la la lies
Shout and shimmy
Mary Anne with the shaky hands
Girl's eyes
Armenia city in the sky
So sad about us (live 67)
A Quick one while he's away (rock'n'roll circus 68)
Anyway, anyhow, anywhere (live 65)
Call me lightning
Dogs
Heaven and hell (live 70)
It's not true
5:15
The Good's gone


The Kinks
(Groupe fabuleux de 64 à 72 bien inclus, une période live plus réussie vers 73-74)

Ce qui suit n'est pas un best of, c'est tout simplement quelques titres d'un des plus grands groupes de l'histoire du rock:

Waterloo sunset
Last of the steam power train / Picture book
Sunny afternoon
You really got me
Dead end street
Two sisters
Lola
Dedicated follower of fashion
Village green preservation society
Alcohol
Have a cuppa tea
20th century man
Till the end of the day
A well respected man
See my friends
I gotta move

(Je leur ferai une entrée à part)

Fleetwood Mac (période Peter Green)
(Groupe fabuleux avec Peter Green jusqu'en 70)

Plusieurs titres poignants fabuleux (Love that burns, Man of the world,...) et surtout le plus grand événement de toute l'histoire de la musique en concert Rattlesnake shake Live at Boston volume II. Rien ne résiste à ça, ni les stones, ni les Who, ni Hendrix, ni personne. C'est le sommet, il n'y a rien au-dessus, rien à côté!

Rattlesnake shake (Live at Boston volume II, partie 1)
Rattlesnake shake Live at Boston Volume II part 2
Oh Well Live at Boston Volume II
The Green Manalishi Live at Boston Volume I
World in harmony
Love that burns
Man of the world
Albatross
Closing my eyes
Showbiz blues
Before the beginning
Underway
Searching for Mardge
Fighting for Madge
Rattlesnake shake
Oh Well
Black magic woman (live Boston)
Jigsaw puzzle blues
Stop messing around
Heart beat like a hammer
Homework
Dust my broom / My baby's gone (reprise d'Elmore James)
My baby sweet


Taste + Rory Gallagher
(Bouleversant de 71 à 74 bien inclus, du très bon avant avec Taste, et même après, notamment avec Calling card en 76, mais cassure nette après 74)

7 titres du premier album "Rory Gallagher"

I'm not surprised
Laundromat
Just the smile
Hands up
Sinner boy
I fall apart
For the last time

Tous les titres du second album "Deuce" plus le bonus

I'm not awake yet
Used to be
Don't know where I'm going
Maybe I will
Whole lot people
In your town (live in Europe)
Should've learnt my lesson
There's a light
Out of my mind
Crest of a wave
Persuasion

Titres inédits du Live in Europe:

I could've had religion
Going to my hometown
Messing with the kid

Titres de "Blueprint"

Walk on hot coals (Irish tour 74)
Walk on hot coals
Walk on hot coals (original studio)
Daughter of the everglades
Race the breeze
Seventh son of the seventh son
Unmilitary two-step

Titres de "Tatto"

Tattoo'd lady
Cradle rock
They don't make them like you anymore
Livin' like a trucker
Who's that coming (Irish tour 74)
Who's that coming (original studio)
A Million miles away
A million miles away (Irish tour 74)

Titres de "Calling card":

Calling card
Moonchild
Jacknife Beat

Titres de "Top priority"

Follow me
Bad penny
Philby
Just hit town

Quelques-uns des fabuleux titres des débuts avec Taste:

What's going on
Same old story
Blister on the moon

Préférences rock (1 les stones)

Un petit tour d'horizon de mes préférences dans le rock.

Je commence par l'Angleterre sixties.
Groupe favori The Rolling stones. Je mets au sommet l'année 66 et la période 68-72 pour les enregistrements studio et la période 68-73 pour les lives.

De 69,  Honky Tonk Women, Gimme shelter, tous les titres sont à citer, jusqu'à l'obscur I'm going down.
Gimme shelter
Comment sortir d'un titre pareil? J'ai lancé le titre sur youtube, je n'ai pas su l'arrêter.
Honky Tonk Women
Plus discrète que Gimme shelter, mais quelle intro ravageuse! Ce n'est pas le morceau qui fait accrocher le grand public, bien qu'il fut l'un des quelques numéros 1 des charts des Stones, mais c'est un morceau fascinant!
I'm going down
Impensable, c'est une chute de studio jamais requinquée, uniquement sauvée sur une compilation de 1975.

De 68, l'année post-psychédélique avec le riff retourné de Satisfaction qui devient Jumpin' Jack Flash, l'année du plus grand album rock de tous les temps Beggar's Banquet, plus parfait même que Let it bleed, plus puissant qu'Exile on main street. Beggar's Banquet, l'album des 4 S: Sympathy for the devil, Street fighting man, Stray cat blues, Salt of the earth. Quelques chansons des albums suivants furent d'ailleurs créées en 68 à ce qu'il semble: Midnight rambler, Sister Morphine, You can't always get what you want, etc.
Jumpin' Jack Flash version live sèche de 69!
Jumpin' Jack Flash revisité en 72, notamment la guitare
Jumpin' Jack flash le single number one en 68
Jumpin' Jack Flash The Flamin' Groovies
Il existe une autre version déchaînée de Jumpin' Jack Flash par les stones en 68, elle commence par les cris "yeah yeah yeah yeah" comme cette version des Flamin' Groovies qui s'en inspire, mais je peine à la trouver sur youtube.

Street fighting man
Le côté acéré est trompeur, le titre a été enregistré sur un petit magnétophone qui a transformé en électricité l'acoustique. Le titre est tout simplement fabuleux et on peut comparer un peu avec la composition du contemporain Jumpin' Jack Flash. D'un côté, un délire d'harmonica, de l'autre un piano qui resserre la note dans un effet obsessionnel de chute qui parachève l'intensité du morceau.
Everybody pay their dues (street fighting man)
Le premier état un peu fou de Street fighting man. Voyez le solo qui s'étend par-dessus le morceau. Ceci explique la déferlante de Street fighting man morceau de bravoure en fin des concerts de l'époque. Et j'enchaîne inévitablement avec le joyau live absolu, le Street fighting man londonien qui apparaît sur le mythique Brussels Affair:
Street fighting man (somptuosité live de 73)


Salt of the earth (la plus belle fin d'album de tous les temps)
Quelle magie! Des contorsions continues, un titre géant et une finale emportant de malade.

Stray Cat Blues
Moins connu, mais dans les commentaires à la vidéo youtube le titre est numéro 1 du classement d'un adepte des 4 S.

Sympathy for the devil
La réputation du titre est désormais bien assise.
Pour l'anecdote, le groupe à mon sens mitigé Ten years after a un peu démarqué cette chanson dans 50000 miles beneath my brain, à tel point qu'en live parfois le groupe jouait carrément Sympathy for the devil au milieu de leur titre, mais dans le son Ten years after, repompant même le solo, toute l'allure du titre stonien.

Je pourrais encore citer des titres de 71 et 72. Mais je voudrais souligner des choses moins attendues.
D'abord, je ne boude pas mon plaisir avec l'album Their satanic majesties Request: She's a rainbow ou 2000 light years from home sont immenses, mais aussi Citadel, les deux parties de Sing this all together, 2000 Man, On with the show, même Gomper et The Lantern sont bons. J'ai d'emblée été fanatisé par les riffs rocks au piano de We love you ou Let's spend the night together. Je suis fan de Ruby Tuesday, fanatique de Yesterday's papers. Il y a plein de titres exceptionnels sur Between the buttons encore et j'ai toujours eu la tête ravagée par Have you seen your mother, baby, standing in the shadow? Ce qui suit invite au voyage du côté des Rolling stones psychédéliques:





Have you seen your mother, baby, standing in the shadow?
We love you
Let's spend the night together
(La gloire sixties des stones passait aussi par ce titre bien oublié, je connais une vidéo de 67 en couleurs, mais je mets celle-ci faute de la trouver vite, Jagger s'y déchaîne dans le Jagger Jive)
Let's spend the night together (l'original)
Yesterday's papers
La cassette ultra longue de compilation française Rolled gold de 29 titres avait aussi retenu ce titre qui n'était pourtant pas sorti en 45 tours.
She's a rainbow (rock en manière de musique classique)
J'ai toujours été hypnotisé par cette merveille de pop. Avec ce titre, We love you et 2000 light years from home, les Beatles étaient purement et simplement ridiculisés dans leurs prétentions psychédéliques. Sergent Pepper's est d'une banalité affligeante à côté de splendeurs pareilles.
2000 light years from home
Bien avant moi, le Jefferson Airplane défendit l'album Satanic Majesties et notamment ce titre impressionnant. Le son de la guitare, la construction visuelle de cette musique!

L'album Aftermath:

Imparable album Aftermath avec pour l'édition américaine l'inclusion du merveilleux single Paint it black.
Je privilégie évidemment l'édition anglaise 14 titres et j'extrais quelques perles obscures autour des joyaux que je renonce à ne pas rappeler: Paint it black, Under my thumb, Out of time, Mother's little helper et Lady Jane.
Voici les joyaux moins connus:
It's not easy
Bob Hocko and the Swamp rats It's not easy wonderful cover
I am waiting
Take it or leave it
Think
High and dry
Flight 505

Intro de Flight 505 qui finit par lâcher le riff de Satisfaction au piano, note d'humour réussie dans un équilibre parfait. Les six titres ci-dessus ne sont même pas les standards de l'album que j'ai cité juste avant! Pas d'Under my thumb pour faire de l'ombre.
Je cite enfin le titre de onze minutes Going home, bien connu des connaisseurs et réputé un tournant historique par sa construction, mais ce n'est pas non plus un classique des stones qui passe à la radio ou sur scène.
Going home

Les standards oubliés de 65:
Get out of my cloud
Sublime et tellement oublié
Je pense depuis longtemps que pour rehausser leurs prestations les stones doivent carrément abondamment se ressourcer dans le répertoire de la période 64-66. C'est logique. De mêmes titres de 68-72 ont été joués sans arrêt par eux jusqu'à plus soif, qu'on le veuille ou non. Ensuite, ils accusent le coup de l'âge et le répertoire 64-66 est pour de multiples raisons rafraîchissants. Enfin, le bon rock se nourrit à des sources soul et cinquante porteuses qui réveilleraient un esprit mélomane. Evidemment, les fans des stones ne veulent rien comprendre et s'imaginent que deux, trois titres dans un concert remplissent un contrat d'incursion 64-66. Comment la majorité des gens peuvent atteindre des niveaux de bêtise pareils! Je ne supporte pas la bêtise et ceux qui ont acheté leur brevet de bon goût respectable. Qu'est-ce qu'ils sont bêtes! Ils ne comprennent rien. Ils tuent les dernières chances d'avoir du grand stones au nom de la commémoration de la période majeure 68-72. Tourner en rond, ils ne savent pas ce que ça veut dire. Bêtes je vous dis, mais bêtes! Ils n'ont pas de cerveau.

19th nervous breakdown
Encore une merveille.

The Last time
The Last time version classicisante sponsorisée par Oldham
Grandguignolesque. Dès 65-66, nous avons eu droit à des versions classiques des stones, nous aurions plus tard le London Symphony Orchestra ou tel autre de Munich.Ici, ça part dans tous les sens. The Verve en a fait Bittersweet symphony. Le plagiat est évident, malgré la présence d'esprit de dénicher le hit potentiel dans les fantaisies anecdotiques de l'histoire du rock. Pour le plagiat, je pense quand même que l'arrangeur classicisant a plus été lésé que les stones. Mais, ça ne s'arrête pas là. Le premier numéro 1 signé Jagger-Richards est original à la guitare et dans quelques parties, mais son refrain paroles et ligne mélodique sont reprises d'une chanson exceptionnelle des Staple singers This may be the Last time. Ce n'est qu'une partie qui est plagiée, mais c'est assez évident et là encore il y a eu un coup de génie.
Les Staple singers ont connu une certaine heure de gloire à la fin des sixties et au début des seventies, avec la voix de Mavis Staple, mais le père avait déjà laissé la place aux goûts moins bons de ses filles, alors que dans les années 50 quelle claque que ces morceaux obscurs!

The Staple singers This may be the last time
Sublime.

Les Rolling stones en 64-65: un son de guitare parfait, des instrumentations de groupe hallucinantes!

Not fade away
Une reprise de Buddy Holly inspirée de Bo Diddley qui se transforme en un sauvage Diddley rythme rockissime. De l'harmonica, qu'est-ce que ça manque depuis 66?
Le morceau est court, mais qu'il est fantastique d'entendre de pareils enchaînements. Tout se soutient. La voix est amenée, la place de l'harmonica est préparée, le solo de guitare est mis sur orbite, et en retour harmonica et guitare invite l'orchestre à reprendre. On ne compare pas des musiciens aussi fabuleux à la popularité des Beatles. La question ne se pose pas, nous passons d'emblée à une dimension supérieure.

Tell me (you're coming back)

L'état de grâce de la mélancolie acidulée.

Heart of stone
Je crois avoir repéré le morceau soul dont ils s'inspirent, mais je ne l'ai plus en tête. Je suis fanatique de ce genre de solo guitare, le son, la vitesse adoptée, la clarté, l'accentuation sans virtuosité mais ultra mélomane dans une chanson d'une atmosphère puissante, bien que tout ne soit pas parfait dans cette chanson qui a un air de non finition.

Je ne cite pas tout bien sûr: Satisfaction, Play with fire, Little by little, I'm free, The Spider and the Fly, etc.
Je mentionnerai encore le à tue-tête It's alright ou I'm alright, et puis je mets Surprise, surprise, pour signaler à l'attention un plagiat méconnu de ce riff par le groupe glam rock The Sweet.

Surprise, surprise
The Sweet Ballroom Blitz

Les Rolling stones après 72:

Je n'ai pas cité de titres de 71 ou 72 pour l'instant. Quand un groupe devient moins bon et moins dans le coup, on peut trop vite le déprécier. D'ailleurs, beaucoup de fans des stones à l'époque ont décroché en 71 avec Sticky fingers, en 72 avec Exile on main street. Aujourd'hui, il est évident que ces deux albums sont les sommets en compagnie de Beggar's Banquet et Let it bleed, mais ce ne fut pas vrai à l'époque.
En 73, les concerts continuent d'être au sommet, là personne n'en doute.
Maintenant, deux derniers albums passent à la trappe, malgré la présence de Mick Taylor, malgré les concerts de 73, malgré le succès planétaire du slow Angie, malgré la proximité du grand Exile on main street et malgré le fait qu'il n'y a pas eu d'arrêt des stones.
Les goûts du grand public avaient déjà changé. Après 69, le rock des stones ne fut plus jamais number one, malgré Brown sugar ou Start me up. Les hits furent Angie et Miss you.
Goats head soup est décrié. J'apprécie quand même l'album, au moins les six premiers titres et le dernier. Il y a trois titres moins marquants, plus déconcertants, c'est vrai, mais rien à jeter dans cet album de toute façon. Mais il y a en fait ce revers le côté ambiance splénétique bizarre peu compatible avec l'esprit rock. Cela coûte cher même auprès des mélomanes.
Passons donc à It's only rock'n'roll. Par le plus grand des hasards, ce fut l'un de mes premiers albums stoniens. Je n'avais que du sixties encore, je débutais et, sans le faire exprès, mes parents ramènent des CD bradés dans un supermarché, juste comme ça. Les CD avaient ces énormes plastiques de protection contre le vol du début des nineties. Je reconnais les stones sur la pochette, je vois bientôt leur nom, je mets. Je suis ébloui par un album que pendant quelques minutes je crois tout neuf, avant de comprendre qu'il s'agit d'un album de 74. Le fait d'être passé par cette erreur de date sur l'album me met en confiance pour parler de la qualité époustouflante de cette musique, même si certains titres manquent de finition, ont un peu de laisser-aller (dance, little sister qui pourtant le fait tant), même s'il y a ces atmosphères dépressives au son étrange.

Je donne quand même des trucs qui ne me paraissent vraiment pas mériter l'oubli et qui sont pourtant non fignolés (Dance little sister) ou d'une glauquerie étrange (Fingerprint file, Time waits for no one). Je trouve ce dernier titre remarquable pour ma part.

Dance little sister
Dance little sister alternate version
Bizarre, une version différente de Dance little sister est plus facile à trouver que l'alternate promo de Jumpin' Jack Flash. Je vis vraiment sur une planète de tabanards. Je n'y comprends rien. En plus, elle est tout de même plus essoufflée que l'original. Oui, le son fait plus tremplin vers le rock, un tour plus carré pour certaines parties, mais c'était quand même que du préparatoire.

Time waits for no one
Les stones le sentaient ainsi, l'atmosphère est étrange, mais pour moi c'est un nouveau coup de génie des stones, une glauquerie à part, mais je n'ai aucun doute sur la réussite du morceau. Sublime.

Fingerprint file
S'il sera boudé du public rock strict, ce titre excitant aura son succès légitime auprès d'autres. C'est tout de même réussi et nous sommes dans l'invention, la recherche d'autre chose.

short and curlies
If you can't rock me
ain't too proud to beg (reprise des Temptations)

Moi mon goût stonien s'y retrouve, sauf que pour le dernier titre on préférera l'original à cette prestation bien sûr.

Enfin, ne manquons pas la chanson single qui donne son titre à l'album. Je la trouve géniale, mais c'est la suite qui va m'intéresser ici.
It's only rock'n'roll (but I like it)

Sur l'album (la réédition CD en tout cas), il est écrit Inspiration by Ron Wood, lequel ne fait pas encore partie du groupe. Toujours en mal d'attribuer les titres à d'autres que Jagger ou Richards, la presse délire sur ce titre. C'est repiqué à Ron Wood ou ce serait repiqué à Ron Wood dans une session avec David Bowie. J'adore Ron Wood avec les Birds, le Jeff Beck Group, les Faces, etc., mais la presse ici délire, car elle n'a même pas vu que cela s'inspire tout simplement de Blues power, un titre joué par Clapton avec Wood et beaucoup d'autres lors d'un concert mythique de janvier 73 au Rainbow theatre. Quand Clapton revient sur scène entouré de Townshend, Capaldi, Winwood, Wood, etc.

Blues power (original studio du premier Clapton)
Voici maintenant la version de janvier 73 sur laquelle joue Ron Wood, version qui est à l'évidence la source d'It's only rock and roll.

Blues power live janvier 73 source d'It's only rock and roll
J'ai lu plusieurs écrits sur les stones et l'idée d'une chanson It's only rock and roll s'inspirant d'un truc joué par Ron Wood, mais, même si je suis loin d'avoir tout lu, je n'ai jamais lu nulle part que la source c'était ce titre et cette prestation-ci, surtout la seconde moitié, ce qui est pourtant l'évidence même.
J'espère que pour l'honneur de la presse rock intellectuelle et que pour l'honneur des fans avertis des stones c'est écrit quelque part ailleurs qu'ici. Ils parlent vaguement de plagiat, mais ils ne savent même pas repérer de quoi il s'agit. Débile! Après, il est encore temps de sortir la chicane ou échappatoire suivante: le Blues power profite ici d'on ne sait quel titre inédit de Ron Wood. Oui, sauvons la face.

Après 74, je vais encore éviter l'évidence avec l'album Some girls de 78.
J'adore encore Black and blue en 76, par exemple pour jouer sur l'inattendu:

Memory motel


J'apprécie Tattoo you en 81, Je ne déteste pas Emotional rescue en 80, même si c'est quand même moins bien. J'apprécie au moins la chanson-titre Undercover of the night sur le décevant Undercover de 83, mais là ce fut un album limite. J'aime un peu Dirty work en 86.
Enfin, j'aime quand même pas mal Steel Wheels en 89, il a eu un succès de réestime pour le groupe à l'époque et j'ai l'impression que cela s'est perdu. Il a comme It's only rock and roll ou Goats head soup le boulet de l'atmosphère étrange, mais je pense que là il y vraiment du bon, notamment avec Keith Richards, je suis fan de Can't be seen. D'autres titres emportent vraiment, et dans sa raideur glauque métallique Continental drift est une sacrée création originale qui pour moi le fait encore.

Can't be seen
Mixed emotions
Continental drift
Terrifying

J'avoue qu'après Voodoo Lounge et Stripped en 94 et 95, je décroche, mais je trouve que certains titres restent bien troussés sur Voodoo Lounge.

D'ailleurs, pour les lives, autant je passe très vite sur toute la période 75-83, l'année 78, autant je peux apprécier quelques concerts de la période 89-95.

Il y a aussi maintenant l'oeuvre solo de Keith Richards, le troisième album solo de Mick Jagger et quelques prestations de Mick Taylor dont une superbe version de Bitch en 1974, les doigts encore pris dans les tournées de 73 quelque peu, pour l'album de reprises du flûtiste de jazz.
Quand vous parlez de la reprise de Bitch dont personne ne fait cas à un public stonien qui se bat pour montrer qu'il est éclairé, on vous répond que Mick Taylor a fait aussi ça, ça, ça et ça, avec Herbie Mann et que donc ce n'est pas complet si on ne cite que Bitch sur London underground. La bêtise n'a aucune limite.
Le joyau a mis du temps à figurer sur youtube. Appréciez-moi ça!

Herbie Mann Bitch en 1974 Mick Taylor! à la guitare, grand!

Eh oui!


samedi 18 février 2012

59. Kaleidoscope (UK band): Tangerine dreams

Voici un groupe anglais méconnu. Les collectionneurs, en revanche, les auraient eu en grande estime et les pressages originaux de leurs albums sont très courus, et ont par conséquent des cotes élevées.
Le groupe a changé quelques fois de nom, mais il faut retenir le nom Kaleidoscope, qui est homonyme d'un autre groupe sixties américain, et Fairfield parlour.
Ma révélation a d'abord été le second album de Kaleidoscope Faintly blowing, mais le premier album est plus souvent cité encore apparemment. On peut dire que les deux albums peuvent se mettre sur un pied d'égalité. Les mélodies sont superbes et leur musique hérite quelque peu des Bee Gees, précisément des Bee Gees du premier album First, et de Syd Barrett quelque peu. C'est de la pop enchantée, le second album sera plus médiéval et je dirais "symphonique". Certains trouveront sans doute cela trop joyeux, voire trop fatigant dans le style, mais moi j'aime vraiment bien de les écouter de temps en temps.
La réédition CD de Tangerine dreams compte les 11 titres originaux et 6 additional tracks provenant des singles.

1. Kaleidoscope.
La chanson a donné son nom au groupe.
http://www.youtube.com/watch?v=1I1SEfPJejc

2. Please excuse my face
Chef-d'oeuvre de grande poésie
http://www.youtube.com/watch?v=Ww7Bb0f1A9M&feature=related

3. Dive into yesterday
Un début chuintant, une plongée suraiguë, cela agresse les oreilles, puis ça part en quelque chose d'une splendeur incroyable qu'on n'a pas envie d'arrêter, mais très vite un ralenti, le suraigu revient, et ça repart sur les deux plans de splendeur mélodique intense.... Les contorsions du "mardi gras" continuent et il n'est pas facile de cerner la ligne d'ensemble du premier coup.
http://www.youtube.com/watch?v=c4f3M-1rbww&feature=related

4. Mr. Small, The Watch Repairer Man
L'esprit frappé de Syd Barrett n'est sans doute pas là, le vocal fait songer aux voix pincées des Beatles. Encore un fabuleux résultat aux contorsions imprévisibles.
http://www.youtube.com/watch?v=aqdHfb8yKGg&feature=related

5. Flight from Ashiya
Tout un crash mystique en avion et un vertige musical, le premier 45 tours du groupe, encore dans l'exceptionnel. La version ici de l'album.
http://www.youtube.com/watch?v=xtORtE8oocA&feature=related

6. The Murder of Lewis Tollani
Bizarre, j'ai l'impression d'avoir déjà écrit les messages pour les albums de Kaleidoscope, ça doit être dans mes fichiers en retard. Encore un titre exceptionnel qui dans le creux réverbéré du psyché balance entre relâchement et crise intense rock nerveuse et chantante.
http://www.youtube.com/watch?v=7Htj-WgRFe0&feature=related

7. (Further Reflections) In the Room of Percussion
Toujours génial dans la plénitude du chant, puis ces refrains "bombastic" comme disent les anglais qui ont l'adjectif "bombastic" et pas nous. Il y a aussi de l'après SZergeant Peppers dans les ajouts de bruitage.
http://www.youtube.com/watch?v=Dw4d65OSs0k&feature=related

8. Dear Nellie Goodrich
Un moment de poésie plus acoustique, avec le côté touchant du conte pour enfants sages.
http://www.youtube.com/watch?v=nTbjmm-fBiY&feature=related

9. Holidaymaker
Avec les bruits de la plage animée par les vacanciers, les enfants, une chanson originale, avec le grain joyeux qui les caractérise. Puis il trouve toujours ces seconds plans profonds qui rend leurs plages musicales d'une élaboration convaincante.
http://www.youtube.com/watch?v=LS6yPwfNZtg&feature=related

10. A Lesson perhaps
Une histoire médiévale de roi narrée et délirée avec réserve sur un fond musical médiéval avec des accords de guitare acoustique espacés et pourtant bien nets.
http://www.youtube.com/watch?v=3tysyd9yiRY&feature=related

11. The sky children
8 minutes de bonheur. J'écouterais ça en boucle en état de grâce, même si les titres les plus marquants sont plutôt au début de l'album.
http://www.youtube.com/watch?v=U3xjq0XMhj0&feature=related

Fin de l'album original.
Passage aux Additional tracks

12. Flight from Ashiya, Mono single Version 2

13. Holiday Maker, Mono Single Mix

14. A dream for Julie
Ce titre a été retenu pour le second coffret Nuggets. Il est bien sûr encore exceptionnel.

15. Please excuse my face, Mono single Mix

16. Jenny Artichoke
Le morceau s'inspire de Jennifer Juniper, géniale chanson de Donovan, mais elle est bien différente. C'est particulièrement de la joie bon enfant un peu folle, mais je trouve ce titre hypnotisant, et cela dans la succession de ses différents plans.

17. Just how much you are
Evolution plus symphonique, grande mélodie dramatique, j'aime beaucoup encore une fois.

Je ferai une prochaine entrée sur Faintly blowing, puis une autre sur le groupe rebaptisé Fairfield parlour.

mardi 14 février 2012

56, 57 et 58: Legend: Legend, Legend (red boot) et Moonshine:

Un des plaisirs de mon blog, c'est de révéler sans qu'on ne s'y attende un truc complètement négligé et pourtant d'une portée considérable.
J'ai choisi de privilégier une série numérotées sur les anciens, plutôt que de tout de suite partir sur deux séries concurrentes, une ancienne et une nouvelle. D'abord parce que je préfère et estime plus les sixties y compris dans le champ de l'obscur. Ensuite, parce qu'il y a des multiples states de l'obscur chez les anciens. Cela pour plusieurs raisons. Le rock garage au sens 1980-2012 est un courant marginal perdu dans la masse des créations ambiantes, alors que les obscurités rock des années 50, 60 ou 70 font partie de la production dominante d'une époque avec ses multiples ramifications. Les années 50, 60 et 70 sont donc prolifiques et d'une très grande qualité. Mais, en même temps, ce n'est plus la musique de nos contemporains. Le quidam redécouvrira les grands groupes des sixties comme autant d'obscurités. Cela lui sera à peine moins obscur que le rock garage actuel. La presse grand public, la télévision et la radio ont depuis longtemps exprimé leur incompétence. Ils sont radicalement incapables de fournir des publications ou des émissions spécialisées sur le rock. Certaines radios vous donnent l'impression de vous faire écouter des rocks un peu plus rares. N'importe quoi! Les plus grands groupes réduits à 40, sinon 30 titres de référence, le reste étant ignoré; un prédilection qui tourne en rond pour le rock des années 70; un ressassement inconséquent dans la presse de noms clefs ultra intellectualisés: Beatles Doors, Dylan, Hendrix, Velvet, Clash. Certains des tout meilleurs étant même volontiers passés à la trappe. Une aigreur sans cesse martelée à l'égard des Stones. Qui n'a pas entendu ces éternels couplets? Les stones pas inventifs quand ils sont psychés, ils seraient alors moins bons que les Beatles, tel groupe plus excitant que les stones. On trouve un rhythm'n'blues anglais pas connu, les Pretty things, ah tout de suite la rock'n'roll attitude, l'excitation est mieux qu'avec les stones (alors que le fan des stones est touché par une finesse qui conjoint rock et plaisir de mélomane), et j'en passe et des meilleurs.
La quasi totalité sont dans le moule, y compris l'écrasante majorité du public rock qui se croit hors du moule, puisqu'ils ne veulent pas admettre qu'on puisse s'écarter des poncifs ultra intellectualisés, quitte à être un peu injustes avec les artistes qui ont profité du star system de la presse rock dictant tout paradoxalement l'idéologie qui doit aller avec le rock rebelle.
Pour le rock sixties obscur, même ceux qui en écoutent, sinon font croire qu'ils en écoutent, sont dangereux, ils vous soutiendraient que c'est du sous-stones, que rares sont les groupes qui valent pour plus de cinq titres et autres billevesées.
Si de rares mélomanes tombent sur ce blog, ils pourront éprouver par l'écoute combien le public rock ne lui raconte que des fèves.

Ici, je me sens dans un espace de liberté et je constate que je sors des perles du passé dont la presse, la télévision et la radio ne savent faire aucun cas, mais je peux même arriver à pointer les insuffisances du world wide web, c'est-à-dire à montrer qu'au plan mondial les mécanismes de reconnaissance non contrôlés médiatiquement ne fonctionnent pas à plein.
On peut écouter de tout sur le net, et notamment au moyen de ces bizarres enregistrements audio accompagnés d'images. Je pense bien sûr à youtube.
Une partie seulement de l'oeuvre de Roy Loney est disponible en CD et l'impasse a été faite sur des choses excellentes.
Sur youtube, je ne sais pas comment moi je peux enregistrer quelque chose, je n'ai pas essayé, mais je constate que personne n'a pris en charge le rattrapage. Roy Loney n'y est pas bien représenté, ni côté CD, ni côté vinyle.
Il y a d'autres absences notables.
Ici, je sors l'une de ces raretés absolues de l'Angleterre des sixties. Il s'agit de trois albums du groupe Legend, dans lequel nous trouvons un certain Mickey Jupp qui deviendra plus connu en solo, notamment avec son album Juppanese.

En fait, comme cela était inévitable, les trois albums antérieurs du groupe Legend sont meilleurs. Et ce n'est pas tout. Seuls les deux derniers albums de Legend sont un tant soit peu disponibles dans le commerce. Je possède un tirage ultra limité du premier album.
Evidemment, un vendeur pourra vous dire maladroitement que ce sont les deux qui circulent qui sont les deux meilleurs. Entre-temps, il aura marqué le coup que, de toute façon, avec Legend de Mickey Jupp on peut y aller les yeux fermés. Eh bien, au sujet du premier album, ce ne sera là qu'une espèce d'inférence, liée au constat que deux albums sont un peu plébiscictés et réédités, tandis qu'un non!

En réalité, c'est le premier album qui me fascine. Il est blues, intériorisé, plus posé, d'une poésie bouleversante. Bien que mon CD m'offre un double défilé de l'album par la succession du format stéréo et du format mono, ce que complète cinq bonus tracks où deux titres reviennent pour la troisième fois, il se trouve que je peux encore écouter ce CD en boucle. Sa fine poésie m'hypnotise, me paralyse, me rendrait presque incapable d'écouter autre chose de ma journée. Le second album, toujours au seul nom du groupe, a des rocks tournoyants ou rentre-dedans, un tour plus péchu, mais il ne me fait pas le même effet. Le génie du premier album s'impose seul avec la plus limpide évidence. J'adore encore énormément Moonshine, mais rien ne saurait se mettre au-dessus des titres du premier album. Là, je ne parle donc pas la langue de bois et je ne suis pas en train de vous dire de vous intéresser quand même au premier album, qu'on ne sait jamais. Je vous dis carrément que c'est le meilleur et que c'est quelque chose d'immense. Quand un journaliste fait cela, il a déjà saisi la température. Moi, la température, elle n'y est pas encore. Maintenant, pour juger si je me trompe, à vous de trouver les trois albums et d'ouvrir grands vos oreilles, et surtout ne pas se laisser leurrer par des enregistrements de second ordre de Mickey Jupp qui figurent en quantité et en collier de perles sur youtube.
D'ailleurs, une petite remarque amusante. Mick Jagger a composé des perles pour les Rolling stones. Son imagination fut en berne sur les deux premiers albums solos qu'il sortit dans les années 80. Wandering spirit est en revanche un joyau. Eh bien, l'un des titres de ce troisième opus de Jagger s'inspire directement d'un titre obscur du premier album de Legend, précisément de Wouldn't you, le titre en face B de National gas côté 45 tours à l'époque.
 Eh oui!

Quelques titres à glaner sur le net.










Je vous donne le détail.
A noter que les versions de Shindig sont différentes entre stéréo et mono, tandis que nous observons trois titres distincts du premier album dans les bonus tracks.

Legend -Legend (premier album éponyme, réédition CD limitée 29 titres)
1969-1970

Stereo version

1. National Gas (mon avis: sublime)
2. Heather on the Hill (mon avis: par moment, sublime de chez sublime)
3. Tombstone (sublime de chez sublime)
4. Come back baby (blues lent pianistique, sublime)
5. City (mon avis : sublime de chez sublime)
6. (a) Good boy (mon avis: sublime)
(b) Groovette
7. Wouldn't you (mon avis et celui de Jagger: sublime de chez sublime, étrange, original)
8. Doncaster By-pass (sublime de chez sublime, intense discrètement)
9. Twenty Carat Rocker (sublime, du rock and roll)
10. Bartender's Blues (blues lent, très Chuck Berry dirais-je, sublime!)
11. Good Money (sublime)
12. Shindig (sublime de chez sublime)

Mono version

13. National Gas
14. Heather on the Hill
15. Tombstone
16. Come back baby
17. City
18. (a) Good boy
(b) Groovette
19. Wouldn't you
20. Doncaster By-pass
21. Twenty Carat Rocker
22. Bartender's Blues
23. Good Money
24. Shindig (version différente du titre stéréo, autre sublime de chez sublime)

Bonus tracks

25 National gas single A-Side Mix
26. Wouln't you single B-Side Mix
27. Georgia, George, Part 1 Single A-Side (superbe, très vif, plein d'accords accentués)
28. July Single B-Side (très bon)
29 Foxfield Junction (superbe)

Legend - Legend (second album toujours éponyme, surnommé "Red Boot" à cause de la pochette)
1971

1. Cross country (sublime)
2. Cheque book (sublime)
3. Lorraine part 1 (sublime)
4. Nothing wrong with me (superbe)
5. Somebody in love (superbe, très Fats Domino)
6. Goin' to (superbe)
7. Anything you do (superbe)
8. My typewriter (superbe)
9. Five years (superbe)
10. Hole in my pocket (sublime)
11. Lorraine part 2 (sublime par moments)
12. I feel like sleeping (sublime, notamment une intro prenante)

Bonus tracks

13. Life single A-Side (superbe)
14. Late last night single B-Side (très bon)
15. Don't you never single A-Side (sublime)
16. Someday Single B-Side (sublime)

Legend - Moonshine (troisième album)

1972

1. Moonshine (sublime de chez sublime)
2. Another guy (sublime de chez sublime)
3. Mother of my child (sublime de chez sublime)
4. Captain cool (sublime)
5. Ausfahrt (56 secondes, bon)
6. Eingang (42 secondes, en écho similaire au précédent, bon)
7. Shine on my shoes (sublime)
8. The writer of songs (superbe)
9. Local folk'ol (superbe)
10. At the shop (superbe, particulier)
11. Just because (sublime, parfois de chez sublime)

Bonus tracks

12. Don't you never Single A-Side
13. Someday Single B-Side

Le malheur, c'est qu'en indiquant ces perles, la seule reconnaissance que je peux espérer est celle de se faire traiter de prétentieux. Eh bien tant pis, qu'est-ce que vous voulez que je dise?