samedi 31 mars 2012

Anthologie du rock 1980-2012

J'ai eu l'idée d'articuler une anthologie du rock sur une sélection de rock garage. Pas encore complet pour l'instant. Il y aura quelques explications.

Compilations:

Bomp!: compilation 2 CD

Battle of the garages: plusieurs volumes, privilégier le un évidemment, sinon les deux premiers vinyles. Pour le reste, je me suis contenté du CD volume 2 qui donne une partie du reste vinylique. On ne peut pas tout avoir.

Rebel kind: J'ai la compil en CD

Garage sale K7

A real cool time (le vinyle)
Real cool time revisited (CD différent du vinyle)

These cats ain't nothin' but trash
Here ain't the Sonics

A Psychedelic psauna

Raw cuts (volumes 1 à 4, à ne pas confondre avec d'autres trucs)

Children of Nuggets coffret 4 CD

**

Artistes ou groupes:

Classement alphabétique (commentaires et liens à suivre)

The A-Bones: The Life of Riley (Norton records, 1991) + single Ro meets bones (Roy Loney accompagné des A Bones).

Barracudas

Bevis Frond: Any gas faster + Miasma.

Chesterfield kings: Stop, The Night of the living eyes (puis Here are the Chesterfield Kings, Let's go get stoned)

The Crawdaddys: Crawdaddys express

Les Coronados: N'importe quoi et plus, Un lustre et plus.

The Cramps

The Cynics: Blue train station (sixteen ou twelve flights up, Rock and roll)

Jeff Dahl: Scratch up some action (Vomit wet kiss)

Dead Moon: Strange pray tell

Dimentia 13: deux premiers albums

Devil Dogs: à peu près tout

Dream syndicate

The Droogs: 70's plusieurs bons albums

Durango 95...

Eyes of mind: Tales of the Turquoise umbrella (1984)

Fall-outs: Here I come and other hits

The Fuzztones: le premier single et Leave our mind at home

The Gories: l'intégrale, mais surtout House rockin'

Graham Day and the Gaolers: deux albums (années 2000, ex-Prisoners...)

Gravedigger V: All black and hairy

Gun club

Headcoats: en avoir un Beach bums must die

Headstones: 45 tours When you're down / All the things you do

The Hoods: Gangsters & Morticians

Len Bright Combo: Intégrale, suivre la carrière de Wreckless Eric, génial et rarement à laisser.

Lyres: In fyre, AHS, Live 83, etc., jusqu'à Promise is a promise + quasi intégrale DMZ.

Mighty Caesars: avoir un best of, par exemple Caesar's pleasure, j'ai Acropolis now comme album (présence de la fille de Making time).

Mild mannered janitors: 45 tours I want it all / Take a trip (1992)

The Milkshakes: en avoir un, notamment After school session.

Miracle workers: Inside out et Moxie's revenge

Monomen: Wrecker

The Mummies: J'ai envie de dire l'intégrale, avec bien sûr Never been caught ou Fuck the CD's, versions autres que play their owns songs.

New bomb turks: Destroy oh boy, plus un autre album que je citerai la prochaine fois.

Nine pound hammer: Smokin' taters

Nomads: les albums du début ou le double CD

Outskirt of infinity: Scenes from the dreams of angels

Outta Place: We're Outta place

(Pandoras: 45 tours Hot generation)

Plan 9: Frustration, d'autres encore, attention deux groupes à ce nom.

Plasticland: Confetti, d'autres.

The Plimsouls

Prisoners: intégrale

Raunch Hands: trois bons dont Have a swig

The Rel kids: plusieurs bons albums.

Slickee boys....

The Solarflares

Stems: intégrale

Sting rays: On self destruct, plusieurs groupes de ce nom.

Studio 68: Smash!

Tell Tale Hearts: compil' vinyle, compil' CD.

3 O'clock: Baroque hoedown (suffisant)

Unclaimed: 2 albums

Untamed youth: International sop^histicated playboys (pas mal, mais ne vieillit pas trop bien)

The Urges...

The Vertebrats: 45 tours + vinyle

The Watermelon men...

Worst...

Woggles: pas sur les lèvres

Yard trauma...

mardi 27 mars 2012

88. The Eyes: The Arrival of the Eyes

Un groupe éphémère qui ne compte que sur un capital de 8 titres. Leur premier 45 tours contient leurs deux titres les plus marquants, tous deux fortement inspirés par les Who: I'm rowed out, sorte de Can't explain du groupe, en face B et surtout When the night falls en face A, immanquablement repris sur le second coffret Nuggets britannique.
Le second 45 tours contient les titres The Immediate Pleasure et un hommage aux Who avec la face B My Degeneration. Le groupe a composé les quatre titres de ses deux premiers 45 tours et les a rassemblés sur un EP The Arrival of the Eyes qui ne rencontra pas plus de succès que les 45 tours, ce qui donne une dimension collector accrue à ces disques aujourd'hui cultes.
Le troisième 45 tours joue la reprise en face Man with the money, titre des Everly brothers, repris encore une fois par les Who à la même époque. La face B est un excellent titre original: You're too much, rival des plages du premier 45 tours.
Le dernier 45 tours sera leur plus grosse vente, une reprise du Good day sunshine de Mac Cartney anticipant la sortie de l'album Revolver. La face B est un original: Please don't cry.
Mais la carrière du groupe s'arrête pratiquement là. Un membre s'en va et les autres acceptent un mauvais plan: enregistrer en 66 un album entier de reprises des Rolling stones et de reprises de reprises par les Rolling stones sous le nom de Pupils. L'enregistrement est par ailleurs bâclé en quelques heures et les 12 titres supplémentaires n'en valent du coup pas la peine. L'édition CD de The Arrival of the Eyes propos les 8 titres des quatre 45 tours en tête, l'essentiel donc, puis on a des démos de certains de ces huit titres, avec un jingle de trente secondes à la radio et un inédit la reprise de Shakin' all over. Suivent enfin les 12 reprises stoniennes sous le nom des Pupils. Les enregistrements médiocres et la comparaison avec les stones est à éviter absolument.

When the night falls
I'm rowed out
The Immediate pleasure
My Degeneration
Man with money
You're too much
Good day sunshine
Please don't cry

Radio London (promo)
Shakin' all over (demo)
When the night falls (demo 1)
I'm rowed out (demo)
The Immediate pleasure (demo)
My Degeneration (alternate)
Man with money (alternate)
When the night falls (demo 2)

The Pupils - A Tribute to the Rolling stones

I wanna be your man
Not fade away
If you need me
19th nervous breakdown
As tears go by
(I can't get no) Satisfaction
Route 66
The Last time
Play with fire
Get off my cloud [sic!]
Little red rooster
It's all over now

86. Les Fleur de Lys - Reflections et 87. Sharon Tandy

En cours d'élaboration.

Circles (aka Instant party)
(reprise des Who, avec Jimmy Page)
Mud in your eye
Gong with the luminous nose
Sugar love
Hold on (avec Sharon Tandy)
Prodigal son
One city girl
Daughter of the sun (avec Sharon Tandy)
Tick Tock
I can see the light
Liar
I forgive you
So come on
Hammerhead
Stop crossing the bridge
I like what I'm trying to do
Hold on (version sans Sharon Tandy)
Butchers & Bakers
Wait for me
Reflections of Charles Brown (sous le nom Rupert's people)
Brick by brick
I've been trying
Moondreams
So many things

Sharon Tandy

[...]

Rupert's people

[...]



85. The Attack (The Definitive MOD-POP Collection 1967-1968) About time!

Un des groupes garage les plus divins de l'Angleterre sixties avec Fleur de Lys, Creation et Action. J'ai aussi le bootleg Magic in the air, mais il y a moins de titres que sur ce CD officiel paru plus tard et on comprendra aisément dès l'écoute du premier morceau que c'est le genre de groupe dont il faut tout posséder. 19 titres sur un CD, une partie de leur oeuvre est perdue. Le génie du groupe est Richard Shirman dont la mère était chanteuse d'opéra, mais l'alchimie musicale est totale. Leur premier 45 tours en décembre 66 fut une version du titre Try it des Standells avec We don't know en face B. Cette face B originale qui démarque quelque peu Batman (la basse, etc.) sera reprise par Mona Lisa cousine d'Otis Redding en 67. Le deuxième 45 tours est une version de Hi Ho silver lining, un titre que Don Arden a ramené d'un compositeur américain Scott English (si je comprends quelque chose à ce que je traduis: "a song Don Arden received from Amercian songwriter Scott English", ça ne s'invente pas). Mais la chanson Hi ho silver lining est enregistrée au même moment par le déjà bien connu Jeff Beck qui connaît alors son plus grand succès en solo. Face à cette déconvenue, deux membres se retirent. Noddy rejoint The Marmalade et Davy O'List le groupe The Nice. Mais Richard Shirman recrute alors encore plus de nouveaux membres. Un projet d'album était lancé avec le titre provisoire: Roman god of war. Le groupe ne tient que jusqu'en 68 quand il devient backing band de Billy Nichols. Le nouveau guitariste John Cann qui a composé un paquet important de titres forts sur nos 19 les quitte et rejoint le groupe Andromeda. Richard lance alors un nouveau, enregistrer le récent Sympathy for the devil des Rolling stones. Hélas, les américains d'Elektra veulent négocier les arrangements sur la chanson, Shirman refuse "ça ou rien". La maison Elektra enlève ses billes et Shirman sort malheureusement du monde de la musique. Une inespérée démo nous est restée. Obligé d'avoir un boulot pour gagner sa vie, Shirman est revenu dans la musique à la fin des années 70, reformant le groupe The Attack, puis créant un groupe de blues Hershey & the 12 bars actif de 1981 à 2004.
De multiples scléroses furent diagnostiquées en 1991 et, fortement paralysé, connaît encore une crise cardiaque en 2005.
Voici le détail discographique d'une oeuvre géniale, ce qui reste du naufrage, mais aussi les titres d'un riche trésor à retrouver!
On a le frisson quand on voit les 10 titres perdus. 3 seulement ont survécu dans de nouvelles versions. N'y a-t-il pas un trésor qui dort dans les maisons de disques anglaises?

The Decca singles

Try it / We don't know sortis le 27 janvier 67
Hi Ho Silver Lining / Any More Than I Do sortis le 3 mars 67
Created by Clive / Colour of my mind enregistrés le 28 mai 67 et sortis le 23 juin
Lady Orange Peel / Neville Thumbcatch enregistrés le 17 août et le 7 septembre 67, sortis le 12 janvier 68

Radio session

Come on up / Created by Clive 1967

Unreleased recordings

Watch with mother / Mr Moon / Morning dew / Loving you is sweeter than ever / Just visiting / Winding up clocks / It's no good to lie (when you know you've done wrong) / Sunshine / Making it / Freedom for you
Recorded August-November 1967 (Tapes now lost!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

Freedom for you / Feel like flying (aka Making it) / Too old / Mr Pinnodmy's Dilemma / Go your way / Strange House / Magic in the (aka Watch with mother)
Recorded January-March 1968

Sympathy for the devil / Anything (acetate only)
Richard Shirman with members of Attack backing, 1969.

Any More than I do
(O'List - Shirman)
Feel like flying (aka Making it)
(Du Cann)
Created by Clive (une des deux versions) (radio session en plage 3 sur le CD)
(Pattuson - Acuff Rose)
Try it
(Levine - Ballack)
Go your way
(Du Cann)
Too old
(Du Cann)
Colour of my mind
(Shirman)
Lady Orange Peel
(Shirman)
Sympathy for the devil
(Jagger - Richards)
Neville thumbcatch
(Smith - Bain)
Strange House
(Du Cann)
Created by Clive (l'autre version)
(Pattuson - Acuff Rose)
Mr Pinnodmy's dilemma
(Du Cann)
Come on up (radio session)
(Felix Cavaliere)
Freedom for you
(Du Cann)
Hi Ho silver lining
(English - Weiss - Lancer)
Magic in the air (aka Watch with mother)
(Du Cann)
Anything
(Shirman)
We don't know
(O' List - Shirman)

Pour comparaison, la version par Jeff Beck de

Hi Ho silver lining

lundi 26 mars 2012

81, 82 & 83. The Deviants: Ptooff!, Disposable, The Deviants three + 84. Mick Farren: Vampires stole my lunch money

The Deviants est un groupe sixties anglais formé autour de Mick Farren. Une partie du groupe se retrouvera ensuite dans les Pink Fairies. Comme musiciens, les Pink Fairies sont meilleurs que les Deviants qui ne sont pas vraiment des as, mais les Deviants demeurent autrement plus intéressants. Il y a trois albums des Deviants, dont le troisième a une pochette plus ou moins connue avec la nonne en train de sucer une glace. Leur premier nom fut The Social Deviants.

Ptooff!! (1967)

Opening / I'm coming home
Child of the sky
Charlie
Nothing man
Garbage
Bun
Deviation street

Disposable (1968)

Somewhere to go
Sparrows and wires
Jamie's song
You've got to hold on
Fire in the city
Let's loot the supermarket
Pappa Oo Mao Mao
Slum Lord
Blind Joe McTurk's Last session
Normality Jam
Guaranteed to bleed
Sidney B Goode
Last man

The Deviants [3] (1969)

Billy the monster
Broken biscuits
First line (seven the row)
The people suite (à moins de consulter les liens avec plusieurs chansons ou celui avec l'album entier)
Rambling b(l)ack transit blues
Death of a dream machine
Playtime
Black George does it with his tongue
The Junior narco rangers
Let's drink to the people
Metamorphosis explosion

Je ne me suis pas intéressé au premier album solo de Mick Farren "Mono - The carnivorous circus" en 1970. En revanche, le second de 1978 est pas mal.

Vampires stole my lunch money

Trouble coming everyday
Half price drinks
I don't want to go this way
I want a drink
Son of a millionaire
Zombie line
Bela Lugosi
People call you crazy
Fast Eddie
Let me in, damn you
(I know from) Self destruction
Drunk in the morning

80. Mad River: Mad river (1968)

Superbe album psyché américain,le premier album éponyme du groupe Mad River. Sept titres seulement, des changements mélodiques fréquents, mais quand on rentre dedans c'est excellent. Le second album est très différent, moins psyché, plus country, mais encore très bon. Toutefois, le meilleur est ici. Amphetamine gazelle figure sur le coffret Nuggets numéro 4 san franciscain, ce qui m'a mis sur la piste de cette nouvelle perle rare. J'ai les deux albums, j'évoquerai l'autre une prochaine fois, en revenant sans doute sur un topos concernant le groupe. Tous les titres sont exceptionnels, riches musicalement avec de belles parties guitares et d'importants changements dans les plans mélodiques.

Merciful monks
High all the time
Amphetamine gazelle
Eastern light
Wind chimes
War goes on
Hush Julian

79. Kim Fowley: Outrageous

Kim Fowley a un peu mangé à tous les râteliers et sa carrière peut laisser une impression mitigée, il a quand même un titre exceptionnel The Trip qui figure sur le coffret Nuggets américain. Parmi les quelques bons albums, on peut retenir Outrageous, lequel s'ouvre sur l'immanquable Animal man. Après, dès Wildfire, vous comprenez que vous allez transpirer. L'album est assez allumé. Malheureusement, je n'ai pas trouvé Chinese water torture, la série Up - Caught in the middle - Down et quelques autres perles de folie malsaine.
Avec Outrageous (1968), les bons albums de Kim Fowley sont The day the earth stood still (1970) et I'm bad (1972, j'ai aussi Born to be wild (1968) et Animal god of the streets (1975). A cela s'ajoute le CD Psychotic reaction de Fire escape qui a déjà fait l'objet d'une entrée sur le blog.

Animal man
Wildfire
Hide and seek
Chinese water torture
Nightrider
Bubble Gum
Inner Space Discovery
Barefoot country boy
Up Caught in the middle
Down
California Hayride
Stranger from the sky
Underground lady
Monkeys
Cruel
Young americans
Reincarnation
Queen of stars
Fluffy turkeys

dimanche 25 mars 2012

78. Edgar Broughton Band: Wasa Wasa + The best of (Out demons out!)

The Edgar Broughton Band est un groupe allumé qui avec la voix de son chanteur et son style fait inévitablement songer à Captain Beefheart. American Boy soldier avec sa voix forcée nasillarde sur un tempo lent fait également à songer à de futurs chants de Tom Waits, mais dans un ensemble de changements de mélodies typiquement sixties. Le groupe a repris un titre des Fugs en l'exploitant comme une séance d'exorcisme tourné vers la Maison Blanche: Out demons out. Il est aussi connu pour une face A de 45 tours qui mixe les Shadows avec Captain Beefheart: Apache / Dropout. Bien que trois titres seulement (Why can't somebody love me, Evil et Love in the rain) se retrouvent sur le best of CD, c'est le premier album qui a de l'intérêt dans l'histoire de ce groupe. Dawn crept away est pour sa part un morceau long de plus de quatorze minutes avec un très net propos satirique servi par une création burlesque.

Wasa Wasa


**

The best of

Love in the rain
I got mad (soledad)
Evil
Freedom
Someone
It's not you (unedited version)
Up yours!
MR Crosby
The Moth a/ The Moth b/ The People c/ Peter
Gone blue
Why can't somebody love me

mardi 20 mars 2012

Les plus grands albums (studio) de rock des années 60

Petite liste improvisée qui choquera tout le monde. 25 albums pour se lancer. Je n'ai pas mis d'albums de Fleetwood Mac pour l'instant, ni des Byrds, ni du Sly and the Family stone. Je pensais mettre Get the picture des Pretty things. Je réarrangerai cela plus tard. Les faits significatifs: place importante du méconnu Supersnazz des Flamin' Groovies, mais aussi des trois premiers albums de Love. Consécration également de Village green preservation society des Kinks. Je ferais une entrée directement pour ces albums, on ne réaliserait pas toute l'importance que je leur donne. Comme ça ici, derrière le massif stonien, on voit tout de suite ce que je met au-dessus du lot. Le but n'est pas de prendre cette liste au pied de la lettre. Il manque des albums des groupes cités plus haut par exemple. C'est juste un moyen pour moi d'accentuer ce que je veux mettre en vedette.

1. Beggar's Banquet (68) The Rolling stones

2. Let it bleed (69) The Rolling stones

3. Aftermath (66) The Rolling stones

4. Their satanic majesties request (67) The Rolling stones

5. Between the buttons (67) The Rolling stones

6. Out of our heads (65) The Rolling stones

7. Flowers (67) The Rolling stones

8. December's children (65) The Rolling stones

9. The Rolling stones (64) The Rolling stones

10. 12x5 (64) The Rolling stones

11. The Rolling stones, now! (65) The Rolling stones

12. Supersnazz (69) The Flamin' Groovies

13. Village green preservation society (68) The Kinks

14. Tommy (69) The Who

15. Somethin' else (67) The Kinks

16. Love forever changes (68) Love

17. A Quick One (66) The Who

18. The Who sings my generation (65) The Who

19. Sell out (67) The Who

20. Arthur (69) The Kinks

21. Face to face (66) The Kinks

22. Da Capo (67) Love

23. Love (66) Love

24. Kinks-kontroversy (65) The Kinks

25. Kinda kinks (64) The Kinks

Se pressent autour du classement, les albums sixties de Fleetwood Mac, certains des albums des Byrds, des albums des Small Faces, des Pretty things, mais aussi un album des MC5 Back in the USA, quelques Sly and the Family stone, Stand au premier chef. Je dois vérifier l'année d'édition d'Osmium sous le nom de Parliament, 70 seulement. Il y a aussi Otis Redding avec Otis blue par exemple. Il reste encore de grosses pointures derrière: Beatles, Led Zeppelin, Bob Dylan, Doors, Jimi Hendrix, Yardbirds, que les poncifs journalistiques encouragent à toujours citer convenablement, mais artistes que j'aime bien aussi. Il y en a encore plein d'autres: Easybeats, Them, Jefferson airplane, etc., etc.

lundi 19 mars 2012

77. Godz 2

Complètement allumés, les Godz. Trois albums: Contact high with Godz, Godz 2 et The third testament. Je les passe en revue un par un et commence par le deux que j'ai sous la main.

Godz 2

Radar eyes
Riffin'
Where
New song
Squeak
Soon the moon
Crusade
You won't see me (Lennon - Mc Cartney)
Travelin' Salesman
Permanent green light

dimanche 18 mars 2012

75. & 76. The Electric Prunes I had too much to dream (last night) / Underground

Un des groupes garage sixties US de référence. Un son acide très particulier, très sombre. Ce n'est pas le rock le plus carré, mais c'est de loin l'un des groupes les plus intéressants de la scène garage sixties.
Attention! Il ne faut s'intéresser qu'aux deux premiers albums. En effet, la maison de disques a fait enregistrer d'autres albums sous ce nom par d'autres personnes, notamment une parodie de messe de musique classique, arnaque bon enfant qui a l'air de savoir traîner encore aujourd'hui sur la toile (kyrie eleison, Mess en F minor, celebration de je ne sais quoi, agnus dei...).
En fait, après l'échec commercial des deux premiers albums, les Electric Prunes se font commander. Ils ne savent pas lire les partitions, trois seulement jouent sur l'album de classique, mais ce n'est pas leur projet, aucun intérêt. Ils claquent la porte, mais la production crée un nouveau groupe à leur nom qui ne dure pas.
J'ai une édition CD bootleg 24 titres réunissant les deux albums. Les albums sont également vendus officiellement séparément, avec en prime des titres singles paradoxalement moins intéressants qu'un quelconque de l'album. Une partie des titres sont de la plume du célèbre garage sixties I ain't a miracle worker. Là je suis vivement étonné par la difficulté qu'il y a à trouver tous les titres sur la toile.
Leur titre I had too much to dream est présent sur le coffret Nuggets, d'où leur réputation actuelle. Le groupe est actuellement reformé à partir des membres originaux.

I had too much to dream (last night)

I had too much to dream (last night) (télé française)
I had too much to dream (last night) (45 tours hypnotique)
I had too much... Performance télé

I had too much to dream (last night)
Bangles
Onie
Are you lovin' me more (but enjoying it less) (incomplet!!!)
Train for tomorrow
Sold to the highest bidder
Get me to the world on time
Get me to the world on time (show, intro satirique sur leur nom)
About a quarter to nine (à moins que vous ne le vouliez par Dean Martin)
The King is in the county house
Luvin'
Try me on for size
The Toonerville trolley

Underground

The Great Banana Hoax
Children of rain
Wind-up toys
Antique Doll
It's not fair
I happen to love you
Dr. Do-Good
I
Hideaway
Big city
Capt. Glory (d'après ma pochette plus fiable)
Long Day's flight

Bonus vidéo

Vox Wah Wah pedal (spot commercial présent sur les Pebbles)

**

Ain't it hard (face A du premier 45 tours)
Little Olive (face B du second 45 tours)



















74. Sopwith camel: The Miraculous hump returns from the moon

Après quelques années, Sopwith Camel sort enfin un deuxième album, encore très bon. Dommage que cette fois il n'y ait pas eu de suite cinq ans après. Les reconnaissez-vous d'emblée dès le premier titre: Fazon?

The Miraculous hump returns from the moon

Fazon
Coke, Suede and Waterbeds
Dancin' Wizard
Sleazy street
Orange peel
Oriental fantasy
Sneaky Smith
Monkey on the Moon
(une vidéo avec un peu Fazon, un peu Monkey on the moon)
Astronaut food
Brief synthophonia

73. Blue mountain eagle Blue mountain eagle

Un groupe d'excellents musiciens. Il comprend notamment Randy Fuller, le frère du texan Bobby Fuller (reprise de I fought the law par les Clash). Randy jouait dans le Bobby Fuller Four, mais après la mort de son frère, selon une source, il aurait d'abord rejoint le groupe de Dewey Martin, Medicine Ball, puis forme Blue Mountain Eagle en 69. Selon une autre, il y a entre-temps le groupe New Buffalo. Dewey Martin a fait partie des derniers membres du Buffalo Springfield (trois premiers albums à recommander). Une action en justice de Neil Young et Stephen Stills a obligé à un changement de nom: New Buffalo. Mais Dewey Martin se retire, un nouveau chanteur guitariste les rejoint (Joey Newman alias Vern Kjellberg) et les membres restants se rebaptisent d'après un journal indien The Blue Mountain Eagle Express. Ils enregistrent un unique album en août 69 qui sera dans les bacs en 70. Leur unique 45 tours sort par la même occasion. Face A: Yellow's dream et face B: Marianne. Ce dernier titre est une composition de Stephen Stills.
Malgré des concerts aux côtés de Pink Floyd, Jimi Herndrix, Love ou Eric Burdon, les ventes ne suivent pas. Ce ne serait qu'en mai 70 que Randy Fuller aurait rejoint le groupe Medicine Ball de Dewey Martin.
Le groupe est composé de trois guitaristes et plusieurs chanteurs en alternance. Les morceaux sont courts, mais dynamiques et variés, avec une belle présence du jeu guitare "acide". A part Randy Fuller, les autres persévèreront dans la musique. Ils rejoindront notamment Augie Meyers du Sir Douglas Quintet en 73 pour un Western Head MusicLP.
 Don Poncher fera partie d'une des dernières incarnations de Love en 1971 et jouera sur l'album solo d'Arthur Lee Vindicator, puis en 73 sur le premier album de Chris Jagger, le frère de Mick, et encore en 75 sur Jamaica say you will de Joe Cocker.
L'album de Blue Mountain Eagle est très méconnu, sauf bien sûr parmi les connaisseurs. Le bruit courait d'un second album en 71, mais c'est une des légendes qui pouvaient jaillir dans le monde des collectionneurs au cours des années 70-80.
En essayant de construire les liens de l'album, je me suis embourbé dans des vidéos youtube qui donnent deux ou trois titres à la fois. Pas moyen d'avoir Loveless lives séparément., ni No regrets, no Winding your string qui au moins entame chaque fois le lien.
Enfin, cerise sur le gâteau, les deux versions de Marianne ne se trouvent que sur un seul lien à la suite de Trivial sum. Pas moyen d'écouter Marianne en une seule version bien détachée. Impressionnant. En plus, comme la version mono est en bonus, pas moyen de finir sur le dernier titre de l'album qui est Marianne (stereo).
De toute façon, aucun titre faible. L'album en vaut vraiment la peine.

Blue Mountain Eagle

Love is here
Yellow's dream
Feel like a bandit
Troubles
Loveless lives
http:/4. Troubles / 5. Loveless lives / 6. No regrets
7. Winding your string / 8. Sweet Mama
7. Winding your string / 8. Sweet Mama / 9. Promise of Love
Sweet Mama
Promise of love
10. Trivial sum / 11. Marianne (stereo) / 12. Marianne (mono)

Sweet Mama / Loveless lives

samedi 17 mars 2012

71. Julie Driscoll (& Brian Auger) Open; 72. Brian Auger & the Trinity Definitely what!....

Un digipack 2 CD qui contient deux albums de Brian Auger: Open et Definitely what...
Le hic, c'est que la pochette présente simplement le profil de Julie Driscoll et lui attribue l'album Open: indication d'artiste donnée Julie Driscoll Jools. Brian Auger est évincé. Victime du culot commercial, il n'est pas mentionné sur son album qui eut le plus de succès. Il eut ensuite l'occasion d'enregistrer un album sans Julie Driscoll: Definitely what!.... (sorti plus tard en 71) Un autre bon album a suivi en 69 Streetnoise, dans la foulée du single This wheel's on fire, avant qu'il n'entame une carrière 70's différente et moins intéressante.
Brian Auger est réputé comme musicien: pianiste jazz, meneur de groupe, musicien de session ou innovateur à l'orgue Hammond B3.
Brian joue sur le titre "For your love" des Yardbirds. Présidente du fan club des Yardbirds, Julie Driscoll se retrouve avec Brian Auger dans le groupe Steampacket, avec Rod Stewart.
Enfin, Brian crée son propre groupe The Trinity avec la chanteuse Julie Driscoll. Le premier album Open est sorti en décembre 67 et a connu un succès important en France. Le single "This wheel's on fire" a suivi et fut toujours un important succès, numéro 1 en Angleterre et dans différents pays d'Europe. L'album Streetnoise a suivi en 69. Puis, en 70, c'est le groupe The Oblivion Express qui est créé. Je suis revenu à ce que j'avais déjà dit.
L'album Open a été enregistré live en cinq heures dans un studio loué pour la nuit. D'autres singles furent édités, notamment Save me qui connut le succès en France. Il y eut aussi Road to Cairo. Brian Auger n'a été mentionné ni sur la pochette de Save me, ni sur celle de Road to Cairo. Seul le nom de Julie Driscoll apparaît.
Brian Auger précise que le contrat avait été signé pour une maison qui n'existait pas, qu'il n'y eut pas de recours possible et qu'il ne toucha jamais un penny pour les singles et les trois albums Open, Definitely what et Streetnoise.

Julie ne chante que sur une partie des titres. Les commentaires n'attirent l'attention que sur les reprises, les titres plus rocks. Certains commentaires ne s'improvisent pas. Pour l'instant, il me suffit de créer des tremplins.

Open

In and Out (Montgomery) (bain de sons jazz)
Isola natale (Auger) (très bon)
Black cat (Auger) (super clip, super rythme)
Lament for Miss Baker (Auger) (remarquable)
Goodbye Jungle telegraph (Auger) (percussions originales)
Tramp (Fulson, McCracklin) (le titre d'Otis Redding, voix de Julie)
Why (am I treated so bad) (Staples) (voix de Julie)
A kind of love in (Auger, Driscoll) (vidéo d'époque accompagnant la chanson, présence de Driscoll)
Break it up (Usher) (rythmé, clip du groupe, chant de Julie)
Season of the witch (Donovan Leitch)

Bonus tracks:

I've gotta go now (Pappelardi)
Save Me (vidéo live Allemagne 69)
Save Me (vidéo plus intime)
Save Me (Ousley, Franklin, Franklin)
Save Me (vidéo couleur d'époque) (Toujours aussi délirant de voir Julie aux cheveux courts danser avec les bras, les mains et les ports de tête / Brian c'est pas mal non plus!)
The Road to Cairo (Ackles)
This wheel's on fire (Dylan, Danko) reprise de Bob Dylan et important succès.
This wheel's on fire (autre clip)
This wheel's on fire (vidéo d'époque)

Definitely what!...

A day in the life (la chanson finale de Sgt Peppers en version jazz)
George Bruno Money
Far horizon
John Brown's body
Red beans and rice (vidéo couleur)
Red beans and rice pt. 1 & pt. 2 bonus tracks
Bumpin' on sunset
If you live
Definitely what

Bonus

What you gonna do


Je garde Streetnoise pour une autre fois.

70. Sopwith camel: Hello Hello again

J'ai découvert Sopwith camel sur le quatrième coffret Nugget, le san franciscain, et j'ai tellement flashé sur la chanson Hello Hello que j'ai voulu aller plus loin. Je ne l'ai pas regretté. Il y a deux albums à quelques années de distance, tous les deux très bons.

Hello Hello again

Hello Hello
Hello Hello (clip télé)
Frantic desolation (superbe)
Saga of the low down get down
Little orphan Annie
You always tell me baby (encore quelque chose)
Maybe in a dream
Cellophane woman (trop fendant le rapport chanson et vidéo)
The things that I could do with you
Walk in the park (non, non, ce n'est pas Lovin' spoonful!)
The Great morpheum + Postcard from Jamaica (toujours génial)
Treadin' (précédée de Hello Hello)

Hé hé, je mets en ligne une vidéo d'un Sopwith camel qui décolle en 2004. Faut juste sauter les bavardages à l'anglaise, comme les deux premières minutes...
L'avion Sopwith camel

Je commenterai à part le second album.

vendredi 16 mars 2012

Quoi écouter? épisode 2 une deuxième pile de CD...

Roy Harper Return of the sophisticated beggar (folk rock anglais obscur salué par un titre de Led Zeppelin III "chapeau bas, Roy Harper!", mais je suis déçu. En plus, j'ai deux fois le même album sous des pochettes différentes et quand je cherchais je n'ai rien su trouvé d'autre)
G. F. Handel Music for Cannons / 3 Chandos anthems Ensemble William Byrd Académie Sainte Cécile Graham O'Reilly
The Chambers Brothers The Time has Come (groupe soul rock noir américain, ils ont quelques albums, mais c'est seulement celui-ci qui en vaut la peine)
Roxy Music For your pleasure (très bon album d'un très bon groupe 70's avec Brian Eno en sus de Bryan Ferry)
Townes Van Zandt Texas troubadour coffret 4 CD (génial, faudra que j'en fasse une recension à part)
The Yardbirds Live Yardbirds featuring Jimmy Page (concert du 30 mars 1968, il s'agit d'un live officiel, mais il y a opposition à sa réédition, de la part de Page même je crois, c'est donc un collector en vinyle, sauf qu'il y a quand même pas mal de rééditions à tirages limités. Là, j'ai le digipack CD sous la main 9 titres + 2 bonus tracks. On entend des titres des Yardbirds, des derniers Yardbirds mêmes et de premiers titres qui seront du Led Zeppelin)
Mountain Climbing! (pas terrible, du gros rock, pour passer ma soif de Mississippi Queen)
Tommy James & the Shondells Crimson and Clover (une compilation, j'ai aussi un CD des deux albums contemporains de Crimson and Clover, le seul titre vraiment prenant, même si le reste tient la route, avec bien sûr Hanky panky).
The Steampacket featuring Rod Stewart (tiens, je n'ai plus d'idée sur le contenu, faut que je réécoute, au moins la superbe voix de Rod Stewart)
Blues Magoos Psychedelic lollipop / Electric comic book (groupe très surestimé, mais bon pas mal, j'ai deux fois le premier album, les albums suivants tiennent à peu près la route. Ils ont le mérite de leurs deux hits (We ain't got) nothin' yet et Tobacco Road, tous deux sur le premier opus)
John's children Smashed blocked! (Débuts de Marc Bolan futur T-Rex, j'ai parlé de l'autre digipack du groupe à propos de la première pile)
Ludwig Van Beethoven Sonates
The Youngbloods The Youngbloods / Earth music / Elephant mountain (trois albums d'un coup)
Various: Family circle - Family tree (bof)
The Essential Ten Years after (correct)
Billie Holiday Certified original Essential masters of jazz
B.B. King The best of
New York Dolls Lipstick killers Roir sessions (je ferai une entrée sur le groupe, j'ai d'autres trucs mieux encore)
Johnny Thunders & the Heartbreakers Arrested alive Jungle (J'ai d'autres trucs mieux encore, entrée prévue)
Shakin' up North Canadian rockabilly vol.1
REM Life's rich pageant (très bon)
REM Document (très bon)
Sex Pistols Thezre is no future (bootleg)
Alex Chilton Stuff (très bon)
Sex Pistols The Nashville tapes
REM Hitting the note
Johnny Thunders & The Heartbreakers LAMF (ah ben le voilà, entrée prévue)
The Sex Pistols Early daze the studio colelction
The Original Modern lovers (leur album mixé différemment)
The Clash The Singles (entrée prévue sur les albums)
The Only ones The Immortal story (j'en ai cinq autres, entrée prévue, groupe en contrepoint du punk)
The Jam This is the modern world
REM Reconstruction of the Fables
Upon a painted ocean The Best of Barry McGuire
P.F. Sloan Anthology (entrée prévue)
Pink Fairies What a bunch of sweeties (j'en ai d'autres, une partie des Deviants s'y trouve, ils jouent mieux, mais les Deviants sont plus intéressants)
The Incredible string band The Hangman's beautiful daughter
Sam the Sham and the Pharaohs The Best of (très bonne tenue de route au-delà de Wolly Bully, mais impossible de dénicher les albums, très bon best of)
Pink Floyd Meddle (je ne comprends pas l'engouement pour Dark side of the moon, je n'aime que Meddle et la période Syd Barrett)
Pink Floyd Mini promotion - album sampler (j'en ai d'autres, j'ai même un Architectural Abdabs)
Kansas The best of (un peu dérisoire)
Bill Haley The * Collection
The Essential Louis Armstrong
Queen sheer heart attack (le seul Queen que j'ai avec le best of volume 1)
The Corporation Get on our swing / Hassels in my mind (rareté sixties US, mais mou et bien décevant)
Chicken Shack 100 ton chicken (très bon groupe blues anglais sixties)
The David Another day, another lifetime
DR Feelgood - singles The U.A. Years
The Turtles It ai'nt me babe
Adriano Celentano Adriano rock
Adriano Celentano Svalutation (celui-là, pas mal)
Santana (premier album de 69, trois premiers albums très bons)
The Doors Waiting for the sun (génial)
ZZ Top greatest hits
Status Quo Best (sixties, groupe à succès, bien décevant malgré sa longévité)
Pink Floyd A saucerful of secrets (second album, encore un peu de Syd Barrett, pas mal)
Santana Abraxas (très bon)

jeudi 15 mars 2012

(garage GB) Thee Mighty caesars: Acropolis now

Pas la peine d'acheter tous les Mighty Caesars, les albums se ressemblent trop pour cela. J'ai la compilation Caesar's pleasure.
Mais il y a un album que je voulais en soi Acropolis now de 1986. On y retrouve la femme du groupe Making time. Le vinyle est rare et un peu coûteux, mais j'ai acheté une récente édition CD à un prix normal.

I've got everything indeed
Now I know
When the night comes
I can judge a daughter
(miss america) got to get you outside my head
Lil' Red riding hood
You make me die
Loathsome 'n' wild
Ask the dust
Despite all this
I don't need no baby
I feel like giving in
Dictator of love
I was led to believe

mercredi 14 mars 2012

69. Zoot! Zoot Money's big roll band

Ce soir, j'ai écouté un super album de rhythm'n'blues anglais: Zoot! de Zoot Money's big roll band.

Au dos du digipack, The All Happening..... Zoot Money's big roll band at Klook's kleek....

Voici ce qu'il a à offrir:

Chauffeur (Strond)
The One and only man (Reading)
I've been trying (Mayfield)
Florence of Arabia (Wilson)
Let the good times roll (Johnson)
James Brown Medley (Brown)
(including I'll go crazy, Poppa's got a brand new bag, Out of sight, I feel good)
Mashed potato U.S.A. (Brown)
Nothing can change this love (Cooke) version différente
Barefootin'

Les lives du Jefferson Airplane:

Pour le Jefferson Airplane, inévitablement, j'ai tous les albums de Takes off à Volunteers, et j'en ai plusieurs en double à cause des bonus tracks. J'ai aussi le coffret Jefferson Airplane loves you 3 CD en double. J'avais d'abord acheté les 3 CD sans le coffret.
Pour le premier groupe de Grace Slick The Great society, il y a un CD officiel Grace Slick & the Great society featuring th original recordings of white rabbit and somebody to love, il ne manque qu'un titre 45 tours qu'on retrouve sur le Nuggets san franciscain ou sur le coffret Jefferson loves you.
Il y a aussi le bootleg Born to be burned qui livre des versions alternatives.
Il y a aussi plusieurs Hot tuna à collectionner, mais je ne les ai pas sous la main.
Pour les lives, l'histoire du groupe est un peu particulière. Autant, ils sont d'emblée au sommet en studio, autant ils ont progressé en live pour atteindre le sommet en 69-70.
Mais surtout il y a eu des rééditions étonnantes de lives semi-officielles, et ce n'est pas très bien balisé, voire connu.

Il y a bien sûr le live officiel Bless its pointed little head.
Il existe ensuite plusieurs éditions distinctes qui offrent les bandes du samedi 17 juin 1967 lors de la seconde nuit du festival de Monterey, moment de révélation de Jefferson Airplane et de Jimi Hendrix auprès du public.
Un bootleg intitulé White rabbit fait suivre les titres de Monterey d'enregistrements dans les émissions d'époque.

Pas très connu, il existe aussi un Live at the Fillmore east avec 15 titres.

Enfin, le Jefferson Airplane atteint son plus haut niveau en 1969 pour ce qui est des lives et nous sommes gratifiés pour cette année-là de pas moins de cinq albums lives bien distincts:

Sweeping up the spotlight Live at the Fillmore east 1969. 12 titres pris des concerts des 28 et 29 novembre 1969. C'est le meilleur album live du groupe.

Solide concurrent The Woodstock experience. Le coffret contient deux CD dans des pochettes cartonnées. Le premier CD contient l'album contemporain Volunteers et le début de la prestation du groupe à Woodstock. Puis un second CD contient tout le reste de leur show à Woodstock le dimanche 17 août 1969.

On note ensuite un album Jefferson airplane at the family dog ballroom featuring special guest Jerry Garcia.
Les 9 titres sont bien, dans un esprit différent du merveilleux Sweeping up the spotlight. Toutefois, le dixième titre est une jam de 26 minutes avec Jerry Garcia qui est assez ratée.

J'ai aussi en bootleg la prestation en ouverture des stones à Altamont, pas évident à dégotter.

Enfin, retour dans le semi-officiel, il existe encore un super concert de 69 gravé At the golden gate park. Il s'agit encore d'un concert californien, à San Francisco le 7 mai 69. Nous avons droit à 13 titres et la prestation est encore une fois excellente.
On peut l'avoir en digipack solitaire ou bien dans un coffret 3 CD Jefferson airplane flightbox où il est réuni à deux CD d'un concert à San Francisco (Winterland arena) le 22 septembre 1972.

Enfin, il existe un autre live officiel d'époque Thirty seconds over winterland avec des titres d'un concert à Chicago en août et du 22 septembre 72 à Winterland.

Mais ce qui restera, c'est essentiellement la série superbe de lives pour l'année 1969.

mardi 13 mars 2012

Quoi écouter? Une pile de disques...

Bon, je prends une pile de CD au hasard. Qu'est-ce que j'ai?

Thee Headcoats Beach bums must die (album qu'on peut dire de référence d'un groupe garage anglais des années 80, une des formations de Billy Childish, 1990) tracks 17 to 30 taken from the Earls of suavedom LP (89).
Nikki Sudden & the French Revolution Groove (1989) J'ai plusieurs autres Nikki Sudden et Jacobites. Très bon.
The Monks demo tapes 1965 (c'est Black monk time qu'il faut avoir, ici c'est pour compléter)

Ben Vaughn Mono (93, pas mal de reprises, deux premiers albums géniaux The Moods of Ben Vaughn et Jerry Lewis in France)

The Jam Extras (J'en ai plusieurs autres)

Mungo Jerry In the summertime (greatest hits)
Bob Dylan & the Band with Al Kooper & Mike Bloomfield Midnight train recorded live between 1964 and 1966 (bootleg je pense)
Cream The alternative album (bootleg)
Elvis Costello and the Tractions Get happy!!
The Shadows The best of
Jacques Dutronc Les Indispensables
The Them [Angry young them] (génial évidemment)
The Gories Outta here (1992, groupe génial, mais c'est le moins bon des trois albums)
Mojo Nixon & Skid Roper Bo day shus!!! (premiers albums de Mojo Nixon très bons quand il y a Skid Roper, j'ai aussi le vinyle vendu sans pochette).
Freddie King Burglar (excellent)
The Sights Got what we want (2002)
Dave Berry The Singles (chanteur sixties secondaire, mais pour 6 euros il me fallait This strange effect composition de Ray Davies (the Kinks) et I'm gonna take you there composition de Gouldman (trois succès des Yardbirds notamment: Heartful of soul, Evil hearted you, For your love).
David Johansen In style (deuxième album solo du chanteur des New York Dolls, pop un peu cucul, mais j'aime bien l'intensité lyrique du premier titre Melody).
Marshall Crenshaw (album éponyme, 1982, c'est bon mais sans plus)
Tav Falco Panther burns Shadow dancer (voir aussi les premiers albums très bons avec Alex Chilton)
The Fleshtones Solid sound! un bon album tardif du groupe
The White stripes Life on the flip side (bootleg je crois)
Television personalities The strangely beautiful E.P. (un collector)
Gutterball (avec Steve Wynn de Dream syndicate)
Steve Wynn and the Miracle 3 Static transmission (double CD)
Johan Asherton The Night forlorn (1992, un français en fait, très bon)
Steve Wynn Fluorescent
Creme sode Tricky Zingers (psyché tardif de 1975, pour la chanson Keep it heavy, un des bons albums de l'obscur maison Radioactive records)
Beck One foot in the grave
Paul Weller Days of speed
Paul Weller Stanley road (bon album après The Jam)
The Strokes This is it (2001, pas mal du tout)

DM3 Road to Rome (Dom Mariani des Stems australiens)
The Stems Mushroom soup (la crème du rock australien avec The Saints, The Sunnyboys... pour ne pas parler des Easybeats)
The Primitives Maladjusted (garage sixties)
The Modern lovers (album éponyme, je l'ai aussi mixé autrement, le titre Roadrunner est repris et massacré par The Sex pistols sur Rock'n'roll swindle, groupe dans la continuité du Velvet underground)
The Litter $100 fine (garage US sixties, mais la référence est le premier album de 66, quasi que de reprises, Distortions avec leur composition Action woman qui figure sur le Nuggets, et des titres live de 68 en bonus sur le CD)
Bob Hocko and the Swamp rats (garage sixties que de reprises, comparable à The Litter avec Distortions, j'ai déjà fait la fiche ici, génial)
Big Star Third sister (troisième album de Big Star, second groupe d'Alex Chilton après The Box Tops, génial, puis avoir l'album solo de Chris Bell et suivre la suite de Chilton)
The Insect trust Hoboken saturday night (le bon album à avoir de ce groupe)
Tom Waits Rain dogs (j'ai tous les autres Tom Waits dans une autre pile)
Big Joe Williams Absolutely the best (génial, blues, baby please don't go notamment)
Cat Stevens First cut (pas trop connu, ni trop diffusé, les débuts qui ne pâlissent pas devant l'album Mona Bone Jackson ou Wild world. J'ai toujours eu un faible pour My Lady d'Arbanville ou Matthew & son).
John's children Jagged time lapse (j'ai l'autre digipack dans une autre pile, débuts de Marc Bolan de T-Rex)
Richard Hell Spurts The Richard Hell story (on peut recommander Blank generation, j'en ai d'autres)
The Devil dogs No requests tonight (un régal dans le rock garage des années 90)
Moby Grape The Place and the time (versions alternatives géniales d'un groupe sixties californien génial)
The Sir Douglas Quintet The best of (titre trompeur, en réalité premier album, arnaque "the best of sir Douglas quintet" pour faire croire au moment de la British Invasion que l'américain achète le dernier truc à la mode, le contenu vaut bien mieux que la pochette. En revanche, un truc m'échappe avec l'autre album Mendocino.)
The Strangeloves I want candy The Best of The Strangeloves (20 titres, 2 présents sur le coffret Nuggets, mais en ouverture ce Cara-Lin d'ailleurs joyeusement repris plus d'une fois, notamment par Roy Loney).
Richard Hell EP 3 titres
Argent the best of an anthology (à 6 euros, pourri, rien à voir avec les excellents Zombies précédents. Rod Argent baissait.)
Glenn Gould Infiniment Bach
Blossom toes We are ever so clean + bonus tracks (un des deux bons albums d'un groupe psyché anglais sixties)
Manfred Mann The best of the EMI Years (très bon groupe sixties, parfois d'excellents titres)
Iggy and the Stooges Raw power édition 2 CD avec un live Georgia peaches Live at Richards, Atlanta, GA, October 1973 et 2 bonus tracks. Je recommande aussi le bootleg Search and destroy avec ses raw mixes et titres inédits)
Dumdumboys Coming down (for the second time) groupe 80's niçois.
Amen Corner The Collection (compilation d'une partie de leur carrière, changement de maison de disques, mais ce n'est pas génial. Il y a une chanson connue, The world of broken hearts je crois.)
Ryan Adams Heartbreaker (americana)
Sir Douglas Quintet Mendocino (je n'ai pas osé le réécouter, rien à voir avec la finesse de the best of, je pige que dalle)
John Cale Honi soit (gros délires avec Fighter pilot ou Honi soit (La Première leçon de français)
Chris Wilson and friend Back on the barbary coast (quatre ex-Flamin' Groovies, dont ex-Barracudas, ex-Charlatans) 6 titres, dont le traditionnel The Derelict en ouverture suivi par une reprise de Sympathy for the devil des stones, puis on a If wishes were horses, On my own again, Dark haired girl et This is London.
Gong Camembert électrique (groupe de rock progressif franco-anglais, mais bon)
Elvis Presley The Essential collection
G. F. Handel Dixit Dominus Nisi Dominus Ensemble William Byrd Académie Sainte-Cécile Graham O'Reilly (la première plage s'écoute en boucle comme un bon rock'n'roll)
The Ceyleib people Tanyet (groupe très psyché US avec Ry Cooder, bon mais sans plus)
Dom Mariani anthology 1994-2004 popsided guitar 2 CD (meneur du grand groupe australien The Stems)



67 & 68. Bubble Puppy / Demian: A Gathering of promises / Demian

Bubble Puppy est un groupe de rock psychédélique texan de la fin des années 60. Ils ont fait la première partie des Who dans leur ville de San Antonio. En 67, ils partent à Austin et signent dans la maison d'autres groupes phares du même Texas: 13th floor elevators et Red Krayola.
En 69, ils obtiennent un petit succès avec le 45 tours "Hot smoke & Sasafrass", 14ème au Billboard 100. Ils enregistrent alors un album intitulé A gathering of promises, mais entrent un conflit avec la maison de disques. Ils la quittent en 1970 et prennent Nick St. Nicholas de Steppenwolf comme manager. Ils changent donc de label et se rebaptisent Demian enregistrant un album éponyme en 1971. Le manque de succès et les difficultés financières font éclater le groupe dès 72.
Les membres du groupe sont demeurés dans le domaine de la musique. Deux ont joué dans Sirius à la fin des 70's, un est devenu le batteur du groupe de punk rock texan D-Day et a coécrit leur titre phare "Too young to date". Le groupe s'est reformé en 1987 et a sorti un nouvel album Wheels go round.
Le nom du groupe vient de "Centrifugal Bumble-Puppy" dans le roman Brave New World d'Aldous Huxley. Demian vient d'un roman d'Herman Hesse en 1919. Hot Smoke & Sasafrass vient d'un épisode de "The Beverly Hillbillies".
Voilà ce que dit le livret en anglais. Je possède les deux albums sur un seul CD (Buy or die records!, Marde in Germany, achète ou crève, savoir-faire allemand), bien que le 33 tours de Bubble Puppy m'ait passé dans les mains. Le style n'est pas dans mes habitudes, un certain rock progressif se prépare avec Demian, mais les deux albums sont très bons. C'est la bonne version du rock progressif pour moi dans Demian comme c'est du bon rock psychédélique sous le premier nom. On a droit à de très beaux passages guitaristiques. De très belles ballades aussi. Un titre revient sur les deux albums Todd's Tune, j'ai l'impression qu'il a inspiré un titre des Flamin' Groovies de 1971 justement.


Demian


Evidemment, Whiskey woman surclasse les titres des deux albums précédents. Mais il faut bien que je souligne mon intuition de Todd's tune comme une source possible de certains aspects de Whiskey woman.

lundi 12 mars 2012

(rock australien) The Sunnyboys (1981)

Groupe de rock australien absolument génial dont voici les titres de l'album éponyme.

I can't talk to you
My old friend
Trouble in my brain
Gone
It's not me
Happy man
Alone with you
Tunnel of love
Liar
Let you go
I'm shakin'
I can't talk to you (reprise)

Compilation:
Sunnyboys This is real singles / Live / rare

CD1

Love to rule
Stop & think
To the bone
The Seeker
What you need

Tomorrow will be fine
Happy man
Alone with you
Guts of Iron
Physical jerk
My only friend
Tell me what you say
You need a friend
No love around
This is real
Pain
Show me some discipline
Love in a box
Comes as no surprise
Bottom of my heart
You need a friend reprise

CD2
(Titres différents)

Why do I cry
Strategy idol
I don't want you
I want to be alone
Thrill
I'm not satisfied
Birthday

The Feelies Crazy rhythms


Il y a un proverbe chinois qui dit: "si tu ne trouves pas le lien du premier titre de l'opus, mets le lien de l'album tout entier." C'est l'osmose, c'est génial. L'album est sorti en 1980 et est déjà haut classé parmi les meilleurs albums de cette décennie dans les revues rock. Les titres sont souvent extrêmement envoûtants. Attention à la minute de silence devant certaines chansons!
En bonus, une reprise de Paint it black.

Crazy rhythms (album entier)

Des extraits séparés:

Fa-Ce-La
Loveless love
Forces at work
Original love
Everybody's got something to hide except me and my monkey (reprise d'un titre de Lennon sur l'album blanc des Beatles)
Moscow nights
raised eyebrows
Crazy rhythms

Paint it black
(enregistrement plus tardif toutefois)

Après Crazy rhythms, l'album Good earth est lui aussi remarquable.

(children of nuggets) The dB's Stands for deciBels / Repercussion

Excellente pop complètement méconnue. Je trouve ça très fin, original, étonnant et prenant, morceau après morceau, surtout le premier album Stands for deciBels qui est de 81, mais je ne me passerais pas de nombre de titres du second, Repercussion, qui est de 82. Chris Stamey sera plus mou en solo. Ici, je trouve qu'il se passe quelque chose d'assez fort. J'ai les deux albums sur un seul CD.

Stands for deciBels (1981)

Black and white
Dynamite
She's not worried
The Fight
Espionage
Tearjerkin'
Cycles per second
Bad reputation
Big Brown eyes
Moving in your sleep
Bonus track
Judy

Repercussion

Living a Lie
We were happy there
Happenstance
From a window to a screen
Amplifier (clip vidéo)
Ask for Jill
I feel good (today)
Storm warning
Ups and downs
In Spain
Nothing is wrong
Neverland
Bonus track: Soul kiss
Soul kiss (live)

The Undertones: Hypnotised

Le second album des Undertones. Basique, mais deux premiers albums tellement bons, ça se gâtera par la suite.

Allez un peu d'Hypnotised. C'est un peu comme Back in the USA, Beggar's Banquet, un disque de Chuck Berry, les titres se suivent en faisant de l'effet, en créant du vertige. Les Undertones n'ont sans doute pas le même génie, mais je m'y perds dans un album magma où je ne discerne plus les chansons les unes des autres. Aristote dirait que c'est très cathartique tout ça.

More songs about chocolate and girls
There goes Norman (difficile de tenir en place quand on entend ça)
Hypnotised
See that girl
Whizz Kids
Under the boardwalk (une reprise des Drifters déjà reprise fascinante par les stones en 64 sur 12x5, je suis encore une fois fanatisé)
The Way Girl Talk
Hard luck
My perfect cousin (encore du déchaîné)
Boys will be boys
Tear proof
Wednesday week (super ballade)
Nine times out of ten
Girls that don't talk
What's with Terry

66. MC5: Back in the USA

Les MC5 ont leur place ici, ils n'ont pas connu le succès à leur époque, même si aujourd'hui ils sont une évidence.
Des groupes de Detroit, ce n'est pas les Stooges que je retiens, mais Parliament-Funkadelic et MC5. Je préfère clairement le MC5 aux Stooges, c'est meilleur. Et Back in the USA d'une beauté saisissante, du vrai Chuck Berry, du vrai Rolling stones. C'est quelque chose de parfait. Pour moi, le rock, c'est le rythme et les harmoniques d'orchestres fins et fous, c'est les stones et Chuck Berry, et je m'y retrouve avec le MC5 ou le Sonic rendezvous band de Fred Smith. Pas un titre faible, ils se tiennent l'un l'autre dans un mouchoir de poche, même si on peut craquer un peu plus pour American ruse ou Shakin' street. Que du très haut niveau.

Tutti frutti
Tonight
Teenage lust
Let me try
Looking at you
High school
Call me animal
The American ruse
Shakin' street
The human being lawnmower
Back in the USA

dimanche 11 mars 2012

65. Funkadelic: Maggot brain

Avec le titre d'ouverture de cet album, l'éponyme Maggot brain, le groupe Funkadelic a atteint une dimension mythique. Je n'ai pas encore parlé d'Osmium, le bouleversant chef-d'oeuvre sous le nom de Parliament, ni de Free your mind. Voici le dernier album de la première grande ère de la nébuleuse George Clinton, le dernier album de la période la plus nettement funk-rock. Tout l'album est génial, mais la chanson-titre vole imparablement la vedette. Chef-d'oeuvre introspectif sombre où se surpasse à la guitare le jeune hendrixien Eddie Hazel. Les titres Maggot brain et Wars of Armageddon qui ouvrent et terminent l'album sont volontairement symétriques.

Maggot brain
Can you get to that
Hit it and quit it
You and your folks, me and my folks
Super stupid
Back in our minds
Wars of Armageddon

Bonus tracks:

Whole lot of BS
I miss my baby - US Music with Funkadelic
Maggot brain (alt. mix 1971)

64. Dean Carter: Call of the wild

Une fantastique reprise de "Jailhouse rock" d'Elvis Presley se trouve sur la compilation The Songs the Cramps they taught us. Nous retrouvons deux titres de Dean Carter sur les Pebbles Volumes 6 et 7 qui donnent un aperçu de la scène sixties chicagolaise (Jailhouse rock et Rebel woman). L'interprétation âpre Jailhouse rock est fortement appréciée, mais peu explorent l'idée d'un album de Dean Carter. En fait, j'ai une superbe compilation intitulée Call of the wild (28 titres)
J'aurais voulu signaler encore d'autres titres: Fever, Don't try to change me, etc.  La vidéo pour "You tear me up" est fendante. Midnight sun est une magnifique ballade, mais l'audio du lien youtube semble faire gondoler la mélodie. Tous les titres donnés ici sont superbes.
Le texte My memories of Dean Carter inside du livret du CD est le fait d'Arlie Miller dont il est question plus bas. Dean Carter jouait bien avant 63, mais la compilation concerne surtout des enregistrements de la période 63-67. Malheureusement, beaucoup de titres de cette compilation sont demeurés inédits jusqu'en 2002. Je ne mets les années d'édition que pour les autres chansons donc. Les compositions sont toutes du duo Arlie Neaville - Arlie Miller, en sachant qu'Arlie Neaville c'est Dean Carter lui-même. Je donne les noms des compositeurs pour les reprises et aussi pour quatre cas particuliers.

Jailhouse rock (1967 Leiber-Stoller)
Mary Sue (1967)
I got a girl (Phips - Neaville - Miller)

Rebel woman (1967)
Call of the wild
Sizzlin' hot
Love's a-workin'
Don't try to change me
Fever (1965 Davenport - Cooley)
I'm leavin' (Arlie Neaville)
Dr Feelgood (Curtis Smith)
You tear me up

Run rabbit run (1967)
Midnight sun
Sugaree (Marty Robbins)

Black boots
Love eyes (Lee Hazlewood)
Dobro Pickin' Man
The Lucky one (Arlie Neaville)
Shadow of evil
Boppin' the bug (Arlie Neaville)
3 morceaux rockabilly ensemble
Hannah Hannah
Cry blue
Good side of my mind (1968)

Forty days (reprise de Chuck Berry)
School work
Would you believe
Sock it to me baby (Brown - Crewe)

Un titre que je n'ai pas sur ma compilation, une reprise de Sixteen tons:

Sixteen tons (1963, la photo guitare menaçante était pour la promo)

Et cet autre sous le nom parlant de Dean Carter sound, mais pour un titre pas sauvage cette fois (Mary Sue est aussi sortie sous le nom Dean Carter sound)

Do I need a reason

D'autres!
Lucky days
Don't just stand there
Angel love (voix inhabituelle)

Un contrepoint bizarroïde (rien à voir en fait):
Pure sound?

Arlie Miller coauteur des compositions de Dean Carter:

Tom-cat daddy
Bucketfull of tears
You tear me up
Lou Ann
I got a girl
Lou Ann (alt. take)

vendredi 9 mars 2012

Le dilemme pour faire découvrir en quantité du bon rock obscur

Dans les années 80, la revue Nineteen a connu un succès intéressant. Dans le circuit des magazines de rock, elle avait le mérite d'aligner les articles de fond, sans émancipation littéraire, et de faire découvrir le rock obscur. La revue Dig it a repris le flambeau depuis les années 90, sans avoir le même succès. Mais si certains articles de fond sont bons, la revue est spécialisée dans un créneau plus obscur que Nineteen et elle possède l'inconvénient d'aligner massivement des groupes éphémères dans lesquels aucun tri n'est effectué.
J'ouvre une revue Dig it, par exemple le numéro 33, et j'ai au début cinq pages Through the grapewine et à la fin six autres pages. Je vois défiler une liste considérable d'albums d'actualité par des artistes dont le nom ne me dit absolument rien du tout. Tous ces artistes sont indifféremment vantés dans un langage fleuri: "S'il en faut un, ce sera celui-là (avis qui vaut jusqu'à la vignette suivante)", "arrivage très costaud", "joué bien souvent au-delà de la vitesse de sécurité", "Une explosion! Des Detonations qui vont remettre en gras la Louisiane sur la carte mondiale du r'n'r", "Screaming Apple a eu la bonne idée de sortir en cd les deux récents albums du groupe", "On retiendra le tube, 'Leave me out' avec son riff stoogien et pléthore de tambourin ou...", "les mids-tempos sont excellents", "On revient aux guitares qui ferraillent, aux solos sursaturés, aux grosses cylindrées alimentées au nitrométhane et armées de bazooka...", "Ce premier combo allemand débarque avec un premier single plein de foutre et de flammes", etc. C'est ce style-là sur onze pages. Je ne connais pas les groupes dont il est question et je trouve que là je ne suis pas aidé pour entrer dans leur univers. Les perpétuelles exaltations me rendent plutôt méfiant. En plus, même si j'étais un millionnaire plein de bonne volonté, j'aurais encore beau courir à la sortie du fanzine que les albums ne seraient déjà plus en vente. Ils sont pratiquement tous introuvables et ne sont guère édités à plus de 300 exemplaires.
Ce qu'il importe de faire, c'est quand même d'établir des priorités et des courants dans le rock pour que les gens puissent trouver leur chemin.
Il y a évidemment des choses imparables. Il est difficile, j'ose croire, d'aimer le rock sans un jour croiser un album stonien de la période 64-72. La magie des stones était alors un esprit et une musique magistrale qui représentait son époque et qui le faisait à tout coup.
Après, il faut approfondir, et c'est une erreur que de sous-estimer un ou deux albums d'un groupe en les prenant pour du sous-stones. Nous avons une tendance à raisonner de manière hiérarchique: beaucoup de chansons des stones sont au-dessus de la première d'une tonne de groupes dont je recommanderai chaudement tel ou tel album. Mais l'abandon à la musique montre par le plaisir et le sentiment de l'oreille que tout cela se tient parfois assez volontiers dans un mouchoir de poche. Il y a réellement une production de qualité avec en prime la variété qui fait de l'exploration des sixties, du rock, et de tout ce qui s'en approche un puits sans fond.
Tout cela pour en arriver à l'idée que la masse des choses géniales est une réalité et que je vais essayer de reprendre ce blog avec de nouveaux moyens: recours aux mots clefs, approfondir la question d'un découpage par secteurs, marquer les priorités, dresser quelques tableaux, sinon des arborescences, et enfin il y a toujours l'idée du répertoire alphabétique qui m'intéresse.
Voilà pour l'instant un peu ce qui me vient dans la tête. L'idée, c'est qu'avec internet on peut chercher et trouver. Moi, je donne déjà des synthèses, je passe en revue ce qui vaut la peine d'être écouté avec mes commentaires. Des liens permettent assez souvent de vérifier par soi-même.
Je pense réorganiser le blog et donc aussi retoucher aux anciens messages.

It's not easy (cover des stones par bob hocko & the swamp rats)

62 & 63. The Wildmagnolias: The Wild Magnolias et They Call us wild

Un groupe funk très particulier: The Wild Magnolias, une formation qui sort du mouvement marginal des indiens noirs, culture née des évasions d'esclaves par le passé. On célèbre le Mardi Gras dans la stupeur funk enfiévrée et communicative. Il y aura des reformations et des albums ultérieurs, mais ce sont les deux albums The Wild Magnolias et They call us wild qu'il faut acquérir. Je possède donc un double CD. Le premier contient les 11 titres de The Wild Magnolias et en bonus track, la version single de Smoke my peace pipe. Culturellement, l'introduction de Smoke my peace pipe (fume de mon calumet de la paix) est assez décoiffante. Soul, soul, soul est particulièrement envoûtante. Le titre Ho Nae Nae figure sur les deux albums.

The Wild Magnolias

Handa Wanda
Smoke my peace pipe (smoke it right)
Two Way Pak E Way
Corey died on a battlefield
(Something Got) Soul, Soul, Soul
Oh! When the Saints
Meet the boys (on the Battlefront)
Ho Nae Nae (version live de Ho Nae Nae)Une autre version de Ho Nae Nae (plus déconcertante) / Encore une autre version
(My big chief has a) Golden Crown
Shoo fly (Don't bother me) Incroyable, je ne la trouve pas, voici en compensation
Iko, Iko

They Call Us Wild

They call us wild
New suit
Ah Anka Ting Tang Boo Shanka Boo
Fire Water
Injuns, here we come
New kinda groove
Jumalaka Boom, Boom
We're gonnaParty Compensation 2010 / Autre compensation live 2010
Ho Nae Nae extrait



60. & 61. Dogs: Dogs et "Walking shadows"

Le premier groupe des Dogs s'est formé en 1973 à Saint-Valéry en Caux, sur la côte normande. La plage se compose de galets. Eux, ils sont quatre. Le batteur joue avec des gants. Ils aiment le répertoire rock des années 50 et 60, et ils chantent en anglais. Cette première mouture du groupe fait parler d'elle lors de concerts au Havre, au Golf Drouot, etc. Un article de Rock & Folk les signale déjà à l'attention. Mais cette première mouture n'a pas laissé de disque de 73 à 76. Deux membres s'en vont. Il ne reste plus que le batteur Mimi Gross et le guitariste Dominique Laboubée. Ils ont leur local à Mont-Saint-Aignan près de Rouen et recrute un lycéen à la basse. Après quelques concerts, ils trouvent un second guitariste et redeviennent quatuor.
Dominique Laboubée est le moteur du groupe, il aligne les interprétations de titres rock'n'roll ou sixties et il compose du rock avec des facilités inconnues jusque-là dans l'Hexagone. Il a également une présence magnétique importante.
Je n'arrive pas à comprendre comment le groupe a pu ne sortir aucun disque de 73 à 78, ils ont pu ne sortir aucun disque. Leur premier disque trois titres est pratiquement une autoproduction, puisqu'ils sont simplement lancés par leur ami disquaire de Rouen qui crée pour l'occasion le label Melodies Massacre. Il sort en janvier 78 à 3500 exemplaires. Il contient trois titres énergiques exceptionnels, dont l'un va devenir le nom de la célèbre revue de rock des années 80: Nineteen. Titre d'un Chuck Berry punk, "19" donne superbement naissance à une formation rock étonnante. Par ses sources d'inspiration, le groupe des Dogs s'associe quelque peu dans mon esprit à la tendance du rock garage des années 80. En tout cas, je le perçois comme le meilleur groupe de rock français. Les deux autres titres de ce premier essai sont également superbes. Il faut dire que les années avaient déjà mûri le groupe.

Dogs Nineteen

No way
Charlie was a good boy

La presse s'enthousiasme et le public rock suit.
Mais, le second guitariste, dernier venu, quitte le groupe. C'est sous la forme d'un trio qu'est enregistré le second disque Go where you want to go au cours de l'automne 78, il contient cinq titres et sera salué disque du mois dans le mensuel Best.

Teenage fever
Go where you want to go
Here comes my baby (Live 79 Here comes my baby & Little girl/avec un commentaire télé bref)
My life

You're gonna loose me

Ces deux premiers disques résolument indispensables figurent en bonus tracks sur mon édition CD du premier album, car le groupe a pondu cinq albums remarquables avant que la défonce ne les rende moins pertinents par la suite. Là, un nouveau livre de Keith Richards circule qui fait l'apologie du groupe de rock qui mythiquement se défonce à la drogue. L'énergie rebelle du rock n'a pas besoin de cette association. On peut admettre dans le rock le discours de ceux qui essaient les drogues pour explorer des trips musicaux. Dans tous les cas, la drogue enlève la lucidité et entre la création sous influence et la création des chansons, il y avait un travail essentiel qui se faisait sans la drogue. Le mythe de la défonce n'est lui que l'exaltation morbide de ceux qui y restent, avec l'hypocrisie d'artistes qui, en ayant réussi, ont l'argent pour les cures régulières à la différence de la plupart du public qu'ils semblent vouloir endoctriner. Aujourd'hui, Keith Richards ce n'est plus Jumpin' Jack Flash. Mais, bref, cinq albums punk des Dogs ont suivi, à commencer par Different en 1979. On passe du frénétique A different me à l'enjôleur Sally's eyes...

A different me
(live Montbéliard 1982)
Gotta tell her
Words (ceci n'est pas une reprise des Bee Gees)
More from you
I'm real (reprise du groupe sixties à mon sens tout de même secondaire Don & the Good Times)
Stranger than me
(I'm gonna to learn to) Live with it
Nobody but me (reprise des Isley Brothers)
Terminal state
Fortune teller (signé Neville et déjà repris par les Stones)
The Greatest gift
Lonesome hearts
Sally's eyes

En 1980, paraît le second album "Walking shadows". Les Dogs s'éloignent du style sixties pour excellemment rentrer dans leur époque. Je préfère ce qui a précédé, mais l'album est exceptionnel en qualité. La pochette du CD le présente comme leur chef-d'oeuvre. Il s'agit d'un album inventif et toujours le signe qu'enfin un groupe français pouvait jouer du rock à hauteur des anglais, américains, australiens et bientôt suédois.

Secret life
Boy
Algomania (studio live)
Walking shadows
The disfigured
Underworld
'79 (I've lost my mind in... / tribute)
Skin on skin
Anna Jane
Evil heart

Le CD compte deux bonus tracks, les titres du 45 tours contemporain sur lesquels le groupe chante en français.

Cette ville est en enfer
Trouble fête (live 80)