mardi 23 octobre 2012

Ecoute de Années 80 (#13) années 80, années folles

Bon, je ne vais pas m'embêter à mettre tous les liens. Manoeuvre s'excuse de ne pas mettre Michael Jackson ou Madonna. Mais pourquoi s'excuse-t-il ?

25 titres sont offerts.

On commence par un titre devenu celui de l'émission et qui mériterait les parodies accablantes: années 80, années molles ou années 80, années connes. Il s'agit de Louis Bertignac et les visiteurs, titre sans intérêt.


Il y aurait 4 ou 5 bons premiers albums des Ramones. C'est mon registre musical et, pourtant, les Ramones me gonflent, je les trouve parfaitement dérisoires, chiants, sans âme rock'n'rollienne, sans intérêt. Je les trouve bidon. Ici, ils sont produits par Phil Spector, album End of the century, ce qui se sent. Mouais.


Bon, ça reste pas mal.

Je vous épargne Billy Idol avec White wedding, il y en a à la pelle des titres identiques à celui-là dans les années 80 et c'est mauvais. Quant à la reprise de Ziggy Stardust par Bauhaus, elle est tellement peu démarquée par rapport à la version supérieure originale de Bowie qu'on ne me demandera pas de la plébisciter. Je vous passe aussi les Stray Cats à la con avec leur version fade du rockabilly She's sexy and seventeen. Dans des cas pareils, j'exige les originaux.


Sans être au top, déjà c'est mieux comme esprit rock. Mais, après 7 titres, qu'est-ce qui rendra enfin estimable le rock des années 80 ?


Le gadin du chat dans le clip sera conservé dans l'émission Top 50 pour les plus beaux gadins dans le classement. Il s'agit d'une reprise, inférieure à la version des Action (déjà une reprise) comme à l'original de Bob & Earl dans les sixties, mais le titre est sans conteste percutant dans les années 80. L'album correspondant Dirty work est mitigé, quelques bons titres quand même. Ceci dit, le meilleur des stones dans les années 80 c'est l'album Tattoo you de 81 pas seulement avec Start me up, et la renaissance sera le méconnu Steel wheels suivi par une tournée qui donnera l'album Flashpoint et revalorisera profondément les stones au plan médiatique.
Le titre Undercover of the night en 83 est pas trop mal. Mais ni en 83 ni en 86 les stones ne furent remarquables. Les albums Undercover et Dirty work appellent le jugement sévère. Pourquoi ne pas privilégier un titre de l'album solo de Keith Richard, Talk is cheap, plutôt?


Ce côté répétitif chiant de français qui fait du rock qui balance, mais bon pour un truc français ça va. Le parlé aussi de tradition française, de tradition Gainsbourg. Mais ici, pas réussi. La pochette peut faire penser qu'il y a une sorte d'agression tournée vers Bowie. Boh oui, pourquoi pas? Un mauvais esprit dira qu'on entend dans la chanson "all les david son of a bitch", mais non pas du tout, il y aurait accord au pluriel "sons", voire "of bitches", et "all les" qui ne ressemblerait à rien c'est pas ce qu'il dit. Non, mais, je ne vais pas me laisser insulter.


M'enfin, il y a des trucs bien dans les années 80. Pourquoi creusent-ils le sillon des conneries?


Quoiqu'un peu rock sudiste, c'est bon, mais c'est pas des années 80. Je crois que c'est de 79.

On touche le fond avec The Trooper d'Iron Maiden, je laisse ça aux débiles.


Ah! un titre immortel. Eighties ou seventies, je ne sais plus. Dommage que le reste de la production du groupe n'ait rien à voir et soit si fade.


Rythme un peu étrangement speedé à son bizarre, ça reste pas trop mal.


Groupe pas mal, ici dans l'esprit de leur fameux Ghost town, mais dans la recherche instrumentale.

Je vous épargne Rebop de Marie et les garçons, voir Zap city de The Cult, tant c'est une chanson banale qui a mille soeurs. Manoeuvre veut-il nous faire croire qu'on a affaire à un grand groupe qui le met en représentatif des années 80 puis des années 90?


M'enfin, je ne vais pas devoir expliquer que c'est de la connerie commerciale.


M'enfin, ils ont fait bien mieux que ça avant! Puis, si ça emporte, ç'a un côté glauquasse... un côté tueur de cerveau.


Bof! Bof! Il n'y a pas plus stupide encore! ("It's really serious!")


Passable.


Pas bien terrible, malgré l'imitation sixties sensible.


Mais il n'y avait que des trucs ainsi à écouter.


Ah! enfin, quelque chose qui peut en valoir la peine.


Easy listening, Iggy pourri. J'ai eu l'album Easy rider entre les mains, album de 86 je crois, ça ne vaut rien.

Je vais devoir vous la pondre la sélection des années 80, là ça ne va pas du tout.

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